lundi 29 juin 2009

Some like it hot!




Hier soir, comme ton blogueur favori était frappé par la grippe H1N1, il décida de se coucher tôt pour vaincre le malin. Vers 8h30, Flash Gordon se retrouva donc dans son lit pour lire un peu. Je te reparlerais de ce que je lisais. À 9H pile, j'en pouvais plus. Hop! J'éteignis la lumière. Bonsoir! Bonne Nuit! Or, je faisais de la fièvre. J'étais chaud, brûlant. Incapable de dormir, je me levai pour essayer de baisser ma température. Vers 11h30 toujours aussi hot, je me décidais à prendre ma température. Or, le seul thermomètre disponible chez moi était le thermomètre électronique mais surtout rectal du lutin... Prenant mon courage à deux mains, mais surtout enduisant l'objet pointu d'une épaisse couche de gelée de pétrole, respirant profondément, j'enfonçai le l'appareiloù il mesurerait mon degré de souffrance. Il était planté entre mes deux fesses, j'attendais, j'attendais, biip! biip! biip! biip! Sonna le thermomètre comme une minuterie en cuisine. J'étais cuit! Je ne croyais pas si bien dire. Phoque! 40 degrés! Crisse que je suis hot! Trop! Je me jetai rapidement dans un bon bain d'eau tiède pour faire baisser cette inquiétante température. Alors que je macérais dans l'eau, je réfléchissais: est-ce que la grande faucheuse revêtirait un simple costume de banale grippe pour trucider ton fantastique héros? Non! Flash Gordon a l'esprit de contradiction! Il se révolte. Personne n'est parfait!










dimanche 28 juin 2009

Fin de semaine grise et grippe H1N1.






Salut à toi fidèle lecteur! La mort rôde toujours. Michael et Farah peuvent en témoigner. Dans mon cas, elle a pris la forme d'un week-end gris où la grippe H1N1 comme le renard s'est glissée dans le poulailler pour bouffer le coq. Qu'à cela ne tienne! Flash Gordon a loué quelques films québécois afin de mourir cultivé. Je t'offre en vrac mes impressions de ces films. Borderline, Truffes, Les cavaliers de la canette et L'avis d'un fou.





Borderline est une adaptation des romans de la fantastique Marie-Sissi Labrèche. J'ai beaucoup aimé les romans. Ça partait mal pour le film. J'ai été agréablement surpris, malgré que j'aie trouvé la littérature nettement supérieur au cinéma. Lyne Charlebois a fait du bon boulot, on reconnait son style. D'ailleurs dans une des scènes du film on reconnait le procédé qu'elle avait utilisé pour le clip Opium de Daniel Bélanger. Isabelle Blais démontre une fois de plus son indéniable talent. Non, le problème est ailleurs. Grâce au style et à l'humour de Marie-Sissi, les romans réussissaient à montrer les fleurs dans la mer de mégots écrasés alors que le film fait un gros plan sur les botchs de cigarettes. Comme si on avait réussi qu'à transposer la détresse et la tristesse sans la beauté...






Parlant de beauté, Truffes est un crisse de beau film. Une œuvre déjantée, hallucinée et jouissive comme il s'en fait peu au Québec. Tourner en noir et blanc le film nous amène dans un improbable Hochelaga-Maisonneuve devenu le plus grand producteur de truffes au monde. Michèle Richard y dirige une compagnie qui veut prendre le contrôle du marché de la truffe. Roy Dupuis est un as cueilleur de truffes qui offre ses services à la compagnie sans se douter dans quoi il s'engage. L'amour de sa blonde (Céline Bonnier) le sauvera! Métaphore de notre monde moderne, Truffes est un film unique. Son réalisateur, Kim Nguyen, avait réalisé Le marais il y a quelques années. Je te le suggère chaleureusement si tu aimes les films qui sortent des sentiers battus.



Bien qu'il emprunte la route de l'identité masculine sous la forme convenue du pseudo-docu-fiction-réalité, Les cavaliers de la canette est un bon film sur l'amitié de gars et sur une certaine détresse du mâle. En fait, Louis Champagne explore les mêmes thèmes que Minuit le soir ou les Invincibles. On suit donc 4 gars qui enterrent leur vie de garçon... Ils ne l'ensevelissent pas n'importe o
ù, non cher lecteur, rien de moins que St-Tite pendant son festival western. Tourné avec 2-3 bouts de ficelles et sans deniers publics, Les cavaliers de la canette est un film drôle et touchant.




Plus drôle que touchant, L'avis d'un fou montre le parcours singulier de l'ineffable François Gourd, foulosophe. Présenté de façon éclatée, l'œuvre de François Gourd est à son image. Délirante et hilarante. Du parti rhinocéros en passant par les foufounes électriques, en allant jusqu'au symfolium et son passage au cirque du soleil. On ne peut rester insensible à la folie du personnage. Il donne le goût de devenir comme lui un VIP, un Véritable Idiot Professionnel. Cette démence contagieuse m'a fait du bien. Vive les fous! Vive la foulosophie!





Oui. Ça m'a fait du bien. Car j'ai été frappé par une violente grippe, la grippe code postal... J'aimerais bien avoir un remède. Give me the cure comme le chante Fugazi.