mardi 31 décembre 2013

2013 décôlisse!





Cette année de transition a transporté son lot de matière fécale. Assez le marasme! Je suis bien heureux qu’elle décôlisse.  J’utilise le verbe décôlisser à bon escient. Je tiens à t’annoncer que je suis devenu un Femen. Bon, probablement le plus viril de la gang mais ce n’est pas grave, j’aime bien ça me mettre torse nu puis de gueuler des slogans contestataires. Ça me rappelle mon enfance poche quand mon père me trimballait dans d’inutiles manifs syndicales. Cependant, c’est vraiment plus trippant et mes camarades (je sais qu’elles n’aimeront pas que je dise ça)  sont beaucoup plus jolies que des grévistes barbus. Ma tisane est finie. Bonne nuit. Bonne Année 2014.


Pour 2014, je te souhaite d’éviter la mer des tourments. Yéa!





Bises xxx













vendredi 13 décembre 2013

Jésus, Tire le coyote pis bin des questions...




Tout le monde parle de Mandela, tout le monde parle du frette, tout le monde parle du Père Noël et de ses crisses de lutins, tout le monde parle de GSP qui a perdu son GPS, tout le monde parle de tout, tout en oubliant JÉSUS. Pourtant les vrais questions demeurent entières.  


Dans ces conditions-là,  vendredi treizeon s'en tamponne le coquillard. Non?






jeudi 21 novembre 2013

Une chatte et un iconoclaste s'amusent.



 

Ceci est une erreur mais pas une pipe! Yéa!









Elle est Québécoise impure et sans souche

La chatte des voleurs
est ouverte sur le monde loin d’être immonde
elle dégouline de juteuses valeurs
peu profondes et sans fronde

Sans chaleur je me voile à vapeur
dans les catacombes de la nuit
l’esti de ROC me nazifie je me travestis
sans heurt et sans peur

Mais ce ROC veule n’est pas seul
ma go-go- gauche me lapide à boulet rouge
en yoyo je me bouge
alors que l’impie vent inclusif feule

Voile multicolore gonflé par cette paradoxale rafale
notre laid radeau dérive
en quête d’une belle rive
il camoufle une parade automnale

où la méduse de la bêtise guette
l’élasticité de l’infernale chatte
qu’on voudrait laïque et stoïque
hystériquement plate et flatte

comme la pierre inique sur laquelle mon PCul  pique
dont je ris et conchie toutes les bondieuseries
qui me médusent à construire
leur église politique sans poétique

le cul d’hier est la tempête  médiatique d’aujourd’hui
vide politique vide philosophique vide éthique
soporifique politique sans éthique
je m’astique le manche je mastique les zizis

des voleurs à cravates qui piquent toujours notre fric
vive ma chatte élastique d’un clic de souris se liche
la lubrique laïcité élastifiée et aspirée dans un drain vil et vide
vide vil train de québécitude enflammée par un vent pseudo liberté

Je suis Québécois impur et sans souche.



lundi 2 septembre 2013

Chatte sur un doigt brûlant.








Le titre du billet vise à attirer les internautes en mal de cul. C’est un vicieux appât. Mon état d’esprit n’a rien à voir avec les doigts aussi brûlants soient-ils et encore moins avec les doigts de dame quoi que...

Ainsi! Il y des soirs où je me sens aussi fou que flou. Soirée, où j’ai les blues, où j’ai mal à ma vie. Je crisserais mon camp sur la planète Mars.  Quand je suis comme ça, les seuls remèdes demeurent pour moi l’écriture,  la littérature, la musique, la bière et la masturbation. Bref, comme l’écriture, la  littérature, la musique et la bière,  je ne suis que de passages.






Voilà! Bonne Fête du Travail!



mardi 13 août 2013

Beer, steers and queers!



Mon cher lectorat, il y a une quinzaine de jours, je ne sais pas si tu as été attentif à ça, mais la presse s’extasiait devant la plus récente sortie du Pape, l’ineffable  Fanfois. La déclaration qui a le plus retenu l’attention des médias est celle à propos de l’homosexualité.  Dans un exercice de transparence totale, selon Jasmin L-L, le bon Papou a déclaré :

‘’Il ne m’appartient pas de juger les homosexuels, y comprit, au sein de l’Église.’’

