Je marchais vers le tremplin. Sur mon chemin, je croisai un sale chat noir, oiseau de malheur de mauvais augure. Ces estis de félins ténébreux, ne font-ils qu'annoncer le passage de la grande faucheuse? Pouvait-on s'en faire des Tajine de poulet aux abricots? Un bon Général Tao? Alors que je me posais ces existentielles questions culinaires, je grimpais sur le tremplin. Sa surface rude agressa mes pieds et ma voix intérieure souffla: Quand c'est rugueux c'est pas lisse. Vraiment? J'avançais sur la planche de salut. Je regardais les rayons de ce resplendissant soleil comme une explosion nucléaire reflété sur les flots turquoises de la piscine. Maquillé en clown et vêtu de mon fidèle g-string, Milou, j'étais prêt à épater la galerie.
Galerie, il y avait! En effet, ils étaient tous là! Ma famille, mes amis, mes collègues, mes ennemis, quelques personnalités publiques Patatouf premier et sa cour de Crétins, Canine Dion, Pelchat, Louvain et sa dame en bleu... Bref, il y avait du monde! Sans plus attendre! Je m'exécutai! D'un bond je rebondis sur le tremplin qui me propulsa dans une parcelle d'éternité.
Je flottais entre le ciel et l'eau regardant ma famille, mes amis, mes collègues et mes ennemis. Puis j'entendis Edith Paf me fredonner une chanson sans peurs et regrets. D'un coup de hanche, je me mis à vriller comme la mèche d'une perceuse bionique! J'agrippai la queue de Milou, mon fidèle G-string. D'un coup sec, je le retirai en le lançant dans la foule. Mon appareil génital arborait le même maquillage que mon beau visage. Ils s'esclaffèrent devant le génie du spectacle que j'étais. Ils riaient à gorge déployé. Ils m'ont tous applaudi en hurlant de rire. PLOUF!
Je n'entendais plus les rires., les applaudissements. Je m'enfonçai dans l'eau fraîche comme une morgue. J'ai toujours adoré couler dans l'eau, le silence, un sentiment de bien-être. Je coulais. Je coulais. Comme mon maquillage! Esti! J'avais pas pris du phoquing waterproof! Les couleurs clownesques disparaissaient au chlore. Je coulais. Je coulais. Je coulais, je coulais jusqu'au fond... Je n'avais jamais imaginé que cette piscine puisse être aussi profonde. Mon grand plaisir a toujours été d'aller poser mes pieds au fond et de propulser jusqu'à la surface. Je comptais d'ailleurs le faire cette fois-ci et crier TADAM! en sortant. T'as le sens du spectacle ou tu l'as pas! Au moment où, je pensais à tout ça, je touchai enfin le criss de fond. L'esti de fond. Le fond! Avec une force toute flashgordonienne je me propulsai vers la surface. Je remontais tranquillement quand je me suis senti coincé. Opprimé. Comprimé. Je commençais à me demander si je reverrais le soleil... Mes jambes battaient l'eau. Mes bras désarticulés ballotaient. J'avais l'œil terrorisé. Puis, mes poumons ont commencé à brûler, sûrement les feux de l'enfer...
Dans un violent et bruyant splash, je retrouvai l'enfer en crachant tout ce que mes poumons contenaient. Du coup les irradiants rayons du soleil frappèrent mon visage. Sonné, je nageai en toussant. Il n'y avait plus personne. Ils étaient tous partis. Ma famille, mes chers amis, mes collègues, mêmes mes ennemis avaient quitté. J'étais seul. Seul, j'étais. Je m'extirpai non sans difficultés de la piscine. Nu comme un clown j'étais toujours. Je marchais en récupérant en me disant que quand t'es dans le fond, tu y est à fond et qu'au fond tu es seul. Criss une autre vérité de La Palice! J'étais seul et nu comme au jour de ma naissance, comme je le serais au jour de ma mort. Sacré La Palice!
Galerie, il y avait! En effet, ils étaient tous là! Ma famille, mes amis, mes collègues, mes ennemis, quelques personnalités publiques Patatouf premier et sa cour de Crétins, Canine Dion, Pelchat, Louvain et sa dame en bleu... Bref, il y avait du monde! Sans plus attendre! Je m'exécutai! D'un bond je rebondis sur le tremplin qui me propulsa dans une parcelle d'éternité.
Je flottais entre le ciel et l'eau regardant ma famille, mes amis, mes collègues et mes ennemis. Puis j'entendis Edith Paf me fredonner une chanson sans peurs et regrets. D'un coup de hanche, je me mis à vriller comme la mèche d'une perceuse bionique! J'agrippai la queue de Milou, mon fidèle G-string. D'un coup sec, je le retirai en le lançant dans la foule. Mon appareil génital arborait le même maquillage que mon beau visage. Ils s'esclaffèrent devant le génie du spectacle que j'étais. Ils riaient à gorge déployé. Ils m'ont tous applaudi en hurlant de rire. PLOUF!
Je n'entendais plus les rires., les applaudissements. Je m'enfonçai dans l'eau fraîche comme une morgue. J'ai toujours adoré couler dans l'eau, le silence, un sentiment de bien-être. Je coulais. Je coulais. Comme mon maquillage! Esti! J'avais pas pris du phoquing waterproof! Les couleurs clownesques disparaissaient au chlore. Je coulais. Je coulais. Je coulais, je coulais jusqu'au fond... Je n'avais jamais imaginé que cette piscine puisse être aussi profonde. Mon grand plaisir a toujours été d'aller poser mes pieds au fond et de propulser jusqu'à la surface. Je comptais d'ailleurs le faire cette fois-ci et crier TADAM! en sortant. T'as le sens du spectacle ou tu l'as pas! Au moment où, je pensais à tout ça, je touchai enfin le criss de fond. L'esti de fond. Le fond! Avec une force toute flashgordonienne je me propulsai vers la surface. Je remontais tranquillement quand je me suis senti coincé. Opprimé. Comprimé. Je commençais à me demander si je reverrais le soleil... Mes jambes battaient l'eau. Mes bras désarticulés ballotaient. J'avais l'œil terrorisé. Puis, mes poumons ont commencé à brûler, sûrement les feux de l'enfer...
Dans un violent et bruyant splash, je retrouvai l'enfer en crachant tout ce que mes poumons contenaient. Du coup les irradiants rayons du soleil frappèrent mon visage. Sonné, je nageai en toussant. Il n'y avait plus personne. Ils étaient tous partis. Ma famille, mes chers amis, mes collègues, mêmes mes ennemis avaient quitté. J'étais seul. Seul, j'étais. Je m'extirpai non sans difficultés de la piscine. Nu comme un clown j'étais toujours. Je marchais en récupérant en me disant que quand t'es dans le fond, tu y est à fond et qu'au fond tu es seul. Criss une autre vérité de La Palice! J'étais seul et nu comme au jour de ma naissance, comme je le serais au jour de ma mort. Sacré La Palice!
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