dimanche 9 mars 2014

Un lonesome cow-punk et son fils.








L’autre jour, j’étais en char avec l’héritier de mon indestructible bagage génétique. On jasait en écoutant de la musique. Quand on est en auto, on discute. Ce sont toujours de beaux moments père-fils. Ce jour-là, après avoir joué aux devinettes,  aux charades et s’être virilement invectivés, le lonely boy des Black Keys est parti. Mon lutin de fils adore cette chanson! Comme il n’est pas dépourvu ni d’intelligence et de curiosité, il se et me questionne.

Lutin que j’aime d’amour : C’est quoi lonely papa?

Ton Flash Gordon d’amour : C’est seul, solitaire... ça peut être perdu aussi...

Lutin en feu : C’est une chanson triste!?!?!?!?!

Ton Flash Gordon incandescent : C’est triste d’être seul? Toi Lutin quand tu joues
du piano ou t’amuse seul dans ta chambre, es-tu triste?

Lutin perplexe et hésitant : Non...

Ton Flash souriant : Bon! Tu vois! C’est pas triste!

Lutin rayonnant appuyant sur repeat : Cool! On l’écoute encore!

Puis, la chanson a recommencé! On a chanté en chœur!

Oh, oh-oh I got a love that keeps me waiting
Oh, oh-oh I got a love that keeps me waiting
I'm a lonely boy
I'm a lonely boy
Oh, oh-oh I got a love that keeps me waiting


Oui! La vie peut être fantastique. Yéa!