vendredi 31 octobre 2008

C'est la fête des morts parlons-en!




Salut à toi! La mort te fait-elle peur? Moi, non. Cependant, ma crainte, ma peur, est de ne pas avoir assez de temps pour vivre. Vivre. Lire, écouter, bouffer, chialer, aimer, baiser, écrire, boire, mourir... On vit dans une société qui n'accepte pas la mort, au point où on laisse des gens souffrir... On les laisse trépasser dans d'atroces souffrances, obnubilés que nous sommes par cette peur et par une morale, parfois douteuses. Perversion judéo-chrétienne? Sadisme post-freudien? Incapacité à apprécier autant la fin que le début de la vie? Criss! On euthanasie les chats lorsqu'ils souffrent trop! ALLO! Explique moi. Y a tu kekun pour cracher la réponse? Est-ce ainsi que les hommes vivent? Tiens, ça me rappelle kekun c'te question là...


Interlude poétique
La vie fait son nid
Le temps file fidèle complice
D'la grande faucheuse


Voilà! Enivre-toi de vie, soûle-toi de mort, croque dans un comme dans l'autre. Rappelle-toi, cette sage parole du chat de Geluck:

''La mort, c’est un peu comme une connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu’il est mort. Ce sont les autres qui sont tristes. Le con c’est pareil.''


Le sujet n'est pas clos. J'y reviendrais sûrement!





C'est l'Halloween! Vive les morts!




Monsieur Bricole et son successeur ont bien oeuvré. À l'occasion de l'Halloween, ils vous offre ce collage sur papier construction noir intitulé: L'Halloween, c'est trippant à mort! Le titre est de mon jeune compagnon. Ça m'amène à réfléchir sur la mort... Je te fais part du fruit de cet exercice plus tard. Amuse-toi!

jeudi 30 octobre 2008

Place à la création!


Le Rayon d'Or

L'inquiétant vent des années 80 soufflait froidement sur la quatrième rue. Shawinigan portait son déguisement d'Halloween, costume composé du froid, des feuilles mortes qui virevoltaient et d'un vent plus que glacial. Je marchais sur la quatrième, je me dirigeais vers le Rayon d'Or, une brasserie. Je menais une enquête peu banale. En effet, ce n'était pas tous les jours qu'on retrouvait le cadavre d'un prêtre dans une école secondaire, même à Shawi. Le cadavre portait le numéro de téléphone, de la vedette de ce débit de boisson, grossièrement tatoué sur son derrière dénudé. La direction de l'école m'avait chargé de l'enquête, me demandant, du coup, la plus grande discrétion. Je pouvais rester discret, mais une aussi petite ville ne connait pas la discrétion.

J'ouvrai la porte du Rayon d'Or et entrai dans une dimension que je n'aurais pas cru possible. On avait beau être en 1984 à Shawinigan, mais une musique tonitruante sortie d'une pub d'un club Merde, ça blessait les tympans. Haut les mains! Haut les mains! La vedette Damien Robitaille, pianotait tous les soirs sur son clavier offrant aux clients de la brasserie un répertoire musical pour le moins original. Alliant musique de pub et de chansonnier, les représentations endiablées du chanteur attiraient beaucoup de monde dans cette buvette au nom solaire.

L'endroit n'avait de solaire que le nom. C'était un des endroits les plus sombres dans lequel j'avais mis les pieds. Évidemment, le lourd nuage de fumée de cigarettes, ne favorisait pas la lumière. Damien continuait à frapper sur son bruyant clavier tout en se dandinant sur son tabouret. Dans une finale épique où tous les clients ivres frappaient dans leurs mains, Damien quitta la petite scène se dirigeant vers le fond du bar, là ou dans un petit couloir s'ouvraient des portes vers les toilettes.

Histoire de commencer mon enquête, je me dirigeai à sa suite loin derrière. J'arrivai à l'exigu couloir, outre les salles de bain, au fond dans les ténèbres, une petite porte privée recouverte de cuir rouge nuisait au début de cette enquête. Je m'approchai furtivement de la porte persuadé que tout le monde dans le bar était trop occupé à festoyer pour me remarquer. Je posai ma main sur la poignée pour la sonder. Au même moment, une tonne de brique sonda mon crâne, je sombrai dans un brouillard aussi épais que la fumée glauque du Rayon d'Or.

À suivre...




mercredi 29 octobre 2008

L'Autre (lire ici l'immigrant)


Bel effort!

Cependant, ils oublient tous un petit détail, pas le moindre : l'Amour. Illustration. Sois attentif. Une image vomit le mot...

