dimanche 27 septembre 2009

Bilan

Hier, c'était l'anniversaire de Flash Gordon contre-attaque. Place au bilan. Un an à t'écrire. Une année à me dévoiler. Un an à sacrer. Une année à rocker. Un an à vivre. Une année à me battre. Un an à aimer. Une année à détester. Un an à être différence. Une année, un an. Crisse! Ça passe vite!

samedi 26 septembre 2009

Fête macabre.





C'est l'anniversaire de ton blog préféré! Flash Gordon contre-attaque a un an aujourd'hui. Bonne fête Flash Gordon! Une année à écrire sur tout ce qui me touche. L'actualité en général , la bêtise en particulier, le seul et unique lutin, le rock abrasif textuellement ou musicalement, la littérature en entier, l'écriture salvatrice et la vie... Cependant, la Grande Faucheuse besogne salement et vient assombrir cette fête. Elle a très récemment cueilli deux personnalités publiques: Nelly Arcan et Pierre Falardeau.


Dans les deux cas, ça m'attriste et me laisse perplexe. La vie est si fragile. Ambivalent, j'étais face à ses deux personnalités, ambivalent je reste suite à leur départ. Je n'ai pas lu l'œuvre de Nelly Arcan. Je fuis la hype comme la peste. Hype, il y avait autour de ses livres. De plus, son personnage publique me tapait sur les nerfs. Or, son suicide me bouleverse. J'ai vu les films de Pierre Falardeau et j'ai lu certains de ses livres. J'apprécie son œuvre. Même si son personnage publique me tapait sur les nerfs, sa mort me touche beaucoup. En fait, même si j'ose dire qu'ils me mettaient les nerfs en boule, je dois dire que j'aimais leur humanité. Par humanité, j'entends contradiction et imperfection.


Contradiction. Oui! Nelly était une féministe botoxée et siliconée en talon haut qui déplorait l'emprisonnement de la femme dans une image aseptisée alors qu'en apparence elle visait la perfection de cette image lisse. Pierre, pour sa part était un paradoxe ambulant. Il pourfendait le colonialisme en acceptant le prix Molson. Ce bougre dérapait souvent dans la vaseline médiatique. Mais, c'était un grand cinéaste et un bouillant polémiste. Que retient Flash Gordon de ses deux êtres humains? La liberté. Liberté de penser, d'être contradictoire et de s'exprimer même dans le plus ultime des gestes...


Je profite de cet anniversaire pour saluer les 12 membres, amateurs de pop-corn. Je vous offre une bière! C'est bin moins plate avec une caisse de douze!
























jeudi 17 septembre 2009

Les revoilà! Sont de retour les estis d'éléphants sales! Récurrence! Quand tu me tiens!





Le lecteur attentif de cet humble blogue aura remarqué la récurrence du thème de la dette. Flash Gordon en a parlé ici et . Disons le clairement, j'ai beaucoup d'autres soucis plus importants à mes yeux que mes problèmes de cash. Cependant, il est évident que le pression qu'exerce ce manque ne fait pas de moi le gars le plus zen, surtout ces temps-ci. C'est absurde! Je travaille. Or, j'exerce mon art au service de gens qui n'ont que mépris pour mon métier et ma rémunération. Le totalitarisme emprunte toutes les voies pour écraser. Les éléphants sont des fachos en complet gris tout aussi sinistre que les bandits à cravate que dénoncent nos bon gouvernements. Ma question, comment départager les bandits des gris créanciers? Ils portent tous les mêmes costumes!

mercredi 16 septembre 2009

STM encore et toujours.





