samedi 30 mai 2009

Flash Gordon se prend pour Marty McFly!






Au moment où tu liras ces lignes, Flash Gordon, ce Marty McFly post-punk, post-moderne, post-apocalyptique, post-partout, post-post, prendra la route pour aller affronter ses années 80. Dans le but de souligner le vingtième anniversaire de notre passage dans une merveilleuse institution secondaire, un conventum a été organisé. Histoire de mettre un peu de fantastique, d'héroïsme, de folie et de stupidité, les organisateurs ont eu l'excellente idée d'inviter ton blogueur préféré. À l'abordage! Sus au passé! Pas de quartier!









Au retour, je te raconterai. Le passé vaincra-t-il? Flash Gordon en viendra-t-il à bout? Shawinigan a-t-elle succombé aux forces du malin?


À suivre...



jeudi 28 mai 2009

Le Nombre à show!





Flash Gordon arrive tout juste du concert-lancement du dernier album du fabuleux incontournable groupe Le Nombre. C'est à chaud que ton blogueur préféré te parle du pestak.


L'atmosphère est bon enfant, l'alcool coule à flot. Un chanteur Breastfeeders fait le dj. Son rock'n'roll électrisant rappelle que les bons gars ne portent pas de blanc. Je suis sauf. Les murs orangés transmettent leur énergie au public. Les hipsters à chandail tête de loup ont soif tout comme leurs lunettes 1985. On peut lire une nervosité certaine dans la démarche de J-P Dynamite Roy. Flash Gordon est seul au monde, il aperçoit des invincibles avec qui il discute. La solitude n'en est qu'accentuée. Je mourrais seul comme tous ceux de ma race. Le Divan Orange est rempli d'une faune plateauïde branchée. Ça sent les années 80. La mode de cette décennie pue. Ark! Bonheur, il y a un sein dans ma bière. Laissez venir à moi les grandes brunes. Ahaaaaaaaaaaaa! J'ai un œil dans l'œil. Wow! Celle à qui il appartient est jolie, malgré ses binocles de la décennie honnie. Serveuse sexy, ton âme clignote. Soudain, ma solitude est contrée par l'inattendue apparition de Mike S. Blueberry. On prend une pinte de bière ensemble tandis que je lui parle de ma passion pour la bd, le western, la littérature, la vie et la mort. On s'envoie un whisky au fond de nos gosiers d'assoiffé. Bang! Ça part! Ça va finir tard, ils ont mis leurs habits de boisson. Puis, je me rends compte que: You''lle lose your mind on the love thing...


Ludwig Wax enflamme la scène, le batteur à moustache martelle violemment ses peaux dans une pluie d'étincelles, entretemps Gourmet a le feu aux fesses et sa basse vrombit des rythmes endiablés, Dymanite Roy fait exploser sa guitare. Le feu de l'action, le Nombre est ce soir.


Avec l'efficacité d'une tranchante guillotine, Le Nombre démontre une fois encore qu'il est un appareil rock incomparable. Rodée et précise la lame tranche à coup de puissants riffs. Pigeant dans son répertoire, alternant, des nouvelles chansons aux vieux morceaux. La machine fesse fort! Schlack! Ne manquent que les flocons de métal pour combler Flash Gordon. En attendant, j'aime le son des haut-parleurs.










jeudi 21 mai 2009

Le feu de l'action (bis).

Le feu de l'action (bis)



Ils sont de retour! Ils reviennent brûler pour toi!






Version radio-canadienne.






Version flashgordonienne.






Toi! Oui toi! Tu aimes le rock sexy en français? Le 26 mai à Québec, le 27 mai à Montréal Le Nombre revient en force et en feu! Gâte toi! Va apprécier le déhanchement et les hurlements de Ludwig Wax. Viens goûter le flegme de Gourmet Délice. Laisse-toi caresser les tympans par les riffs accrocheurs de J-P Dynamite Roy, pendant que ses textes ensorcellent ton esprit. Je te parle du dernier album bientôt.



lundi 18 mai 2009

Garde les yeux ouverts!





J'ai gossé un petit vidéo dans le cadre de l'affaire Vézina. Je persiste et je signe. Je vois un parallèle entre le problème de Mistral et la gestion fascisante de l'Empire. Littérateur de tout acabit, libertaire illettré, artiste des bas-fonds, végétarien cannibale, lesbienne phallocrate, travesti hétérotextuel, danseuse nue poilue, dépressif joyeux, alcoolo sobre, junkie sans aiguille, gérant d'estrade sans tribune, poéte analphabète, oui, toi, là-bas dans l'ombre garde les yeux ouverts. Affûte ton esprit critique! Toi aussi! Chanteur populaire aphone, actrice fétichiste, sculpteur manchot, blogueur sans lecteur, danseuse paraplégique... Garde les yeux ouverts! On s'enfonce dans le meilleur des mondes de Huxley, on plonge dans 1984 d'Orwell, la chaleur monte jusqu'au quatre-cent-cinquante et unième degré.



