lundi 30 novembre 2009

Résurrection

Au loin, j'entends le hululement des inquiétudes de mon immense lectorat. Ta gueule la chouette! Calme toi! J'étais occupé à vivre. Je mordais dedans la vie comme un dentiste dans ton portefeuille. T'inquiète pas, je suis toujours vivant et plus que jamais. Du coup, tu remarques que le titre qui coiffe ce billet est un vulgaire hameçon. De résurrection, il n'y a point. On peut pas ressusciter un vivant. Pense-z-y! L'histoire du ti-Jésus serait pas mal moins sexy et authentique s'il s'était réveillé après une sieste de trois jours avec une libidineuse Marie-Mad-Laine assoiffée de sperme et de sang. Parlant du ti-Jésus, tu savais qu'il avait auditionné pour la job de fou du roi à TLMP? En tout cas, il s'est trouvé un job de doorman dans un bar country de Victoriaville, si vous passez Chez Bibi pour aller voir Cayouche vous pourrez le saluer avec grâce... Grâce aux Wampas je sais que Dieu existe, je te quitte, prenant des croquées de vie je vais danser!












dimanche 22 novembre 2009

Bloguons léger, citons Bataille!

''Mais pour celui qui l'éprouve, la passion peut avoir un sens plus violent que le désir des corps.''
Georges Bataille





Cette petite citation résume ma relation à l'autre. Je me rends compte que je vois la beauté dans l'esprit, dans l'âme de l'autre. Évidemment, je reste sensible au corps, cependant l'esprit et l'âme sont aussi important pour moi. En fait, l'esprit m'émoustille autant que le corps! Or, il arrive qu'on peut être trompé tant par le corps que l'esprit... La nuit m'enveloppe comme un bodybag, froid et vide de vie, j'en viens à me demander ''Si l'union des deux amants est l'effet de la passion, elle appelle la mort, le désir de meurtre et de suicide.'' (encore Bataille) Crisse! Il y en aura pas de facile!












Titre paraphrasé d'un libellé déniché dans les profondeurs de la plus sympathique cour à scrap du Québec: Une Bière chez les fous!

Beau samedi de novembre!





