mardi 28 avril 2009

Tranche d'enfance.









Dans les profondeurs de ma mémoire, aux confins du royaume des souvenirs d'enfance flashgordonnienne, au tournant d'une courbe dans le rang St-Joseph à St-Luc-de-Vincennes, sur la terre de mon grand-père, dans sa maison, à l'étable, dans la grange, dans les champs, dans le bois, elles s'éparpillaient et s'épanouissaient sur ce territoire sauvagement et faussement bucolique, les pantoufles de phentex avaient envahi mon enfance. C'est de sa faute! Place à la création!


L'enfance, règne du phentex

L'hiver régnait dans le rang St-Joseph. Il avait neigé abondamment au cours de la nuit. On ne distinguait pas le ciel de la terre dans cet univers agité et blanc. Le jour se leva alors que nous enfilions ma sœur et moi les pantoufles en phentex que Gran'Ma avait tricoté. Le poêle à bois du salon, alimenté par mon grand-père chauffait la maisonnée, on entendait faiblement la radio provenir de la cuisine. Nous avancions vers ce son. En débarquant dans la cuisine, nous aperçûmes Yvon, notre grand-père, roulant une cigarette tout en avançant vers la bouilloire pour transformer l'eau en café avec sa tasse magique. Vêtu de son éternelle camisole blanche, ses larges épaules m'impressionnaient, il remplit sa tasse. Plus surprenant encore, c'était le seul adulte que ma sœur moi connaissions qui se levaient avant nous! Il marcha jusqu'à la fenêtre, la neige avait cessé. Il prit bouffée de cigarette, puis une gorgée de café instant.


Ses pantoufles de phentex, à lui, étaient d'un vert irlande éclatant et d'un rouge pompier. Celles de ma sœur épousaient ses pieds laissant croire qu'ils étaient rose nanane et bleu poudre. Les miennes étaient les plus belles. Le bleu électrique marié au lime fluo irradiait le plancher froid de la cuisine. Sur le bord de la porte, une immense boîte de carton contenait le fruit de l'intense tricotage de Gran'Ma. Palette d'artiste le carton contenait une multitude de couleurs: vert nasal, jaune moutarde, orange brûlé, bleu police, noir nocturne, blanc sale, rose balloune, orange radioactif, brun fécal, rouge passion, magenta vivant, cobalt surnaturel... Il y avait assez de phentex là dedans pour se tricoter un immense et artificiel troupeau de moutons panurgiens qui ferait déborder n'importe laquelle des rivières québécoises.


Pendant que mon regard rêveur s'était attardé sur le carton à savates multicolores, notre grand-père avait terminé sa première cigarette du jour. Il se retourna nous regarda sans mot dire puis mit la table pour que nous petit-déjeunions. En deux temps trois mouvements, Gran'Ma apparut dans la cuisine pour nous faire des doigts de rôties au beurre de pinottes et au caramel. Nous raffolions des doigts de rôties, comme si la saveur était multipliée par le nombre de morceaux de toasts. Nos mains adhéraient aux verres de lait que nous portions à nos lèvres d'assoiffés. Gran'Ma fumait une cigarette tout en tricotant une énième paire de pantoufles aux hallucinantes couleurs. Yvon avait revêtu une chemise de travail, manteau, tuque, foulard et il avait mis des gants et des bottes en phentex brun avec semelles de cuir, il sortit dans le matin blanc immaculé.


Tchic! Tchic! Tchic! Tchic! Les aiguilles à tricoter de Gran'Ma s'entrechoquaient alors que le vrombissement du tracteur faisait trembler la maison. Notre grand-père déneigeait sa cour avec un tracteur sur lequel était monté une pelle hydraulique. Il ne niaisait pas avec la neige. Cigarette au bec, Yvon maniait sa pelle comme d'autres manient le bistouri. Dextérité et finesse qualifiait son style de déneigement. Il fumait au même rythme que son tracteur. En moins qu'il n'en fallait à Gran'Ma pour tricoter une de ses légendaires pantoufles en phentex, notre père grand avait déneigé son immense cour. Il gara son tracteur et en descendit pour pelleter la neige sur l'immense galerie qui longeait la maison sur deux côtés.