Tout d’abord, M. L-L est directeur de communications de l’Église Catholique à Québec. Il doit bien être au courant que son employeur a inventé la publicité, les relations publiques pis comme disent les pros de la connerie, le damage control. Ça fait plus de deux mille ans que l’Église boulechite, ça s’arrêtera pas comme ça! Donc, en tout respect, mon cher Jasmin, pour la transparence, on repassera! Rappelle-toi! Lorsque tu consultes un dico pour chercher la définition d’obscurantisme, on te dit d’aller voir église catholique...

Ceci étant dit, revenons à nos moutons et particulièrement à l’agneau surtout celui qui enlève le péché pis avec lequel on se fait de bonnes mergez. En cette matière, le supposé péché,  faut javelliser plus blanc que blanc, or l’Église fait une compétition déloyale à Lavo... Quoi qu’il en soit, j’ai eu envie d’interpeller le Papounet. Hey Franky boy! T’es pas sérieux mon p’tit  bonhomme? T’aurais pas forcé la main sur le vin de messe? En tout cas, tu me fais bien rire. Malheureusement, ce rire est crissement jaune.

Oublions mon rire jaune et posons notre regard sur l’arc-en-ciel. Dans un reportage radio-canadien, la jeune journaliste qui avait bien fait ses classes terminait son topo avec un vox pop dans le Village. En v’là un pour qui ça changera pas grand-chose et v’là l’autre qui déclare candidement : ‘’On va attendre de les voir agir sur le terrain.’’  Phoque! Ça fait un  bon moment qu’ils agissent sur le terrain! En ce sens, je préférerais qu’ils disparaissent du terrain. Z’ont déjà assez fait de mal, allez du balai!

Une autre gang que j’aimerais voir disparaître du terrain de l’intolérance est la Russie. Dans une scène qui n’est pas sans rappeler le tango que dansait Duplessis avec l’Église Catholique, Poutine se laisse dicter par l’Église Orthodoxe une loi moyenâgeuse à l’encontre des gays.  Après ça, vont venir me dire que Dieu est amour... heu... Hello! Tu peux pas savoir comment ce monde-là, me met en tabarnak. Heureusement, la meuzik adoucit les mœurs. Je dédie la chanson qui suit aux églises de toutes sortes, aux bigots de tout acabit, aux hypocrites en tout genre et surtout aux gays et à leurs amis qui aiment danser. Yéa!



Hiiiiii! Haaaaaa!
 





P.S. Dans la Russie de Poutine, ce billet passerait pour de la propagande gay et ton blogueur préféré se ferait bastonner, arrêter et emprisonner. Est-ce ainsi que les hommes vivent?



lundi 29 juillet 2013

Mes Frères Sisters.










Pendant mon absence, je n’ai pas que combattu des zombies, le spleen et la bêtise humaine.  J’en ai aussi profité pour lire. Un peu comme pour l’orgasme,  le sommeil et l’hygiène dentaire, il ne faut pas sous-estimer les bienfaits de la lecture. La littérature et la musique m’ont sauvé la peau plus d’une fois, voilà pourquoi je veux te partager ma dernière lecture. Jouissive, reposante et rafraîchissante! Yéa!



Les frères Sisters est une époustouflante aventure western! Bon, je sais. Je suis en retard. Ce livre date de 2012!  À ma décharge, je dois te confesser que,  lorsque tout le petit monde des médias québécois se pâme pour un livre, un film ou un artiste, j’ai tendance à fuir. Heureusement, autour de moi, mes amis n’ont pas cette vilaine habitude. Ainsi, mon amie PetitLoup et son beau Gregounet me l’avaient chaudement recommandé tout en me le prêtant amicalement. (J’abuse un peu des adverbes. Ça m’arrive.) Donc, j’ai lu ce roman avec grand plaisir.



Revenons donc au roman, c’est la palpitante histoire de deux frères qui mènent une affaire pour le Commodore. Comme si des Vladimir et Estragon trash-western partaient pour une chevauchée sauvage au lieu d’attendre Godot. Nos deux lascars ont la fâcheuse habitude de légèrement s’imbiber d’eau-de-vie. Paradoxale habitude, si l’on considère qu’ils sèment des morts sur leur route. À prime abord, ça peut sembler un peu sanglant, mais l’un des deux frères traverse une crise existentielle. Puis disons-le, tous les questionnements de cet anti-héros ont trouvé écho dans le cœur de ton blogueur d’amour. Bref, je te souhaite de lire cet étonnant et puissant roman.



Tu pourrais lire ce roman de Patrick Dewitt joliment traduit aux éditions alto, avec du Johnny Cash pour trame sonore. Hop! Un Johnny! Un whisky! Une page! Yéa!