lundi 18 octobre 2010

Tâtage de zinc et d'humanité...

Virevoltant dans le tourbillon de la vie je n'ai pas pris le temps de te parler de ma soirée de samedi le 9 octobre dernier. Quelle soirée! J'y ai même fait un plein d'humanité, ça m'a fait un bien fou. Viens, je te raconte.







Mercredi dernier, revenant à la maison avec le Lutin, je me préparais à aller abreuver des étudiants avides de français quand ma charmante progéniture s'est mise à lire le titre du roman que je suis en train de lire. Hésitant sur la première syllabe il lut fièrement: Les corpuscules de Krause, Sandra Gordon.

- C'est qui ça Sandra Gordon, demanda mon héritage biologique.

- C'est la gardienne d'la cour à scrap! Elle a écrit un roman...

- Cool papa! Tu la connais!?!?!?

- Heu... Noui... genre... Mais là, papa a pas le temps de te raconter, on s'en reparle, ok? je te raconte demain.

- Ok papa! dit le Lutin en allant répondre à la sonnerie de la porte d'entrée.


La Patate Frite est arrivée et je suis parti. Avant d'aller plus loin dans cette laborieuse narration, je dois te dire que La Patate Frite est un de mes amis. Il porte ce surnom parce que son père opérait une roulotte à pétaks frites! Bon! Ceci étant clarifié, reprenons la route du 9 octobre 2010 à l'Absynthe. Les paramètres spatio-temporels sont clairs? Peu importe, on continue! Embarque on n'ira pas trop vite...


Samedi 9 octobre, je me sentais comme Jeanne d'Arc qu'on amène au bûcher. M'en allais rencontrer des gens que je connais sans connaître, que je fréquente par blogue interposé, dont je lis et apprécie l'humanité... Bref, le passage de la blogosphère au réel m'intimidait. J'avais des craintes baudelairiennes. Sortant du métro, je me dirigeais vers l'Absynthe me frayant un chemin dans la foule bigarrée sur la rue St-Denis. Fébrile, j'étais. Arrivé devant l'établissement licencié, j'en gravis l'escalier bien que ça avait l'air crissement mort. J'entrai timidement. M'installant au zinc et commandant une pinte, je tombai nez à nez avec ma ferrailleuse préférée!


- Salut Sandra! dis-je

- Salut Flash! T'es exactement comme je l'avais imaginé! Viens...


M'entraînant dans l'antre rougeoyante de l'Absynthe, Sandra Gordon m'amena au cœur d'une tornade d'humanité. Tourbillon de rencontres, d'accolades et de serrages de mains. Attention! Ça tourne! Mistral géant comme son œuvre, Venise ouverte et curieuse comme son blog accompagné par Marsi son sympathique conjoint, l'incroyable et généreuse Blue et son énigmatique mari, Maxime et son chum, Ivan qui n'a de terrible que le nom, Guillaume avec qui je partage une certaine colère et culture musicale, Nancy et Pascale, Samuel avec qui j'ai peu parlé, tout comme le discret Plumitif, le réservé mais allumé Stéphane et son amusant pote Frédéric... Bout de crisse! J'ai cligné des yeux pis c'était fini! Je n'ai pas eu le temps de parler vraiment à tout le monde présent, mais j'ai fait de belles rencontres, j'ai passé une excellente mais trop brève soirée. Je suis surtout reparti avec le réservoir à humanité bin full. En prime, j'avais dans la poche le roman de Sandra. Je me sentais comme un enfant le matin de Noël, haleine de bière en plus!




Merci! Je vous embrasse tous!





Tiens une chanson tourbillon, en écho à mes craintes baudelairiennes!










Je suis à lire le roman de Sandra, je t'en donne des nouvelles!




P.S. J'ose espérer que je n'ai oublié personne dans ce tourbillon, si c'est le cas, pardonnez moi, j'avais le cœur comme l'esprit pris dans la foule. Si je t'ai oublié, n'hésite pas à me laisser ton commentaire ou tes insultes.






mardi 5 octobre 2010

Question

Est-il approprié pour un garçon d'offrir un dessin de pénis et de vagin à une amie? Pas de panique su'l Titanic! Je t'explique avant que tu appelles la DPJ.




luke skywalker vs. darth vader Pictures, Images and Photos



La photo n'a pas rapport, en fait un peu... Le Lutin et moi jouions à faire des combats de sabre laser comme dans Star Wars. Le petit vit une grosse période guerre des étoiles, il découvre ces jours-ci les vieux films de Georges Lucas. Il s'amuse ferme et se prend pour un chevalier jedi. Donc, on jouait. Il était Yoda, j'étais Darth Vader. Bon, les exégètes starwarsiens me diront que c'est impossible et je leur dirais d'aller se faire voir ailleurs. Le combat faisait rage. Yoda sautait, son épée verte fendait l'air. Mon arme à faisceau rouge croisa celle de mon adversaire. Un bruit d'éclairs électriques résonna. Yoda défia Vader de son regard plein de force.

- Gentil, tu n'es pas, du sombre côté , sombré tu as... déclara solennellement le jedi vert

- J'ai pété dans mon costume pis ça pue, la force ne pourra pas me sauver aussi sombre soit-elle dis-je dans un écho de bonhomme carnaval.


- Ouin... ça schlingue papa, ça pue waaaarrk! Lâcha le Lutin en reprenant son rôle de fils.

- C'est pas moi! C'était une blague! objectai-je

Souriant malicieusement le Lutin quitta le lieu de son méfait pour aller se commettre dans le salon. Il y avait une pile des œuvres picturales de ce très cher flatulent Lutin alter ego de Yoda dans ce texte.

- On va trier tes dessins pis on va garder les plus beaux, décidai-je en pointant la production artistique empilé sur le sol

- Bonne idée papa!

On triait les petits dessins du Lutin dans la joie et l'allégresse. Les dessins jugés sans valeur artistique ou émotive étaient déposés dans la bac vert, les autres avaient leur place dans la bibliothèque paternel, au-dessus des bd à côté des dicos. Soudain, je suis tombé sur une œuvre étrange, une forme brune et une tache jaune violent. Me demandais ce que c'était, pourtant habituellement je suis assez bon au test de Rorschach, je vois toujours des vulves et des seins... Désireux de sonder la psyché de ma descendance, je demandai au Lutin de quoi il en retournait pour ce mystérieux dessin:


- Papa! Je peux pas te le dire, c'est personnel!


- Bin là! Personnel !?!?!? Personnel??!?!?! Comment ça Lutin? À part ça tu peux me le dire, je pense qu'on est assez intime vu qu'on partage nos pets pis qu'on se bat ensemble... Tsé, tu peux tout me dire petit...


- Bon! Ok... c'est un pénis pis un vagin, je vais donner le dessin à Gouine-de-Lys, c'est mon amie...


- Heu... Tsé, Lutin si tu veux que Gouine-de-Lys reste ton amie, c'est peut-être mieux que tu lui donne pas ton dessin.


- Bin là! Elle m'en a déjà donné un!


- Tu veux dire un dessin de pénis et de vagin?!?!?

-OUIIIIIIIIIIIIIIII!


Je restais perplexe, mais comme mon fils j'ai décidé d'entrer dans la modernité relationnelle. Y-a-t-il une fille qui voudrait me donner un dessin?