jeudi 26 mai 2011

Flash rêve au caillou dans la chaussure du ''Duce'' de la Grande Allée.




Je cogne des clous, ça tue les poux. Au moment de m’endormir, un pou rit, je sursaute : Ail! Dans les brumes oniriques, les chouettes hiboux se prennent pour des abeilles et butinent des cigares aux choux gras, dans lesquelles, les cigognes livreront des bienheureux Nordiques Nations. Ces aliénés à genoux pour payer des joujoux à l’Empereur et à Darth Labeaume, oublient que les cailloux dans les chaussures de leurs sombres projets sont les bijoux d’une saine démocratie. Liberté a crié son nom! Me suis réveillé en sueurs, phoque! Ce n’est pas un rêve. J’essaie de me replonger dans un rêve où Amir comme David, armé d’un slingshot, viendrait planter Goliath et son ‘’Duce’’ de la Grande Allée…










J'ai toujours trouvé que ce bébé avait une grosse graine, non?

vendredi 20 mai 2011

Le bûcheron




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De la haine du lilas.

Vendredi soir presque chouette, je sirote une McCoy, j’aime le son de mes haut-parleurs. Ma porte patio est grande ouverte, une agréable brise souffle. J’adore sentir le rafraîchissant souffle du vent sur mon gros orteil. Mais, il y a un problème, un de taille. J’haïïïïïïïïïs le lilas! Ça sent le lilas. Ça pue! Je voue une incommensurable haine aux lilas. Je déteste cette odeur, cet arbre depuis ma tendre enfance. Même la couleur me lève le cœur. J’abhorre tout de cet infâme arbuste printanier. Je te sens dubitatif, cher lecteur. Je t’explique. C’est un terrible traumatisme qui remonte à ma tendre enfance. C’était à la petite école. Il y avait un téteux, un esti de téteux dans ma classe quand j’étais au primaire. Les six ans qu’a duré notre passage à l’école St-Georges, à chaque année, il apportait un bouquet de lilas à nos maîtresses d’école. Pas qu’on forniquait avec elles, mais à l’époque on appelait ça des maîtresses, pas des enseignantes ou des professeurs. J’aime le mot maîtresse, il confère à ses femmes à l’allure sévère un aura de dévergondée. Je pense particulièrement à Sœur Marie-Ange qui, en quatrième année, nous faisait faire un notre Père avant la classe. Je l’imagine en train de se faire prendre à 4 pattes par le père de Stéphane… Phoque! Ce n’était pas une raison pour lui amener du crisse de lilas! C’en est trop. Je dois agir. Pendant que tu te nettoies les tympans avec la charmante chanson que je te colle en bas du texte, je vais aller bûcher un coup. Ça va me faire du bien. Lilas attention à toi, j’arrive!









jeudi 19 mai 2011

Sans sauter le coq pis l'âne, tout en risquant de pogner le tétanos sur un clou rouillé de neuf pouces.

On est tellement mieux plus près et prêt!









Qu'en penses-tu?

Éros en technicolor.




Au hasard de mes noirs vagabondages nocturnes, une nuit de pleine lune argentée, je m’étais accroché les pieds dans ta chambre rouge. Tu m’avais remarqué, ainsi, quelques jours plus tard, je trouvai une invitation dans ma boîte aux lettres, ça me changeait des factures de papier brun. Tu me convoquais dans ta chambre rouge. J’acceptai l’invitation sur le champ doré.

