jeudi 30 juin 2011

Kate et moi.





Ça s’excite un peu partout au KKKanada. Il y de la grande visite. Pas de panique sur le Titanic! Reste zen et authentique, c’est le meilleur moyen d’être un bon hôte. Kate et William viennent visiter leur royaume enchanté… aux frais de leurs loyaux sujets. Faut juste les accueillir simplement et joyeusement. Certains de mes lecteurs s’indignent du coût élevé de leur séjour ici. Tandis que le RRQ s’énerve le poil des jambes et que M. Harpeur fait des courbettes, ton blogueur préféré propose au jeune couple rien d'autre que la simplicité volontaire. J’ai la solution avec un grand S. Par souci d’économie et esprit de sacrifice, j’invite donc officiellement Kate à venir crécher chez moi, dans mon petit et allègre 4 et demi avec vue sur le parc. Vive le couch surfing amélioré! Au petit matin après une nuit d’amour en mon humble compagnie, je lui servirai mes légendaires bines au lard, saucisse et bière, mes œufs dans le vinaigre de vin rouge, le tout accompagné de toasts aux cretons. Rien de moins. La nuit où Kate viendra s’abandonner aux vicieux plaisirs de la luxure, je propose à William d’aller chez le chirurgien de Jacques Villeneuve se faire greffer des poils de scrotum sur sa calvitie naissante. Le lendemain pendant que je prendrai Kate par tous les orifices entre les bines et les cretons, mon pote et fidèle lecteur Jipi pourra encanailler le bon prince William. À grand coup de rock halluciné et de rasade de potion magique, cette immersion dans les profondeurs du côté sombre du KKKanada ne pourra qu’être bénéfique au jeune prince comme à sa douce et sexy compagne. Bienvenue Kate et William, Flash vous embrasse... plus Kate que William! Bon séjour chez nous!

En terminant j’aimerais te poser une question lorsque l’on parle de sang bleu, est-ce à dire que les gens qui en ont, ont du jus d’oranges bleues qui coulent dans leurs veines?









samedi 25 juin 2011

La colère du Lutin.

Ce matin après le petit-déjeuner, Le Lutin me lance un défi aux échecs. Depuis quelques temps, il joue aux échecs. En fait, j'essaie de lui apprendre à jouer. C'est un long apprentissage parsemé d'embûches et d'échecs... s'cusez-la, le coup est parti tout seul. Donc, on débute la partie. Au fil des coups, il se défend pas trop mal. Je l'achève avec ma tour. Il n'est pas très content. C'est le moins que l'on puisse écrire. Il grogne et vocifère. Le Lutin veut sa revanche. C'est reparti mon kiki. Au troisième coup, je lui bouffe un pion. Il explose, devient vert, hurle sa colère et frappant dans le divan. Je pense qu'on va arrêter les échecs pis qu'on va se mettre au kung fu. Si vous avez d'autres suggestions pédagogiques, elles sont les bienvenues.









vendredi 24 juin 2011

Écho de craquelins écrasés par le solstice d’été






Dans mes errances virtuelles je me suis accroché les pieds, mais plus les yeux devrais-je écrire, du côté de chez Max Cat. Cet espace est réjouissant, réconfortant et délinquant comme les biscuits soda écrapoutis dans la soupe de mon enfance.

Samedi dernier, j’y lisais un texte que l’on devrait faire lire à tous ceux qui trempent dans l’organisation de festivals ou de fêtes dans cette belle République Démocratique du Québec.

Je me vautrais dans son pourrissement de la fête et de la musique en milieu urbain; à ce moment là j’ai pensé à Bakhtine et à sa notion de carnavalesque. Je veux pas m’avancer mais je pense que Mr. Christie ne renierait pas le carnavalesque dont parle ce cher russe.

Notre bon Bakhtine parle du carnaval comme d’un moment particulier dans l’année où la fête abolit les irritants de la vie en société moyenâgeuse. C'est-à-dire que l’espace, le temps d’une soirée de carnaval, les classes sociales disparaissent. Il n’y a plus que des humains qui festoient, boivent et baisent dans un joyeux foutoir. Les règles se dissipent dans l’alcool, dans la fête, il n’y a plus de roi, plus d’indigent, plus de fou, plus de soldat, plus de courtisanes, plus de riche, plus de pauvre, plus de pute, plus de moine, l’incandescent carnaval enflamme les âmes.


C’est fête au village!

Pardon. Je m’emporte. Parlant village revenons au Québec. Toutes les fêtes au Québec empêchent les débordements, à tel point que la sauce de la fête ne prend pas, elle ne bout jamais. Aucun risque que ça déborde ou colle au fond. Ça me fout les jetons. Je pense que c’est pour ça que tout le monde parle des Francos oubliant les folies du nom, car de folie il n’y a point… Vive le feu! Vive les fous!








jeudi 2 juin 2011

Crisse de ver d'oreille!








Aujourd'hui, je me suis levé armé d'un Tomahawk. Ça me tournait dans les oreilles comme un ver qui gosse sa pomme. M'en ai même fait un de mes statuts fessbouquiens qui déstabilisent ma mère et ta sœur. Bien que je ne crois pas en Dieu, il me plait de penser que s'il existait, ce crisse-là haïrait les peureux, les lâches, les pissous... J'ai toujours aimé Mike Patton, me semble que c'est un genre de dieu. Est-ce qu'il déteste les poltrons? Mettrais ma bite au feu que oui. Juste au cas, amateurs de merguez, prenez un numéro! Humblement, il va en avoir pour tout le monde! Yéa!











Je dédie cette chanson à mes politichiens et aux tiens!!!