Yvon terminait sa besogne lorsque nous pointâmes nos binettes dans la froidure de cette journée post-tempête. Nous portions nos habits de ski-doo ainsi que nos mitaines, tuques et foulard de phentex. En effet, l'abondante production de Gran'Ma ne se limitait pas qu'aux pantoufles. Vêtus ainsi, ma sœur et moi étions des aventuriers de la traîne sauvage! Quand notre grand-père rentra dans la maison en nous criant de faire attention nous avions déjà ramassé notre fusée vers l'aventure: la traîne sauvage!


Nous tirions le traîneau dans le chemin qui conduisait à l'étable et la grange. Habituellement, il y avait le chemin de neige était tapée pour s'y rendre, mais là, nous faisions la trail puisque les premiers à l'emprunter. Rendus près de la grange, ma petite sœur et moi bifurquâmes pour aller derrière cet immense bâtiment de ferme. Notre progression était difficile, la tempête avait laissé plus de 30 centimètres de neige sur St-Luc-de-Vincennes et nous marchions dans ce blanc bourbier. Arrivés derrière la grange, on regardait la pente qui descendait vers la petite rivière qui ne gelait jamais parce que trop vive.


Je m'installai devant et ma sœur s'assit derrière moi, d'un bond, nous épousions la pente à une vitesse folle sur la traîne sauvage. ShShchchchchchchiouuuuuuuuuuuuuu! Petite poudrerie derrière nous. Véritable fusée la traîne nous amena, à ce qui nous paru la vitesse de la lumière, au bas de la pente à quelques mètres de la rivière. Wow! Quelle descente! Nos sourires ahuris montraient bien tout le plaisir que nous avions eu à glisser à vive allure. Nos cœurs battaient la chamade alors que nos bottes s'enfonçaient dans la neige afin de gravir la côte pour recommencer. Essoufflés, mais excités à l'idée de vivre d'autres enivrantes sensations, nous nous installions sur notre fulgurante monture. Cette fois-là, ma petite sœur occupait la place avant et moi derrière je m'agrippais à sa taille. Puis, tout s'est passé très vite. Trop vite.












Nous glissions avec un plaisir certain vers notre destin! Sortant de la rivière, deux énormes blobs, se dressèrent devant nous, barrant notre chemin et gâchant notre plaisir. La petite se mit à hurler. Un cri effroyable accompagnait le sien, ça me prit deux secondes pour réaliser que je criais aussi! Haaaaaaaaaaaa! Les deux monstres avancèrent dans la neige. Les blobs étaient d'affreuses masses difformes, qui rampaient en bavant de l'acide. Paternel blob était verdâtre alors que Maternelle blob se présentait dans une forme rougeâtre. Puis, le devant de la traîne sauvage frappa le gros bide du Paternel blob, le choc fut tel que j'en perdis mes bottes en revolant quelques mètres plus loin. Sonné, je fus.


Je repris conscience et vis le blob vert digérer notre traîne sauvage alors que le blob rouge approchait de ma sœur pour lui faire subir le même sort. Sans penser, je me relevai pour foncer sur la Maternelle blob. La neige était froide, je n'avais plus mes bottes aux pieds. Heureusement j'avais gardé mes pantoufles de phentex qui illuminaient étrangement la neige à chacun de mes pas. Je me ruai sur la chose rouge les pieds devant. Lorsque mes savates atteignirent la poitrine du monstre une éclair jaillit de ce contact. Shazaaam! L'horrible agresseur de ma petite sœur recula sous le choc! Le blob rouge cogna le vert qui se retourna pour éructer notre traineau. Le Burp s'évapora dans un nuage toxique de fumée grise et verte. Penché sur ma petite sœur, je ne me préoccupais plus des deux monstres qui revenaient vers nous comme deux affamés approchent d'une poutine au cap de saucisse. Ma sœur bien-aimée semblait dormir comme un bébé, dans un inquiétant état de béatitude et de confort. Je passais tendrement ma mitaine sur ses joues roses. Je sentis une chaude odeur fétide sur ma nuque recouverte de phentex. Je me retournai furtivement pour tomber nez à nez avec l'hideux Paternel blob. Son énorme et effrayante bouche s'ouvrait afin de m'avaler. Je vis une étrange lumière envelopper mon cou et soudainement irradier. Vif comme l'éclair je dénouai mon foulard et le lançai dans la gueule béante du sale monstre. '' Tiens mon TABARNAK! Gâte-toi'' C'était la première fois que je sacrais de ma vie! Content et fier de lui le Paternel blob se mit à mastiquer mon écharpe de phentex avec un plaisir évident et un inconscience flagrante. Inconscience? Oui! En moins de temps qu'il ne le faut pour réciter un Notre Père, la chose verte explosa comme une grenouille qui veut devenir bœuf. Schchpourrtttzzzz! Dans un bruit disgracieux ses lambeaux de chair fumante et verdâtre retombaient autour de nous. La Maternelle blob la bouche ouverte de surprise reculait pour retourner à la rivière. Le monstre rouge avait presque atteint la rivière lorsque je partis à sa suite. ''Criss de tas de marde! Tu l'emporteras pas au paradis'' Dis-je rageusement. C'était la deuxième fois que je sacrais, cette vilaine habitude n'allait plus jamais me quitter. Le gros derrière du blob rouge plongeait dans l'eau froide de la rivière. J'arrachai la tuque de sur ma tête en la roulant en boule. La bouche ouverte du monstre, panier de basket, dans lequel je lançai ma tuque de phentex. Boulezaille! Surpris, le monstre tenta de recracher le bonnet mais il était trop tard. Alors que son gros corps rouge et difforme coulait dans l'eau, la chose éclata comme une balloune rouge. Une immense vague m'aspergea en me projetant dans la neige blanche. Sonné, je fus encore.