Le soir convenu, à 23 heures 23, ponctuel comme une rubiconde montre suisse, j’entrai dans ton antre rougeoyante. La chambre rouge semblait déserte. J’appelai. Une fois. Deux fois. Trois fois. Mes appels restèrent curieusement sans réponse. Un divan rouge trônait à l’entrée de la pièce, il sollicitait mon postérieur, comme tu n’y étais pas, je posai mes humbles fesses sur cet invitant canapé rouge. Il était très confortable. De mon siège, j’embrassais la pièce du regard, de lourds rideaux de velours pourpres pendaient tout autour de la pièce, ces tentures camouflaient une tapisserie écarlate aux motifs cramoisis. Dans le fond de la pièce, s’étendait un immense lit défait aux brillants draps de satin rubis. La jaune lumière de la petite lampe verte s’accrochait dans le tissu de ton invitante couche satinée. Ta chambre rouge était enveloppante, cocon excitant perdu dans l’espace temps. Excitant car il y flottait un enivrant parfum de luxure. Mon regard bleu explorait toujours ton antre rouge utérin, près du lit, une jolie commode acajou, dont les tiroirs béants dévoilaient leur coloré contenu, piqua mon insatiable curiosité. Je distinguais un arc-en-ciel de textile. Je m’approchais pour mieux voir cet assemblage coloré.

Je fus plongé au cœur de ton jardin secret de dentelles. Des soutiens-gorges de toutes les couleurs pullulaient dans ce tiroir, ils côtoyaient une multitude de slips de divers modèles. Non content d’avoir satisfait visuellement ma curiosité, je plongeai mes mains dans la Vie en rose. La texture des multiples dentelles stimulaient mon épiderme comme mon imaginaire.

Je me mis à voir ton opulente poitrine dans un soutien-gorge marine, ensuite elle m’apparut prisonnière d’un soutif blanc, puis tes seins foncèrent dans mes mains pour que je les libère d’une prison maintenant noire, j’en profitai pour les malaxer, les soupeser et sentir tes mamelons durcir à travers la dentelle violet. J’appréciai aussi voir tes autres dessous : tes slips colorés m’émoustillèrent. Les jaunes, les fuchsias, les turquoises, les ocres et les mauves. J’avais sorti tes beaux seins laiteux de leurs bonnets rouges, je distinguais la forme de tes lèvres, moulées par ta culotte noire, je devinais même une zone assombrie par l’humidité de ton sexe…

Je fus sorti de mes rêveries par le bruit de ma boucle de ceinture tintant en tombant sur l’épais tapis rouge turc. J’avais le froc aux chevilles. Ma main gauche dans la dentelle du tiroir-entrepôt La vie en rose, me gardait en contact avec mes fantasmes, ma main droite bien serrée autour de mon membre tendu s’agitait frénétiquement en t’imaginant, en t’espérant et te fantasmant. Je pouvais sentir le parfum de ton antre humide. Je m’astiquais joyeusement le manche rougit par la frénésie masturbatoire. Soudain, j’entendis le froissement d’un pan de rideau de velours. Je te vis. Tes yeux bleu azur fixaient mon turgescent gland violacé. Je plongeai mon regard bleu acier dans le tien, alors que nos regards se mélangeaient pour donner un bleu électrique, le rouge sang de tes jolies lèvres m’électrocuta. J’explosai dans un puissant orgasme technicolor qui me fit voir des étoiles multicolores. Ma queue giclait de plaisir, les étourdissantes étoiles tournaient autour de moi, mon sperme blanchâtre volait dans les airs et crashait sur l’épais tapis rouge turc. Éros avait investit cet espace et avait joué du pinceau dans les pigments de mes fantasmes qui me donnèrent un orgasme en technicolor. À n’en point douter, je reviendrai dans cette chambre rouge

mercredi 18 mai 2011

Des cendres, un phénix et un retour.





Salut à toi, mon lectorat inquiet. Je suis de retour pour le meilleur et pour le pire. Surtout le pire. D'ailleurs, puisque je te parle de lectorat, je me demandais comment l'augmenter. En y réfléchissant j'ai pensé à un de mes anciens étudiants porté sur la psychanalyse qui me disait un jour en faisant de la sur-correction: Ta libide, ta libide, ta libide va te sauver!!!!! Eurêka! Ma libido rallume mes cendre et je m'enflamme comme un phénix renaissant. Ainsi, à l'instar des cochonnes de la blogosphère ( Anne Archet, Mélodie Nelson, L'effrontée pis toutes les autres) je vais introduire la luxure dans mon blog. Yéa! Attention! Ça va chauffer!