Salut à toi cher lecteur! Tu l'as remarqué dans mon billet précédent, Flash Gordon (ton blogueur favori) est un tantinet exaspéré par la grippe. Ce qui m'horripile encore plus c'est le délire entourant le vaccin. Bon! Les aiguilles ne dérougissent pas faisant baver d'envie les junkies de Wemontachi. Là c'est au tour des malades chroniques, des enfants traumatisés par le Père Noël, des nains de jardin et des morts. Oui! Les morts! Le bon ministre TrouDuc ne veut prendre aucune chance avec cette effroyable pandémie, les morts seront vaccinés! On ne badine pas avec une grippe postale! Ainsi, des équipes de défossoyeurs besognent déjà à libérer les cadavres des cimetières de la Belle Province. Des infirmières nécrophiles formées en Transsylvanie ont les crocs chargés de vaccins et s'apprêtent à débuter leur travail au son tonitruant de la musique de Rob Zombie. C'est dans cette atmosphère mortuaire que je pensais à Jeanne-Claude décédée cette semaine. Le lutin avait été invitée à une fête chez un ami de sa classe. La délicate mission d'emballer le cadeau incomba à l'intrépide Flash. J'aurais voulu être Christo! Crisse que je suis mauvais pour emballer des estis de cadeaux. Heureusement! Les gens croiraient certainement qu'il avait été empaqueté par l'enfant de cinq ans... En plus, j'ai pensé à la longévité de ce couple mythique. Tabarnak! 51 ans! C'est du solide ça! Du coup, je me demandais si le temps était venu pour moi de cesser de batifoler. Je voulais trouver ma Jeanne-Claude. J'aimerais être emballé! À l'image d'un politicien mou, flasque et frisé, j'étais prêt, prêt pour l'amour, j'étais! Or, de l'amour les enfants en ont pour le Père Noël. Cependant comme ils viennent après les morts dans la liste de vaccination gouvernementale, ils seront vaccinés seulement après les fêtes. Qu'à cela ne tienne! L'Association des Pères Noël de la Province de Québec rappelle à ses membres de bien désinfecter tout leurs membres afin de ne pas contaminer les bambins et leurs mères. Heureusement, l'alcool fait des miracles. Oublie le lait et les biscuits pour le Père Noël. Laisse lui plutôt une bonne bière pis un langue de porc! Autant que possible, pas un porc-épic, ces petites bêtes là se mange cru et pas seulement la langue. Parlant langue, j'ai passé l'après-midi à corriger des examens et ai commencé à rentrer des notes, ensuite je suis passé chercher le lutin à son party rave de maternelle. Arrivé dans notre caverne, nous sommes entrés dans l'univers de deux drôles de pistolets. Sol et Gobelet occupe une place particulière dans mon cœur. Z'ont été la première porte ouverte sur l'imaginaire, sur la puissance des mots, sur le puissant imaginaire des mots, les mots puissamment imaginaire... J'ai eu l'impression de partager un immense joint avec mon lutin de cinq ans! Le lutin et le vaurien ont tripé solide! Surtout pendant l'épisode nos deux comparses décident de vivre à reculons! Jouissif! Subversif! Une telle émission ne serait plus diffusée de nos jours! Nos deux clowns de service vivent donc à reculons, ils reviennent dans le temps. Ainsi, lorsque le gros Pied-à-Terre vient chercher le loyer, Gobelet lui annonce qu'ils vivent à reculons. Donc, c'est lui qui leur doit de l'argent! Très fort! Tu vois cher lecteur, l'imaginaire fait changement de la triste réalité que l'on propose trop souvent aux enfants. Je n'ai qu'une chose à déclarer! Vis à reculons! Recule dans la vie! Vive l'enfance! Sois bébé! Retrouve le sein maternel, retourne d' tu viens, grouille et danse dans l'utérus, c'est le boogie du fœtus. Soudain, comme par hasard une séparation te frappe une partie de toi se roule en boule et joue à l'ovule alors que l'autre zoïde part joyeusement fouettant de son flagelle... Pis là? Que se passe-t-il? Qui es-tu? D'où viens-tu? Tu n'existes pas! Tu es le fruit de mon imagination! Toi, oui! La pandémie non! Si c'était le cas j'eus imaginé une pandémie plus sexy, genre pandémie de baisers, pandémie de panda bandé sur toi, pandémie d'anémie, pandémie d'Érick Rémy, pandémie éthylique de plaisirs lubriques, pandémie de pandémie sans demi mesure, pandémie de vie même si on doit en crever! Santé! Attention aux aiguilles! Sans t attention aux faues d'orthographes! Sans thé! Attention à la bière, on la mène au cimetière!

Tiens choisis ta version préférée! C'est un cadeau!













Santé les crottés! Santé les désaxés! Bonne bière chez les fous!

lundi 16 novembre 2009

Crisse de grippe!




Ma paternité a la grippe H1N1, mon hétérosexualité tousse, ma virilité morve, j'éternue ma lassitude à la face de ce monde. Les factures virales se propagent plus rapidement que les paiements vaccins. Les oiseaux ont la grippe. Les enfants grippés se roulent dans leur jus nasal. Les punk grippent le crisse de virus. Le virus est grippe. Ma sœur est grippe. Ma mère est grippe. Ton frère est grippe. Ton père est grippe. Le Québec est grippe. Tout est grippe! Grippe un jour, grippe toujours...


Je me crache dans les mains et ne compte pas les laver... Sais-tu ce que tu peux faire avec ton Purell?







Stu clair? Veux-tu serrer la main de Flash Gordon?




dimanche 15 novembre 2009

Humble réflexion dominicale.




Il est plus facile de se gratter le cul que le cœur.
Francis Picabia





Aussi, il est plus facile de voir la mousse de nombril dans celui de son prochain que dans le sien. Comme on ne remarque pas la poutre qu'on a dans l'œil la confondant avec une paille. As-tu pensé aux cyclopes anaux? Évite de te mettre un doigt dans l'œil tu récolteras de nauséabondes échardes qui s'infecteront et te conduiront à la morgue où tu risques d'attraper la H1N1... En route vers la morgue, Flash Gordon s'éloigne de son sujet: l'amour. Or, beaucoup trop de gens disent je t'aime en se torchant.