mercredi 29 juillet 2009

J'ai le goût de rire!

Le lecteur attentif aura remarqué avec son œil de faucon que Flash Gordon aime la chose comique. J'adore rire! Je te présente un ti clip qui me fait bien rire.





Encore!





Ça me fait bien rire! La parodie est un art et OSS117 le montre bien. On sent les James Bond des années 60 et autres films d'espions de l'époque. En plus, je me bidonne à chaque fois que je vois la scène avec le crocodile. La bêtise humaine me fait toujours rire, or, OSS117 est souvent très bête et ça plait à ma rate qui se dilate! Ris de bon cœur! Ça va te faire du bien!

mardi 28 juillet 2009

Un blogueur nommé désise.






Elle me regardait, plutôt me fusillait de son regard de plomb. Je ramassais mes effets personnels, les foutant dans mon sac à dos. Je l'observais du coin de l'oeil: les bras croisés, les yeux humides. Je n'avais qu'une envie la serrer dans mes bras, l'apaiser contre mon large torse. Essayer de lui faire sentir qu'elle n'était pas responsable. J'aurais souhaité qu'elle comprenne... Elle explosa!


- J'te connais pas! T'es juste un esti de trou de cul! Pars, va t-en... Décrisse! Décôlisse!



Pantois, abasourdi, sonné, détruit, je quittais sans demander mon reste. Elle ne me connaissait pas. À la lumière de sa colère, je vis poindre dans l'horizon de mes connaissances, de mes amitiés un triste constat. On ne me connait pas.










mercredi 22 juillet 2009

Flash Gordon se lance dans la finance...





Suite aux succès de messieurs Madoff, Papadopoulos, Lacroix et Jones, j'ai décidé de me lancer dans le merveilleux monde de la finance. Vous pouvez m'envoyer vos placements, je vous garantis des crisses de bons rendements, à tel point que vous me faites un chèque pis je vous dis d'arrêter de travailler tout de suite... pis je vais faire pareil surtout si il y a plein de zéros au bout du montant. C'est pas beau ça? Vous pouvez faire vos chèques à l'ordre de Flash Gordon. Esti! La littérature mène à tout!









lundi 20 juillet 2009

Bénédiction ou malédiction?

Ce soir, j'offre un cadeau à tous ceux qui ont déjà eu le cœur broyé sous le rouleau compresseur de l'amour, il fera aussi l'affaire pour ceux qui ont perdu un être cher. Ceux parmi vous qui ont le désespoir festif l'aimeront tout autant que ceux se la joue fête désespérée. C'est pas la chanson du mal-aimé mais ont pourrait bien l'écouter sous le pont Mirabeau. À moins que les visiteurs ayant descendu au fond des choses au Lac Léman tandis que Cuba y coule en flamme en son centre l'apprécient plus que les autres... Bref, je t'offre cette magnifique chanson poison. Elle empoisonnera ton tympan comme le vermisseau envahit le cadavre en décomposition.












La tristesse est-elle une bénédiction ou une malédiction?

dimanche 19 juillet 2009

La guigne ou comme on dit dans un mandarin plus qu'approximatif: shit happens!










Je ne veux pas transformer ce blog en blog de vieux bonhomme qui te raconte ses petits bobos de vieillard. Cependant, je me permets de te narrer ma dernière aventure. Le lecteur assidu, attentif aura remarqué que Flash Gordon prenait un antibiotique. Or, à la loterie de la pharmacologie moderne, ton blogueur favori a pris le numéro gagnant. En effet, j'ai fait une réaction allergique à l'antibiotique, ironiquement, c'était la dernière journée où je prenais ce produit nocif. Mon beau corps de brute s'est retrouvé couvert d'une multitude de boutons rouges qui brûlaient et démangeaient. Vendredi matin, le lutin était en ma rougeoyante et brûlante compagnie. Je ne pouvais donc pas aller à la clinique dès la première heure... Quand sa mère est venue le cueillir, je me suis dirigé à la clinique. Arrivé là, léger problème, la clinique était fermée. Je téléphonai à une autre clinique où l'on me disait qu'on était tout aussi fermé que l'autre établissement. En plus, je devais aller quérir un ami et sa poule à l'aéroport à 13h30! Il était 10 heures. Je me calmai un peu le pompon en buvant un ti café. Entretemps j'appelais à ma pharmacie qui me recommandait chaudement d'arrêter mon antibio. Ô joie! De retour de l'aéroport, je me dirigeai vers la pharmacie pour aller m'acheter du benadryl. Lorsqu'elle m'a aperçu la pharmacienne m'a vertement ordonné de voir un médecin au plus vite. De toute manière dans un cas comme le tien, on n'attend pas, on passe rapidement, dit-elle. You bet! dis-je dans un mandarin plus qu'approximatif. N'écoutant que mon courage et la sensation de brûlure ainsi que mes démangeaisons, je partis à l'hôpital. L'infirmière au triage me dirigea vers la polyclinique où j'avais téléphoné plus tôt dans la journée. Non, elle n'était pas fermée! J'y arrivai un peu avant 16 heures et je rencontrai le médecin à 20h30. Maintenant, qu'est-ce qui peut bien se passer en 4 heures dans une salle d'attente?