Encore!








À l'abordage!





Ça va prendre des cerises!

Aux portes du fascisme.








La porte explosa sous leurs coups de béliers. Bang! Elle vola en éclats dévoilant leurs uniformes brun facho. Les policiers du bon goût me regardaient, me dévisageaient. J'étais paralysé par la surprise et la terreur. Sans un mot, dans la violence du silence, ils se ruèrent sur moi. Le premier coup de matraque fit éclater mon nez dans un torrent d'hémoglobine. Le deuxième me rappela brutalement que j'étais un homme. Le troisième força ma tête à indignement regarder le sol. Le quatrième transforma mon anus en trou noir. Les cinquièmes, sixièmes, septièmes et huitièmes me propulsèrent dans un état qui ne me permettait pas de compter, ni d'apprécier la violence des coups. En moins de temps qu'il n'en faut pour épeler liberté, je me retrouvais ensanglanté dans un fourgon cellulaire m'amenant vers Guantanamo en Québec.


Heureusement! Je vis dans le plusss meilleur pays au monde. Ainsi, tout au long du trajet la douce voix de Canine Dion me rappelait que '' My heart will fart on...'' Arrivé à la prison, à l'abattoir, mes geôliers me trainèrent de force alors que je brûlais mes dernières énergies à me débattre contre la supériorité du nombre. Sans ménagement aucun il me jetèrent dans un cachot. En fait, je croyais que c'en était un! Les portes coulissèrent se fermant sur cette pensée. Dans un vrombissement mortifiant, ma cellule se mit en mouvement, elle m'amenait à la rencontre de la grande faucheuse. C'est à ce moment que je sus. J'étais dans le censeur, l'ascenseur, la censure pour l'échafaud.




STOP!



J'ai menti! Ça c'est pas passé comme ça. Ce fut plus simple, plus soft, plus démocratique, plus civilisé et moins cher qu'une descente de police. Ils m'ont juste tatoué ça sur le front:




Avertissement sur le contenu

Certains lecteurs de ce blog ont contacté Google car ils pensent que le contenu de ce blog est inacceptable. En règle générale, Google n'examine pas ni ne cautionne le contenu d'un blog. Pour plus d'informations sur notre règlement en matière de contenu, consultez les Conditions d'utilisation de Blogger.



Rien de neuf sous le soleil!










Un ogre, Flash Gordon est!





Je suis un ogre! Heureusement, la vie est parfois fantastique!




samedi 16 mai 2009

Samedi d'avoir du fun! Malgré la froidure de la pluie et mon coeur transi, le Lutin illumine ma vie.

C'est la suite de cette surprenante aventure!

Spider-Man est le fils de l'Ogre de Feu! Cependant, l'homme araignée étant en vacances, Iron Man le remplace donc. Mais, son père n'est tout de même pas aussi laid que Lemmy ou Freud. Amuse-toi!






Le ciel gris menaçait Mourial. Iron Man survolait la ville afin de veiller sur la métropole québécoise. Pour se divertir et parfaire ses habiletés tout en mettant son courage à l'épreuve, le super-héros alla au petit matin prendre un cours de natation. Sport peu recommandable pour un homme en acier. Courageusement, il plongea sa tête dans l'eau, il fit des bulles avec son nez, il nagea sur le dos, Revigoré par cette éprouvante activité, Iron Man s'apprêtait à regagner ses quartiers lorsque des cris, des hurlements se firent entendre. Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Le château des playmobils était attaqué par le sinistre Ogre de feu! Wolverine et Batman ne suffisaient pas à la périlleuse besogne de défendre les playmobils contre les assauts de l'incandescent personnage. Rrrrrrroooooooaaaaaaaarrrrrrrrrr! Rugit l'Ogre de Feu en lançant une boule de flammes sur la forteresse des figurines allemandes.