À mon réveil dans la froide neige blanche, l'angélique visage de ma petite sœur était au-dessus du mien. Son doux regard brun m'observait. ''Où as-tu mis ton foulard et ta tuque frérot? Grand Pa et Gran'Ma seront pas trop contents...'' Dit la petite en me remettant mes bottes frigorifiées. ''Sont avec la traîne sauvage sœurette. On l'a échappé belle'' Dis-je en regardant la rivière curieusement très agitée. Nous retournâmes à la maison de nos grands-parents. Arrivés dans la chaleureuse maison, je racontai comment nous avions éviter une noyade certaine en quittant la traîne sauvage en cours de descente. J'expliquai mes vêtements mouillés et la perte de mon foulard par ma vaine tentative de récupérer notre traineau. Ils crurent tous à ce pieux mensonge.Tchic! Tchic! Tchic! Tchic! Les aiguilles de Gran'Ma s'entrechoquaient, elle terminait mon nouveau foulard. Yvon regardait son royaume à travers le fenêtre givrée en fumant et buvant une tite cinquante tablette. Ma petite sœur sirotait un verre de lait 3.25. En mangeant un excellent et légendaire biscuit au beurre de pinottes, je savaits maintenant une chose importante: Écœure pas le phentex! Il règne sur l'enfance!


-Fin-



Trame sonore pour un souvenir d'enfance!






Il pogne dans les dents celui-là, tel un gros bol de pop-corn hallucinogène! Sois poli, si t'es pas joli!








dimanche 26 avril 2009

Bon dimanche! Pop corn rose!

Noam Chomsky Pictures, Images and Photos



Je suis avec Reine Malo, nous mangeons des pogos. Je caresse ses fesses de pécheresse alors que nous allons à Los Angeles. Je rêve d'y habiter, elle veut me décapiter. Reine aime la Cité des Anges, je préfère le canal de Soulanges. Mon coeur fait tic tac et elle embrasse Franck Black qui faisait pipi dans l'oreille de Chomsky.






Billet de pop corn rose! Ça pogne entre les dents! N'est-ce pas?


jeudi 23 avril 2009

Bon débarras!

Le CH est enfin éliminé! Je le sentais depuis le début. En fait, la défaite était arrangée. C'était pour que je puisse acquérir le Centre Bell et les Glorieux à un prix moins élevé, la fin justifie les moyens. Je vais l'avoir mon club pis mon aréna! Yéaaaaa!



Pourquoi le Canadiens a-t-il perdu? Parce qu'il n'avait pas faim. Ça prend une faim de loup pour gagner.


lundi 20 avril 2009

Esti! Je suis pas fait pour être un adulte!

Flash Gordon est un étrange étranger partout où il se trouve. Ce bizarre sentiment d'altérité je l'ai dedans mon bedon depuis mon plus jeune âge. Ça doit être pour ça que:










Me semble que c'est clair... non?

dimanche 19 avril 2009

J'aime les cons! Vive Jacques Villeret!




LYES! Ça fait du bien!







Jouissif! Bon début de semaine! François Pignon est le roi!

Il me pompe l'air!

La saga continue!