La littérature, c'est comme un buffet on peut en reprendre. Je remercie Patrice Desbiens et Mistral de m'avoir accompagné dans cette lugubre salle d'attente
où le temps semblait figé dans le jello. Je pensais à mon fils, le lutin, je riais dans ma barbe. Cette semaine on jouait à un jeu, je devais nommer un animal et il en faisait un super-héros. Or, après quelques minutes j'avais désigné beaucoup d'animaux, ainsi certains étaient rejetés. Soudain, la chèvre. L'homme-chèvre était prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Je riais. Je riais. Le lutin ne comprenais pas. Le comique procède comme le rêve pour faire jaillir le rire. Il combine des éléments qui n'ont aucun lien ensemble et bang! Il frappe. L'homme-chèvre me faisais rire et le temps passait. Le chanteur de Def Leppard braillait: Pour some sugar on me. Pour some sugar on me. Pour some sugar on me. Desbiens me demanda Qui tu blâmes? (En temps et lieux 2, p. 11) Je ne pouvais certainement pas blâmer Mistral de quoi que se soit vu que son anti-roman Carton-pâte/Papier mâché m'a comblé de liberté, de poésie et d'humanité. En plus, c'est avec surprise et ravissement que je lisais qu'il aime Les pétroleuses (Carton-pâte, p.88) Soudain, Peter Schilling s'est mit à chanter son succès Major Tom. Toujours mauvaise cette chanson! Entre deux macabres nouvelles , la télé donne un cours sur quand donner de la bouffe solide à son bébé. Autour de moi, les gens s'impatientaient. Évidemment quand toute la famille vient à la clinique, l'attente devient insupportable. Un jeune arabe à l'oeil mauvais invectivait la réceptionniste au comptoir d'acceuil. Un noir qui accompagnait un ami le taquinait en lui disant qu'il avait le sida. La main dans la glace un homme et sa femme riaient de sa maladresse. Moi, je demeurais calme. I'm a patient boy. L'image de l'homme-chèvre du lutin vint à nouveau me faire sourire. J'entendais la voix de Desbiens, celle de Mistral me réconfortait dans cette interminable attente, supplice de la goutte post-moderne, simulation de la noyade dans le vide intersidéral, chaise électrique débranchée, guillotine sans lame, échafaud sans ascenseur... 20h15! Le tableau affiche le numéro B302, j'aivais le B321. Lueur d'espoir. Plusieurs personnes n'avaient pas ma patience. De sorte que les numéros défilaient maintenant à une vitesse affolante. B321 salle 04! J'y courus! Un dernier 5 minutes de vide temporel, puis bang le médecin entra en scène.

Gentil médecin: Salut

FG en combinaison de boutons: Salut, ça va?

Gentil médecin: Oui, qu'est-ce que je peux faire pour toi?

FG en combinaison de boutons: Bin, je prenais de l'Amoxil à marde pis j'ai fait une tite réaction...

Gentil médecin: Tabarnak! Méchante réaction, je pensais que t'avais un coup de soleil! Méchant rash! Ça c'est imprévisible et très fréquent. Parfois les gens ont une réaction en prenant la première pilule, d'autre à la troisième. Des fois c'est la quatrième fois qu'ils prennent le médicament pis à la fin du traitement comme toi les boutons sortent. Tiens, je vais te donner une prescription un puissant anti-histaminique pis un petit boost. Tu vas prendre ça pendant 7 jours.Ça va t'aider.