N'écoutant que son courage et son désir de se bagarrer, Iron Man fonça vers les cris! Voyant ses jouets attaqués par l'Ogre de feu. L'homme d'acier se lança tête première contre son combustible adversaire. La tête de de l'héroïque Iron Man frappa les gonades du sombre et brûlant ogre. Sous le choc, les testicules de l'Ogre de feu implosèrent dans un élan de brûlure extrême. Il s'écrasa, foudroyé par cette mortifiante attaque. Alors que l'ogre tremblait sur le sol secoué par d'atroces douleurs, Iron Man se mit à chanter un grand succès punk yéyé:

Ouille! Ouille! T'as frappé tes couilles dans ma braguette!
Pan! Pan! Pan!
Pan! Pan! Pan!
Ouille! Ouille! T'as frappé tes couilles dans ma braguette!
Pan! Pan! Pan!
Pan! Pan! Pan!

Le super-héros rouge et jaune dansait aussi le twist tout au long de sa chanson. Il regarda son adversaire défait avec un sourire satisfait. Iron Man avait gagné, il le savait et savourait sa victoire...

Souainement, le Lutin quitta le costume de l'homme d'acier en disant tendrement: Je t'aime Papa! En impro on appelle ça du décrochage, dans la vraie vie une marque d'amour. Les larmes montèrent aux yeux de l'Ogre-vaurien, loin d'éteindre les flammes, elles ranimèrent le chat-phénix...



à suivre...



jeudi 14 mai 2009

Confession: Flash Gordon est emo!

À l'usage de l'imbécile lecteur à l'esprit obtus.







Flash Gordon est en tabarnak! Il est furax! Un lecteur me reproche de parler de politique! On me dit de fermer ma gueule si je suis pas impliqué dans un parti. Primo, Flash Gordon ne ferme pas sa grande criss de gueule, quoiqu'ici je devrais plutôt parler des cris de mon claviers, de la danse des lettres sous mes doigts brutaux. Deuxio, l'écriture est politique! Tertio, Flash Gordon fait confiance à l'intelligence du lecteur, j'ose espérer qu'il sache lire. Savoir lire! Ça me fait penser à ça! Salut à toi Danger!

Enseigner la littérature participe au savoir lire. Pas juste léo aime léa. Lire. Lire entre les lignes. Lire un roman. Lire l'information. Décoder un discours. Flash ne parle pas nécessairement d'un texte ici. Lire. Lire le monde, lire la vie, lire l'Autre... Sa souffrance, ses joies, ses goûts, ses envies, ses désirs, ses dégoûts. Cette lecture favorise indubitablement la compréhension, la connaissance de l'Autre et certainement l'amour. Vas-y! Lis! Lis des romans, de la poésie, de la bd, des journaux, des blogues, lis le monde, lis l'Autre! Lis l'Autre! Serre le dans tes bras, pis écris un esti de journal intime!















Les ceuzes qui sont pas content, je vous attends dans la ruelle derrière mon blog.



lundi 11 mai 2009

Bonne fête des merdes!

Avec les compliments de la maison!






Le titre ne fait référence à aucune maman, il n'a rien à voir avec la fête des mères, sinon une vague parenté phonétique. Le lecteur habitué à cette machine à pop corn en verra simplement l'auteur crissement en colère! Mon tempérament volcanique me force à cracher un peu de lave à l'occasion.


L'occasion est belle donc pour te parler de cette merveilleuse chaîne de pharmacies où, on trouve de tout même un ami. L'ère numérique, dans laquelle on vit est formidable, elle permet au premier quidam de se faire des amis dans le monde virtuel sur la toile. C'est merveilleux! On se fait des amis très facilement. On clavarde, on échange, on discute, parfois on va même jusqu'à ce se rencontrer hors de la virtualité. Danger! On se risque sur le terrain miné de la réalité. BANG! Une mine vient de sauter. Il nous tape sur les nerfs, on le flushe. Delete. Wow! C'est pratique, propre, insipide, inodore, incolore, indolore...


On veut des amis pour pas cher et à tout prix. Des amis Douleurama, des amis pharm'escroc Jean Coûteux, des amis Wall-Marde, des amis Fesse Bouc, des amis jetables. À la corbeille! Et hop! Au suivant! L'amitié calquée sur le modèle de la consommation rapide, le capitalisme n'est pas en crise, c'est l'humain qui l'est. Le capital a gagné on perd de notre humanité. J'en suis courroucé! Le volcan se met à cracher, impossible de l'arrêter! Va donc chier! Bonne fête des merdes! Ch't'écœuré de voir l'humanité aller!


Pause musicale.






Les ceuzes qui sont pas content, je vous attends dans la ruelle derrière mon blog.











vendredi 8 mai 2009

Flash parle de yogourt!

Fugazi aime le yogourt.