Un exemple comme celui-ci démontre bien que les journalistes tournent les coins ronds lorsque vient le temps d'informer le bon peuple. On voit clairement que les sources de ce journaliste sont taries comme les eaux de l'Amazone sont potables. Si ça n'avait pas été le cas, il aurait mentionner que Flash Gordon a pris une grosse Molson avec Georgie boy . Tout ça pour te dire que j'ai bouclé le deal à la terrasse Létourneau sur Ontario. Ça coûte cher de grosse Molson ces affaires-là! J'ai fait comprendre à Georgie boy que ce serait moi le boss. Donc, quand je lis que le Sénateur veut s'en mêler, je ris dans ma barbe. Il me pompe l'air le Sénateur! Pas de chance! Flash Gordon frappe! L'oncle Georges tombe au combat. Flash remporte la mise! C'est lui le boss!


Autographs Serge Savard Pictures, Images and Photos





Si j'obtiens le succès escompté avec le CH, je ressuscite les Nordiques pis Badaboum. On va rocker Québec avec des projets délirants. Ils en ont besoin comme les africains de condoms! De plus, la rivalité Canadiens-Nordiques va enflammer la 20! Les bar de danseuses et l'économie de la poutine vont fleurir aux rythmes des affrontements qui recommenceront à déchirer les familles comme une question nationale.




Badaboum Pictures, Images and Photos





Remplis moi la boîte à suggestions!










jeudi 16 avril 2009

Elle brûle toutes les lèvres, enflamme tous les claviers, la question qui anéantit : est-ce que Flash Gordon a vraiment acheté le CH?





Alors que Mourial devient hockey, Flash Gordon souhaite la défaite des Glorieux!












Je sais! En tant que nouveau proprio de l'équipe je devrais espérer que MON équipe se rende le plus loin possible dans les séries pour engranger le plus de $$$$ possible. Cependant, tu l'as peut-être remarqué, il arrive que ce satané Flash Gordon soit à contre-courant. En fait, je savais même pas qu'il y avait un courant...

Je souhaite une défaite rapide du BleuBlancRouge afin de procéder à des changements. J'ai pensé nommer René Angélil directeur gérant, Guy Laliberté comme entraineur et changer les couleurs de l'équipe. Tanné du bleu blanc rouge... De plus, je veux que la soirée inaugurale du Centre Bell soit un succès. Faut dépoussiérer ça cette organisation là! On veut que ça rock! Faut que ce soit sexy!

En attendant, je reçois pleins de suggestions pour améliorer l'équipe, c'est bon. Cependant, j'attends toujours tes idées pour le pestak d'ouverture! Merci! Nous vaincrons!




lundi 13 avril 2009

Phoque! La résurrection, c'est épuisant!

Flash Gordon est mort! Vive le Flash! Flash a ressuscité... Phoque Flash! C'est fatigant cette affaire-là! Surtout quand tu viens d'acquérir un club de hockey et un amphithéâtre et que tu ne cesses de penser à son inauguration qui sera magistrale et spectaculaire. Wd-40 sera la tête d'affiche, cependant, en attendant cet incroyable moment, je tente de ressusciter d'autres criss pour qu'ils participent à l'événement...


Bashung m'a confirmé sa présence!






Lux Interior m'a promis de faire quelques versions françaises de son répertoire!






J'ai offert à Sid de fair un duo avec Claude François!






Joe Dassin ne cesse de me harceler pour venir enflammer les planches avec NOFX au Centre Bell en ouverture du pestak...





J'ai une foule d'idées pour bonifier l'utilisation du Centre Bell et du Canadiens. As-tu d'autres suggestions pour Flash Gordon? Les insultes peuvent aussi faire office de recommandations...


Voilà! La résurrection bien que fatigante permet de se libérer de son enveloppe corporelle. Pense-z-y!






Les western spaghettis sont fabuleux! Il y aura des projections tout les mardis après les matchs du Canadiens!













dimanche 12 avril 2009

Scoop!

Il était temps! Le chat sort du sac! Il n'est pas Flash Gordon!







Après des années à tenter de se faire passer pour ton humble serviteur. Gordon Brown confesse finalement qu'il n'est pas moi. Enfin! Entre temps, j'ai bel et bien acheté le Canadiens et le Centre Bell. Je t'offre le scoop à toi, mon lecteur. Les offres d'achats de Guy Laliberté, René Angelil et tous les autres ne faisaient pas le poids à côté de celle de Flash Gordon. De plus, les projets pour l'inauguration du Centre Bell vont bon train. Tchou! Tchou! Tchou!