Je reviens sur mon commentaire de dimanche, histoire de le mettre en contexte pour les gens d'Influence Communication et de la STM qui viennent fouiner sur mon blog. Flash Gordon se doute bien de la réaction des grands spécialistes de la communication et des relations publiques: Un autre osti de crinké de la blogosphère, c'est sans importance! Ils commettent une grossière erreur. Avant d'être un blogueur caractériel et volcanique, je suis un usager, un CLIENT. De plus, je remarque que plusieurs personnes partagent mon humble point de vue. J'habite Mourial depuis 1999. Or, depuis cette date je suis un fidèle client de la merveilleuse Société de Transport. À chaque mois j'achète ma crisse de CAM. Il y a 10 ans je la payais 48$, belle époque! Aujourd'hui la même carte se détaille 68.50$. Une augmentation de 20$! Or, je n'ai pas l'impression que le service s'est amélioré proportionnellement, d'où ma montée de lait dominicale. En plus, voilà qu'on veut nous faire fouler le pavé des bonnes intentions, on va se retrouver en enfer en moins de temps qu'il n'en faut pour épeler ce satané mot!

La STM n'a pas encore réussi à gérer le flot de passagers lavallois, qu'on va en rajouter en allongeant le métro! Faut voir les sardines le matin sur la ligne orange. Bravo! On veut prendre le métro. Chaos à l'horizon! De plus, les multiples Société de transport ne s'entendent pas afin d'éviter l'absurdité de la double tarification... Flash Gordon ne t'a même pas entretenu des nombreuses interruptions de services
où l'on n'informe pas les usagers de ce qui se trame, des retards sur les circuits de bus, des bus fantômes qui passent pas... Bref, le service laisse à désirer et ça me désole parce que Mourial mérite mieux en matière de transport en commun. Tout comme les milliers d'usagers ont droit à un service de qualité. Quand je vois la pétillante Odile Paradis, j'ai envie d'aller en enfer, mais pas celui que me propose la STM...



Phoque le transport en commun! Flash Gordon t'invite à faire un tour de machine. Tu viens? En Hummer? Dans soucoupe de Raël? En calèche? En phoquing Bixi? En truck de vidanges? À pied on pourra philosopher, discuter et fantasmer sur Odile et son Paradis...



En attendant embarque on ira pas vite:






Souriez la vie est une beurrée de marde, pis j'en prends une grosse bouchée!



Ce matin, j'étais sous la douche. Trempé. Dégoulinant de liquide chaud. Soudain, je m'aperçus que je n'avais pas encore ouvert les robinets. Je pleurais. Je pleurais du sang. Ça fait encore mal, mais j'ai finalement ouvert les vannes. Le clapotis de la douche vint étouffer mes sanglots. Mes larmes ensanglantées disparurent sous les bénéfiques jets. Apaisé pendant quelques minutes, je m'énergisais de la chaleur de l'eau. L'eau vivifie et purifie même les plus pourris. Sortant de la douche, je trouvais Adam et Drew dans mon salon:







J'éclatai d'un grand rire flashgordonien! Ouais, tuez-moé kekun! On achève bien les chevaux, non?




dimanche 13 septembre 2009

À go je m'achète un Hummer!






La STM n'a aucun respect pour ses clients. Elle ne les informe jamais de rien. Outre sa propagande pour tenter de faire croire que son offre de services est élargie, la Société de Transport de Montréal avise mal et rarement sa distinguée clientèle. C'est une vraie honte! Ils se moquent de leurs clients! Comme j'en suis un, ça me met en TABARNAK! Le meilleur exemple de ça demeure leur site internet. On dirait qu'ils n'ont pas compris que ça devrait être mis à jour le plus rapidement possible... Me semble que ça serait le fun, on est en 2009 pas en 1999!


Je vais donc m'acheter un Hummer pour écraser la rhétorique et la langue de bois de Michel Labrecque. Il tente de rouler les usagers de la STM dans la farine d'un plan de communication vaporeux qui vise à étouffer les critiques. Flash Gordon ne peut tolérer ça! Le transport en commun n'a pas les moyens qu'il devrait avoir et n'est pas développé comme il le devrait. De plus, comme il n'est pas aussi efficace qu'il pourrait l'être, il peut difficilement combattre la voiture. Malgré tout ce que peut en dire M. Labrecque les performances de la STM sont lamentables. En plus, depuis 1999 le coût de la CAM ne cesse d'augmenter et il augmentera encore sans qu'on sente comme usager une réelle amélioration du service. Bref, la STM= caca. Je cours de ce pas m'acheter un imposant et polluant Hummer car je suis écœuré de la médiocrité du service offert par la STM. Si je trouve pas j'emprunte la soucoupe volante de Raël! J'invite tout le monde à faire ça. On pourra transformer le réseau du métro en immense parc-tunnel pour l'Halloween. On pourra y aller en char ou en soucoupe, ça risque d'être moins long et chiant qu'avec ses autobus et son métro. Vroum! Vroum! Vroum! Prout! Prout! Prout!