J'ai vu cet excellent documentaire de Jem Cohen portant sur l'œuvre et la carrière du groupe américain Fugazi. Ce documentaire est très intéressant à plusieurs égards. Il plonge le spectateur dans une réflexion sur la musique du groupe et sur la relation qu'il entretient avec ses fans. Le tout sans complaisance aucune, ce qui est bien rare de nos jours.


Au-delà de l'aspect musical du documentaire, c'est aussi une réflexion sur l'indépendance d'esprit et sur la création. Car, Fugazi est un groupe indépendant fort créatif. En visionnant ce documentaire, Flash Gordon a remarqué qu'une démarche artistique pouvait devenir transversale. Explication: le fonctionnement et l'éthique de travail que l'on peut observer dans différentes disciplines artistiques tel que la danse, les arts visuels, le cinéma ou la musique peuvent s'appliquer en littérature, bref dans la pratique de l'écriture. Cette liberté-là dans l'approche des arts fait un bien immense. Parlant liberté, le documentaire se termine avec la voix-off de Ian Mackaye chanteur et guitariste du groupe, qui raconte comment jouer de la musique pour lui est la plus grande sensation de liberté qu'il ait ressentie et que c'est une dépendance... Sortie de placard! Flash Gordon est un junkie de la liberté que lui procure l'écriture!



Apprécie cette version instrumentale de Caustic Acrostic.







jeudi 7 mai 2009

to blog or not to blog that was the fucking question...







Danger! Ce diable, me pousse à réfléchir!



J'ai commencé à bloguer en septembre dernier. L'idée de départ était une réponse au blog d'une personne qui parlait de Flash Gordon sur le sien... Je me suis vite ravisé. Ce n’était pas constructif pour deux cennes! J'ai donc choisi de transformer cet endroit en gymnase. Oui! Mon blog, symbole de ma résurrection, m'a permis de reprendre contact avec l'écriture que j'avais délaissé parce que, paradoxalement, je voulais trop la pratiquer. Ainsi, cet espace est le gym de ma sympathique plume. Je tente de l'entrainer car j'ai des projets. Ici, mon stylet s’adonne à la musculation, il fait du cardio et des exercices de souplesse. En fait, la littérature est mon projet de vie, pour en venir à bout, ça prend une plume musclée, souple et en forme.



Pour moi, l'acte d'écrire s'inscrit dans une démarche qui vise un retour vers un pays, une contrée magique, un eldorado créatif, le royaume enchanté, le nirvana des névrosés : Littérature. Par conséquent, bien qu'ils me tiennent à cœur, beaucoup des sujets abordés ou des opinions émises ici sont presque secondaires dans la mesure où l'objectif reste l'écriture. Elle demeure pour moi un art que je tente d’exercer simplement avec mes tripes, mon imaginaire, mes vigoureuses ressources et mes maigres compétences.



Ce blog m’a aussi permis de marier mes deux grandes passions le rock et la littérature. De sorte que je n’écris pas qu’avec des mots. Je bricole des petits clips qui viennent parfois se greffer aux textes pour continuer à dire. En fait, tout pour raconter, tout pour dire, tout pour créer. Créativité au service de la création et du besoin de crier tout mon être. Dans le vide virtuel, l’écho de mon cri va se perdre dans la toile infinie où se perd la blogosphère.



Par contre, mes activités dans la blogosphère m'ont aussi permis d'entrer dans un univers que je connaissais peu. J'ai pu fréquenter cet espace, y gambader, le visiter et le jauger. Conclusion : Y a bin d’la marde! Mais y a aussi de bien bons blogs. Faut séparer le bon grain de l’ivraie… De plus, il me semble remarquer que tous ne bloguent pas pour les mêmes raisons. Enfin, il y a autant de raison de le faire qu’il y a de blogueurs. De plus, ces étranges bibittes n’ont pas tous la même rigueur et la même éthique dans l’exercice bloguien. Pour ma part, j’essaie de respecter la langue et de m’accorder beaucoup de liberté dans l’exercice créatif tout en oubliant jamais qu’un créateur '' n'a pas le droit d'être gai. Il peut rire, certes, mais il doit toujours traîner dans son rire un écho du grelot funèbre des prophètes.''[1]



J’en ai même fait ma poétique, mais j’y reviendrais, ça concerne aussi mon mémoire de maîtrise et ma relation au monde.











p.s. Flash Gordon est bin sérieux tout d’un coup! En plus, il n’y a pas le dixième des idées que je voulais mettre dans ce texte, mais c’est un sujet qui mérite un essai…


[1] Boris Vian en verve, p. 36, Pierre Horay Éditeur, 2002