Outre la bière à o,75$, le popcorn gratiss. L'association des suceux et suceuses du Québec offriront une fellation aux 5000 premiers spectateurs. En plus, les Producteurs de Cannabis de la Montérégie prévoit lancer des pétards dans la foule! Faisant faire un tour de piste à leurs mamelons, les danseuses topless de la Gaspésie démontreront leurs talents. Les fakirs de Centre-Sud jongleront avec des aiguilles en charmant les serpents du show-biz québécois. Les cracheurs de feu le péteront alors que les danseurs du 281 se déhancheront pour charmer le publique féminin. Par souci de faire un pestak familial, Annie Brocoli a décidé de montrer ses fesses à tout les spectateurs entre 7 et 77 ans. Un groupe rock mystère sèmera la joie dans le cœur des Québécois, Flash Gordon organise ce grand spectacle inaugural mis en scène de Pouffe au centre Bell! Choisis vite ta place!




Bell center BMP Pictures, Images and Photos





SCOOP! Wd-40 se prépare à clôturer la soirée par un grand concert marathon pour étrenner l'endroit en mon auguste présence ainsi que devant les spectateurs qui réussiront à dénicher les billets à l'astronomique coût de 5$. Les joueurs du Canadiens seront aussi de la fête. Ils offriront leurs corps d'athlètes aux périls du bodysurfing et aux affres d'une vie dissipée par les psychotropes et les amours éphémères. Imagine: Koivu apprenant le français tout en flottant sur une mer de bras tendus à la gloire et aux plaisirs du rock! Carey Price noyant ses échecs dans des barils de Boréale rousse pendant que les frères Kostitsyn laissent leurs narines skier dans la poudreuse aux risques de se blesser dans ces pentes enneigées. Tout ça pour toi! Tout ça pour rapprocher le CH du bon peuple! Tout ça pour plus de folie! Tout ça pour la liberté! Tout pour ressusciter! Tout pour le rock!









Si tu as d'autres suggestions pour ma prise de possession du Canadien et du Centre Bell, tu sais quoi faire!










Bon, Pâques astheure...



Ça fesse tout de même comme image et symbole!






Le lecteur assidu se rappellera de mon amour démesuré de la fête de Noël. Je ne peux peux pas dire que je raffole autant de Pâques. Cependant, je ne peux m'empêcher de me poser certaines questions. Pourquoi les catholiques vouent-ils un culte à un supplicié? Jésus était-il un Québécois? Qu'est-ce qui serait arrivé si Ponce Pilate ne s'était pas lavé les mains? Quelle est la couleur de la résurrection? Est-ce que le criss de jambon est obligatoire dans un repas pascal? Est-ce péché de rester tout nu le dimanche de Pâques pis de chanter des chansons cochonnes? Pourquoi n'y a-t-il pas de ti Jésus en chocolat? Me semble que ça changerait des ostis de lapins, des tabarnaks d'oeufs, pis des personnages comme Spiderman, Madagascar, Dora, Pamela Anderson pis Madonna en chocolat... En tout cas, à tout le moins, c'est congé demain!










mercredi 8 avril 2009

Bière à 75 cents!





Deux nouvelles commandites au centre Bell!










Suite à mon offre d'achat du Canadiens deux microbrasseries fort sympathiques ont offert de noyer le centre Bell de leurs divines bières, alors que Flash Gordon sera le nouveau proprio du temple du hockey à Montréal. Il n'en tient plus qu'à Georges d'accepter ma savoureuse proposition. Nous vaincrons!




mardi 7 avril 2009

J'achète!






C'est à vendre! J'achète! Avant chaque match, on fait une lecture de poésie au lieu de l'hymne national... Pis la bière à 2.50$, le popcorn gratisss, le Centre Bell résonne aux sons de groupes francophones, pis Saku apprend le français avant de décrisser.



p.s. J'ai du p'tit change dans un pot pour le premier paiement, j'accepte les chèques, visa, master, american excess pour le soutien à ce beau projet. Dépêche toi! J'ai jusqu'à jeudi pour faire mon offre!







lundi 6 avril 2009

Réflexion d'un miroir montrant Cocteau nu avec Dieu, Foglia et Madonna telle une vierge touchée par la première foi avec une cuillère athée.