Paradoxe? Non, je déteste la STM encore plus!




mardi 8 septembre 2009

Tant que c'est pas une mouche à marde!



Au rayon des insultes inventées par le lutin, sa dernière trouvaille se mérite certainement la palme de l'originalité et du comique. Un beau matin ensoleillé, alors qu'il était toujours en pyjama, le lutin se tourna vers moi. Son regard brillait de malice. Son plus beau sourire éclaira son visage. Puis, c'est sorti. Lumineuse et rigolote dépourvue de méchanceté, l'expression fit mouche!

- T'as une haleine de mouche! lâcha-t-il.

Je souriais. En mon for intérieur, je me dis: tant que c'est pas une mouche à marde... Je regardais tendrement mon fils.

-Tsé, ça me remplit de bonheur d'avoir une haleine de mouche. Dis-je en faisant un clin d'œil.



Tant que c'est pas une mouche à marde!








T'as une haleine de mouche! Gnan! Gnan! Gnan!











dimanche 6 septembre 2009

Tout pour le rock!


Dure semaine pour les clowns.
J'ai le cœur bleu meurtrissures.
Je le lance dans le mosh pit de la vie pour le voir se faire piétiner, écrabouiller,
pis les rebonds et les talons sont une triste farce par rapport à sa déchirure.






Heureusement, jeudi soir dernier, au Petit Campus, Tagada Jones est venu énergiser mon cœur moribond. Foule bigarrée. Keupon aux cheveux verts, pouilleux aux cheveux bleus, barbus inconscients, métalleux connus et inconnus. Le public annonçait ses couleurs et il avait hâte d'entendre rager le groupe français.



Il faut dire que la soirée avait bien commencé. Dans le carré Saint Louis, j'avais retrouvé mon ami Pouille-Pouille, là, portés par la douceur de l'été qui file, nous avions sifflé quelques canettes de bière en devisant sur le sens profond de l'existence. L'ex-poète de l'espace, Claude Péloquin, passa devant nous, titubant un peu, sonné probablement de ne pas avoir trouvé sa place dans le firmament des étoiles du grand humaniste... Une fois que l'auguste personnage disparu, nous avons échangé quelques considérations sur les bienfaits de la fin du monde, faut bin commencer à y penser, c'est pour 2012.


Délirant sur la fin du monde et surtout sur ma faim comme ma fin, nous avons marché Pouille-Pouille et moi pour retrouver la chaleureuse atmosphère du Petit Campus. Je me tapai une autre bière en arrivant sur les lieux. De sérieux policiers inspectaient l'endroit alors qu'une gorgée rafraichissait mon gosier. Une fois que les forces de l'ordre eurent quitté la place, le groupe français investit enfin la scène. Ça faisait un bout que je souhaitais voir Tagada Jones. Je n'ai pas été déçu. Véritable bombe le groupe a littéralement soufflé le Petit Campus et son public en délire. À la deuxième toune, un sympathique mosh pit se forma histoire de dégourdir la foule endiablée. À ma droite deux hobbits tapaient du pied, en effet, Frodon et Sam semblaient s'amuser ferme. À ma gauche, une punkette à beaux seins trop jeunes pour moi se trémoussait. Malgré ses aspects faussement bucoliques, ce texte va prendre une tournure tragique. Foie de Flash Gordon!


Flasbacks émotifs: mon cœur passent sous le rouleau compresseur, il bat dans les flammes de l'enfer, on le jette comme une merde, on le crève, on le déchire, il n'est que souffrances!