Petit conte à l'usage d'une société distincte!
J'étais seul dans le métro. Seul, non. L'Autre partageait le wagon avec moi. Ces différences l'accompagnaient. Je l'ai regardé. Il m'a dévisagé. Malgré ses dissemblances, malgré ses allures de vilain petit canard, j'eus la folle envie de l'embrasser. Je m'approchai et l'embrassai passionément. Surpris, l'Autre tenta de se dégager, mais je persistais dans mon baiser français. J'insistai, en titillant sa langue, en l'agaçant, en la stimulant. L'Autre finalement accepta mon baiser. Il senti la passion au bout de ma langue. À force d'amour pour ma langue, je réussis à lui transmettre ce puissant sentiment. L'Autre appréciait et respectait cet amour passion. En partageant ma langue dans cette fougueuse étreinte, il fit corps avec moi. Le métro arriva à Bériuqame. Je sortis rapidement alors que l'autre me suivait, nous nous intégrâmes dans la masse informe de la foule qui formait la société. Soudain, il apprécia joyeusement mon baiser...

Alors? Qu'en penses-tu? Vas-y! Frenchkiss l'autre! Mets ta langue dans sa bouche, donne lui le goût de la tienne. C'est facile, c'est chaleureux et c'est plaisant! Fais donc la même chose avec le ROC!

lundi 27 octobre 2008

Le ROC crie au racisme!

J'adore ça! Le ROC traite les Québécois de tous les noms. Ils traînent la nation, reconnue par Art-peur, dans les immondices. Ça me remplis de bonheur! Je suis fou de joie! A mari usque ad mare. God bless Canada and save the Queen! Phoque! Rien qu'à vouère on voua bin! Ça marche pas le Canada. Depuis que je suis en âge de comprendre ce qui se passe que le Canada et le Québec , ils s'enfoncent dans un infâme brouet à saveur psychodramatque. Le Canada, c'est une famille dysfonctionnelle dont le Québec est le mouton noir... Je vous disais, hier, que je vis dans un bourbier. En voilà un bel exemple! Quand je vois l'autre connard d'autonomiste, l'ineffable Mario, j'en ai des frissons. Crisse, on est pas sortis du bois! Y-a-tu kekun qui a des pelles à bouette pis des tractionnaides?

Heureusement, il y a le vent frais de l'automne qui balaie ma vie pour y apporter fraîcheur. Par bonheur, le soleil brille des ses rayons d'espoir. La nature se meurt, mais je suis bien vivant. Je voudrais pas crever avant d'avoir goûter la saveur de la mort...

dimanche 26 octobre 2008

Question?

Pourquoi y-a-t-il plein de gens déçus suite aux élections? Moi, je suis content! C'est comme un back to the future politico-social, les conservateurs nous ramène en arrière. Cachons la drogue, censurons les artistes, ramenons la peine de mort, mettons les ados en prison, interdisons l'avortement, retrouvons le catholicisme dans les écoles, laissons le bon gouvernement contrôler l'information... C'est chouette les voyages dans le temps, n'est-ce pas? Pour ceux qui n'aiment pas le gouvernement, je les invite à apprendre à aimer le gouvernement... Ça sera un amour bionique!



p.s. Ça me fait tripper! Hume la politique automnale. Tu vas voir, il y aura des élections provinciales bientôt, j'ai senti ça dans l'air frais de la saison...

Les années 80 sucent!



Quiconque a vécu dans les années quatre-vingt ne peut que sourire en voyant ces hordes d'adolescents vêtus à la mode de ces années merveilleuses. Ça inspire même une chronique mode. Pour ma part, je ne croyais pas que le vert lime fluo puisse refaire fureur... Tout comme je me disais que cette décennie effroyable, qui a vu apparaître Madonna, la terrifiante chimie à Bhopal, la menace nucléaire de Tchernobyl, le mariage d'Éros et Thanatos unis par le sida, l'ascension d'un thrillant Frankenstsein afro-américain, un pape qui fait des tatas partout sur la boule, une droite américaine mené par un cow-boy déchu, la chute du mur de Berlin, neprendra jamais fin! Pis z'ont osé faire croire que c'était la fin du monde telle qu'on le connaissait! Une décennie trainée de poudre disparue dans les narines du Grand Coké! La coke ça ravigote!

Une vingtaine d'année plus tard, qu'en est-il de tout ça?

Je vis dans un bourbier! L'histoire se répète à quelques virgules prêt. Je vis dans la perpétuelle décennie 80. Un vent de droite me souffle sur la nuque me donnant des frissons, les mêmes que j'avais à seize ans. Le Vatican déménage à Québec! Manquerait plus que Céline miaule une toune pour Mgr Ouellet. Art-peur est un clone raté de Ronald, Poutine s'acoquine à Ahmadinejad, relent de guerre froide. Une récession très 1981 frappe le monde. C'est le déclin de l'empire américain. Le Québec s'enfonce dans sa détresse post-référendaire... Comme à seize ans, Ça me donne le goût de gerber tel un soûlon trop plein! Le crisse de mur de Berlin est tombé! Le méchant communisme a presque disparu... Kessé qu'on va faire si y a pu de mur à abattre? Où se trouve le gros bouton rouge pour faire sauter la boule? Pendant que je me pose la question, les gens installent leurs abris tempos et magasinent les mêmes bottes qu'en 1987! Tout va pour le mieux dans le pire des mondes Madame le Marquis! Phoque off! La soif de vivre me pogne! Il n'y a pas d'autres choix? N'est-ce pas? Qu'en penses-tu?

jeudi 23 octobre 2008

Je te l'avais dit!