FG en combinaison de boutons: Merci, bonne soirée...

Gentil médecin: Merci, fais attention à toi mon homme.

Je quittai les lieux rapidement, ne m'arrêtant que pour cueillir mes nouveaux médicaments chez le pharmacien, pusher des bien-pensants. Je descendais le boulevard l'Assomption afin de prendre le bus sur la rue Sherbrooke. J'étais à 200 mètres de l'arrêt lorsque le bus se pointa. Bloqué au feu rouge, le véhicule était immobile. Je me mis à courir comme un fou. Comble de malheur! Le feu tourna au vert. J'accélérai, mais une combinaison de boutons c'est lourd en esti. Trop tard. La guigne avait contaminé ma journée. J'avais raté le bus. Je me résignai à me rendre jusqu'au métro. Métro l'Assomption, ténébreuse station, le quai en était désert. Il n'y avait que mes boutons pour combler le vide. Balade en métro. 21h30 j'étais enfin chez moi. Exténué, vidé, déprimé, assoiffé, affamé. Mon corps brûlait et démangeait toujours. Je mangeai une pizza fraîchement livrée. Je pris 2 pilules vertes en buvant de l'eau et en mangeant un popsicle orange. Je me sentais comme Red Ketchup! J'avais maintenant besoin de support chimique pour survivre... J'allai enfin me coucher pour dormir du sommeil du juste.

''En m'éveillant ce soir dans la demi-pénombre de ma chambre, la bouche mauvaise de trop de gin, ma première intuition d'homme conscient fut que j'étais ébloui de vivre. Ébloui de vivre.''

Christian Mistral, Papier mâché, p.146



Malgré cet éblouissement, les démangeaisons et et les brûlures régnaient sur mon épiderme. Je retournais tout de même au pays des beaux rêves:







Pourquoi Marilyn Manson? En fait, j'ai choisi cette chanson parce que je l'ai toujours aimé. De plus on peut voir dans ce clip M. Manson se frotter vigoureusement la bedaine. Or, il me semblait que mon ventre était le foyer de la démangeaison et je rêvais de me gratter le bedon avec un tesson de bouteille à la manière Manson.














mardi 14 juillet 2009

Miss Météo consomme des psychotropes.




Il pleut. Il fait frette. Demain, les Miss Météo de ce monde annoncent du soleil. Fais le plein de rayons et de chaleur. Parce qu'ensuite, la pluie sera de retour paraît-il... Coudon! Est-ce qu'il va mouiller pis qu'on va geler tout l'été?

Bon, le lutin adore cette chanson. Elle est à propos. Souvenir d'un concert sur les plaines d'Abraham... Depuis qu'il a vu ce clip sur youtube, chaque fois qu'on voit des images de concerts à la télé, sur le net, le lutin demande au vaurien: Tu y étais à celui-là Papa !?!?!?

Malheureusement, mon fils j'ai pas encore le don d'ubiquité.










lundi 13 juillet 2009

Esti, on veut des vraies étoiles!

Les vraies étoiles

T'es pas une star
laisse-moi sortir
du char
elle dit


je veux voir
les vraies
étoiles.


En temps et lieux 2, Patrice Desbiens, L'Oie de Cravan, Montréal, p.31, 2008



Cours! Cours! Va t'abreuver de la poésie de Patrice Desbiens. Ça fait du bien! Comme une shot d'antibiotique mais en crissement mieux. Pis à part ça, esti, il y a pas juste les romans policiers l'été. Voilà, je l'ai encore dit.

dimanche 12 juillet 2009

Persistance flashgordonienne.

Des vitamines, des antibiotiques, des énergies renouvelables...








Je mange des popsicles hallucinogènes en laissant planer mon esprit dans les hautes sphères de la psyché transcendantale:


Pourquoi la persistance est-elle une qualité flashgordonienne? Qu'est-ce qui fait courir Flash Gordon? Pourrais-je laisser fondre mon antibiotique dans me rectum plutôt que de l'avaler? La bière sera-t-elle bonne lorsque mon criss de traitement aux pilules prendra fin? Mettrais-tu ta langue dans ma bouche? Pourquoi n'y a-t-il pas plus de femmes tout nues dans les rues de Mourial? Le Québec est en vacances? À quand des vacances payées pour tout le monde tout l'été? Mangerais-tu des pops hallucinogènes avec moi? Est-ce que la solitude te pèse quand le destin te mène ici? Est-ce que je vais atteindre l'étoile? Y-tu d'la bière icitte? Ces troublantes questions trouveront-elles réponses?