Puis je l'ai vu. Mon cœur meurtri et bleu rebondissait sous les talons. Ça ne pouvait me faire mal. Pourtant cela mit le feu aux poudres! Abandonnant hobbits et glandes mammaires, je sautai sur la piste de danse au cœur du mosh pit. Je voulais récupérer mon cœur, j'en aurais peut-être encore besoin... À quatre pattes je poursuivais mon organe d'amour, je voulais me le remettre en poitrine. Un bon samaritain croyant que j'étais tombé m'agrippa par le cou pour me relever. Je résistais mon cœur venait de me glisser entre les doigts. Mon sauveur finit par me lâcher. Retour à ras le sol, j'aperçus mon organe sous le talon d'une grosse botte. Je l'attrapai fébrilement à deux mains en me relevant. Du coup, un couple de punks gays et puants me frappa de plein fouet. Projeté comme un spermatozoïde, je m'écrasai violemment sur le sol. Anéanti, sonné je tenais fermement mon cœur. Une larme coulait sur ma joue. Tagada Jones enflammait toujours la scène. Le public dansait furieusement. Soudain, du haut de ses cinq ans, le lutin m'accrocha et avec une force que je ne lui connaissais pas me remit sur pieds. Ses beaux grands yeux me fixaient tendrement. Le lutin pris la parole, le cri devrais-je dire.

- Papa je t'aime, tsé, tu me dis toujours qu'il ne faut pas se laisser faire dans la vie... Faut pas se laisser faire!

- T'as bin raison mon fils!



Il souriait lorsque je me plantais le cœur dans la poitrine. Ça battait encore. Le lutin m'avait encore sauvé! Yéaaaaaaaa! Je me laisserais pas faire! Tout pour le rock!


















jeudi 3 septembre 2009

Quelques trucs simples et efficaces pour éviter de propager la H1N1!




La grippe arrive avec son lot de désagréables symptômes. Afin d'éviter une pandémie qui pourrait atteindre la station spatiale Mir et l'explorateur de l'espace Guy Laliberté, Flash Gordon te propose quelques mesures simples, efficaces pour sauver l'humanité de ce désastre.



Premièrement, il faut éviter d'utiliser les papiers mouchoirs usagés. Mine de rien les gens avares sont déçus. Deuxièmement, il est recommandé d'éviter d'embrasser les porcs. Cette grippe dite porcine au début a décimé des porcheries entières, aussi lavez votre bacon avant de le consommer ou mieux convertissez-vous à l'islam. Troisièmement, si par malheur vous éternuez ou toussez, faites le dans le creux de vos coudes. Idéalement, l'anus est plus sécuritaire, mais vous devrez par la suite abolir les relations anales de votre vie sexuelle le temps que la grippe passe. Finalement, lavez-vous à l'alcool et débutez par votre système digestif avec des bières, whiskys, scotchs, vins et autres boissons alcoolisées, ensuite plongez-vous dans un bon bain de vodka ou de gros gin. Toutes ces mesures empêcherons cette sale grippe de faire d'autres victimes.



Sauvons Guy! Vas-y! Prépare-toi! Ensemble nous vaincrons la H1N1!





mardi 1 septembre 2009

La sagesse du lutin.












À l’aube de sa rentrée à la maternelle, je marchais ave le lutin. Soudain, le regard de l’animal se remplit d’interrogations en forme de poings.

Lutin : Papa, quand je vais aller à la maternelle, penses-tu que les filles vont tomber amoureuses de moi?

Vaurien : Certainement, bin ça dépend des filles, pis tu es adorable… ça va bien aller!

Le lutin sourit. Je serrai sa main dans la mienne. L’amour d’un enfant est inconditionnel. C’est bien la plus belle chose qui pouvait arriver dans la vie du vaurien.

Vaurien : Tsé, l’amour avec une fille c’est compliqué!

Lutin : Je sais, papa!

Vaurien : Viens on va aller écouter des vieux vinyles d’Ozzy à l’envers, il va nous donner des recettes de bonheur…