Je te l'avait dit! Le temps file! La preuve, me suis assoupi quelques minutes, et me réveille en sursaut le 23 octobre. Phoque! Déjà 9 jours! Bon, je vais essayer de ne plus te négliger! Je me réveille au Canada, Art-peur a été réélu, RatDion s'accroche, Détonne n'est pas premier sinistre, DuSpectre crie désespérément présent. Un coup de vent me rappelle que May a été souffflé loin de l'échiquier politique où s'amusent les ti-gars alors que novembre arrive avec la Grande Faucheuse...

mardi 14 octobre 2008

Phoque! Le temps file!


Le temps file. Je ne peux l'attraper. Je m'accroche à un fil pour réussir à me faufiler dans la file de ces grains d'humains qui survivent à l'oubli du grand sablier de la vie.


Art-peur gagnera-t-il? RatDion sera-t-il radieux? Duspectre criera: présent! Détonne pourra-t-il en faire autant? May be...

mercredi 8 octobre 2008

Le poids de ses soucis financiers écrase un blogueur.

C'est sous ses dettes écrasantes que nous avons retrouvée l'incroyable Flash Gordon.

De souris, ses ennuis financiers, deviennent, au gré des aléas de la vie, d'immenses pachydermes. Les pachydermes gris banquier forment une pyramide perchée sur un minuscule compte dans une immonde Caisse Réactionnaire. Un coup de vent automnal menace l'équilibre des éléphants... Soudain, la gravité reprend ses droits. Les pachydermes basculent dans le vide. Le petit compte virevolte et disparaît. Les grosses formes grisent tombent lourdement sur notre héros. Un à un, les gris éléphants atterrissent sur Flash. Tel une orange, il donne son jus, se questionnant sur la saveur de la pelure...

mardi 7 octobre 2008

Automne Canadien!


Le soleil réchauffe le gros lion. Il irradie de tous ses rayons. La bête se vautre sur le sol pour absorber cette chaleur. Le gros félin emmagasine cette énergie. Il fait le plein de soleil. Le lion en profite aussi pour sourire de tout ses crocs. La vie est belle.

Pendant ce temps, Gilles Dubloc satanise Harpeur qui traite Idion d'étron, alors que ce bon Jack Détonne rêve de se faire frencher par l'électorat que Ma'am' May a courtisé avec l'air du temps...

lundi 6 octobre 2008

Éros et Thanatos, la suite...

Qu'est-ce que nous apprend leur combat? Cette guerre perpétuelle rappelle cet adage hockeyen: y en aura pas de facile. En choisissant la vie, elle vient avec son lot de souffrances et de malheur, mais surtout avec ses jouissances et son bonheur. Éros en est-il le responsable? ou Thanatos le coupable? Non, j'ai le libre arbitre d'agir, je suis responsable, et je souris à la vie. C'est trop court pour se prendre la tête et se faire chier! Le contraire ferait plaisir à la grande faucheuse... Je vaincrai!


p.s. Je sais toujours pas si la brosse porte conseils, cependant elle donne mal aux cheveux en tabarnak! Provoquant du coup l'absence de votre néo-blogueur préféré ;)

samedi 4 octobre 2008

Éros et Thanatos


Ils me déchirent, mus par les mêmes pulsions. Ils combattent. Mon corps meurtri, mon coeur affolé, mon âme pourrie, autant de champs de bataille où explosent les obus des deux bélligérants , où leurs lames laissent des traces, où les coups de feu rugissent pour couvrir les cris de souffrance...

Éros et Thanatos, ennemis? Non, puissante illusion, alliés pour me pousser dans mes derniers retranchements... pour me forcer à faire un mouvement, vers l'un ou l'autre. Pour ma survie. Pour mon dépassement. Le clown retire son masque. Le gros Lion retombe sur ses pattes comme le chat à neuf vies qu'il est. Tel le Phénix je renais de mes cendres. Est-ce qu'Éros mettra le feux aux poudres? Thanatos, sonnera-t-il la charge? Ils travaillent ensemble. Comment distinguer l'ouvrage de l'un par rapport à l'autre? Toute ma criss de vie, ils m'ont torturé, toujours pour mieux me déchirer. Je porte les stigmates de ces déchirures sur mon corps, dans mon coeur et dans mon âme. Watch out fuckers! Je vaincrai!

Es-tu mon Éros? Suis-je ton Thanatos? Ou l'inverse? La question reste entière et douloureuse.

Est-ce que la brosse porte conseils?

À suivre... I'll drink to that tabarnak!