Flash Gordon persiste et signe!





mercredi 8 juillet 2009

Avertissement, i'm alive! C'est pas une grippe postale qui va avoir raison de ton héros préféré.










Je viens ici avertir ceux parmi les lecteurs qui oseraient souhaiter la mort de Flash Gordon. Je suis vivant. Je n'irais pas affirmer ici que je suis le Gerry Boulet de la blogosphère, ce qui serait ironique et de mauvais goût puisque Gerry mange bel et bien les pissenlits par la racine. Cependant, j'ai vu un médecin aujourd'hui. Il m'a ausculté. Ça a pris 2 minutes: ouvre la bouche, écarte les fesses, respire profondéement 2 fois... J'ai quitté le bureau avec une prescription d'anti-biotiques, une prescription pour une radiographie des poumons et une prise de sang. Je suis dangereusement vivant! Santé!


Esti! I'm alive!








samedi 4 juillet 2009

Premières lectures estivales 2009.

Je ne sais pas quel chroniqueur crétin a décrété que l'été était la saison du roman policier. Le roman policier, ça se lit à l'année! J'y vois un mépris pour le roman policier et pour l'été! Ceci étant dit, Flash Gordon a débuté son été de lectures dans un immense flot d'informations et dans un tourbillon poétiquement violent.


L'immense flot d'informations, c'est un bouquin sur Led Zeppelin qui les a déversé dans mon petit crâne. Rock'n'roll un portrait de Led Zeppelin de François Bon est une inépuisable fontaine de renseignements sur le légendaire groupe rock.




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Lorsque les Français écrivent sur le rock'n'roll, ça devient souvent caricatural. Dans ce cas-ci, François Bon fait une fois de plus honneur à la réputation française. Pas grave. On s'habitue et on finit par aimer ça. Construit à la manière d'une courtepointe, chaque morceau vient prendre place pour qu'on puisse en final apprécier le portrait. Comme il y a beaucoup d'informations le désordre chronologique était un pari risqué, or François Bon a le don de répéter les détails sans que la répétition devienne agaçante. Détail important, ce livre donne le goût de réécouter la musique de Led Zeppelin. Ceux qui s'abreuvent aux potins et anecdotes croustillantes resteront un peu sur leur soif... Il y a des histoires de beuveries et de drogues, mais ça ne constitue pas l'essence du bouquin. Tiens! Beaucoup d'amour!










Celui qui a fait tourbillonner mon esprit dans une violence poétique s'appelle Patrick Boulanger. Les restes de Muriel est un roman court mais très dense et intense. On suit le parcours de Marc. Il vient d'être quitté par son amoureuse Muriel... Enfin, c'est ce qu'on croit au départ. Parcours dans la tête d'un psychotique ce roman m'a rappelé l'atmosphère de certains romans d'Hubert Aquin. Une atmosphère lourde s'entremêlent la fiction, le réel, la poésie et la folie. Dis comme ça, ça peut en rebuter plus d'un. Cependant, il faut se laisser porter par l'écriture, l'apprécier. Goûter les images. Patrick Boulanger maîtrise bien l'écriture et montre bien la grandeur de son talent en abordant un sujet aussi sombre.




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mercredi 1 juillet 2009

C'est la fête du KKKanada!



C'est la fête du Canada! Loin de moi l'idée de gâcher la party, cependant Flash Gordon veut rappeler certains faits troublants. Après tout, c'est le plusss meilleur pays au monde. Démonstration: le sort que le KKKanada réserve aux premières nations est une honte et ça depuis toujours. Ce pays a traité les autochtones comme des sous-humains et continue de le faire. Ensuite, le KKKanada a décidé dernièrement de ne pas défendre les droits des canadiens accusés à l'extérieur. Il fera du cas par cas! Sois avisé cher lecteur que si tu es menacé de décapitation, le bon KKKanada te fera perdre la tête! En plus, ce beau pays a laissé un mineur croupir à Guantanamo! Bravo! Bonne Fête! Bref, il y a un peu de pourriture dans le royaume de Mme Jean!



Je t'offre pour l'occasion Mononc' Serge!




Et voilà un morceau d'ironie mordante!