Le petit Jésus est l'ami de Flash Gordon.

Le grand Flash Gordon est l'ami de Jésus.





Aujourd'hui si je t'entretiens de foi, d'Église et autres détails de la vie, c'est de sa faute. J'ai un souvenir bien net du jour où j'ai cessé de croire. J'étais en quatrième année, je ne sais plus trop pourquoi nous y étions, mais on se trouvait à l'église. Alors que nous devions faire une prière, je fantasmais sur la bouche d'Annie. C'était la plus grande de la classe et elle possédait déjà une poitrine à faire damner un saint. De plus, sa bouche était pour moi la porte du paradis dans lequel je souhaitais m'engouffrer. Alors qu'un amen résonnait dans l'église vide, mon regard libidineux se posa sur ses lèvres. Déconcentré, dissipé, je ne suivais plus la cérémonie de sorte que j'étais debout, perdu sur la lèvre inférieure de la grande Annie, alors que tout mes compagnons de classe étaient agenouillés. Je fut vite repéré par la sympathique, mais très ferme Marie-Ange, professeure et surtout religieuse. Sa main aussi forte que sa foi se posa sur mon épaule et je m'agenouillais afin de prendre le rang. Soudain, je fus frappé d'un coup de cuillère athée! BING! Visions hallucinantes du ti-Jésus embrassant la grande Annie, du Saint-Esprit triturant ses mamelons et de Dieu jouant du crucifix sous son africaine djellaba bigarrée. Qu'est-ce qu'ils venaient foutre avec l'incarnation de mon ultime fantasme féminin? Salauds! Sainte Trinité de mes deux! Du coup, je compris la faiblesse de la chaire et perdis la foi comme d'autres perdent leur virginité avec une violence inouïe. Mon âme saignait, hymen perforé d'athéisme naissant.


La naissance de mon athéisme ne m'a pas empêché de devenir un peu plus tard un servant de messe. Ironie! Cependant, je n'ai sévi qu'à seulement deux reprises. Je n'avais pas le rythme chrétien, j'ai sonné la clochette au mauvais moment deux fois plutôt qu'une! Le curé en a perdu son latin et a sacré un bon coup! Tabarnak! Le catholicisme c'est du show-biz! Faut que ça punch! Ma carrière dans le show-business s'est arrêté au même moment que ma foi disparu dans un flux de sang virginal.


L'adjectif virginal m'amène à te parler de Madonna. Un de ses premiers grands succès demeure sans conteste ''Comme une vierge''. Cette merveilleuse chanson contamina le monde au moment même où j'entrais fiévreusement dans l'adolescence comme au secondaire. La diva de la virginité savait déjà manier les images chocs. Puissante mélangeuse, la chanteuse faisait un véritable lait frappé avec l'iconographie religieuse et l'imagerie sexuelle. Cette fausse vierge, madone de la culture pop, tente aujourd'hui de se refaire une virginité en adoptant de petits africains comme l'Église anciennement le faisait en demandant à ses ouailles d'avoir une pensée et une bonne action pour les pauvres de l'autre bout du monde.


D'ailleurs, la position de l'Église sur l'Afrique est très révoltante. Cette institution déconnectée du réel ne cesse d'avoir des idées dogmatiques horripilantes. Outre le fait d'avoir une position immorale et amorale, elle n'a rien d'autre à offrir qu'un ramassis de dogmes obsolètes appuyés sur un foi d'un Dieu d'amour et miséricordieux. Pour l'athée que je suis, il ne voit pas comment il pourrait avoir du respect pour une telle institution. Les positions rigides de l'Église sur pleins d'enjeux sociaux et moraux ne pourront ramener des brebis égarées, comme Flash Gordon, dans son giron. Je suis heureusement perdu!

Malgré ces égarements, je continue de réfléchir comme un miroir. Or, j'aperçois Cocteau aux confins de l'Absurdistan, le poète nu brandit son gland en hurlant: ''La poésie est une religion sans espoir!'' Ahuri par cette déclaration, je continue à m'adonner à ma gymnastique textuelle. Triple pirouette! Flash Gordon retombe sur ses pieds. Il te sourit et t'offre une lumineuse chanson divine.








Pour les commentaires tu sais quoi faire. Pour l'enfer, c'est la première porte en bas. Pour t'apostasier adresse toi à l'Archevêché. Pour t'extasier reviens lire Flash Gordon!