jeudi 5 mars 2009

De la dérive du capitalisme.






Les médias ne cessent de nous rabattre les oreilles avec la crise économique. Le responsable de cette crise magique, c'est le dragon lui-même! Il se mord la queue et s'étouffe avec ses propres écailles dans un nuage de fumée acre dans laquelle les PDGs fuient avec le pactole en licenciant tout le monde au passage... Il faut: crise oblige! Le capitalisme sauvage dans toute sa splendeur.
À grande échelle, ça fait des ravages partout sur la planète, de Shanghaï à Montréal en passant par Mexico. Ô joies de la mondialisation. C'est gros et ça fait mal quand ça plante. Mondialisation de la misère, du chômage, de la pauvreté, bravo on en avait bien besoin! Bravo encore!



Or, la bêtise du capitalisme ne se mesure pas seulement à la grandeur de sa déchéance. C'est dans les petits détails de son application qu'on peut en savourer sa grande ironie.



En effet, une visite au supermarché du coin m'a permis de le constater. Des files incalculables de clients attendant pour payer leurs victuailles rappellent les documentaires propagandistes montrant les soviétiques attendant pour avoir de la bouffe... Criss le capitaliste devrait rouler plus! Pas faire attendre le bon peuple, et surtout son argent. On peut aussi vérifier les lacunes du capitalisme dans tous les services à la clientèle des grandes entreprises. Ces services se transforment en rempart pour protéger l'entreprise, écœurer et épuiser les consommateurs. Le pire, c'est que ça marche. Ah! Le capitalisme est fabuleux! Longue vie au capitalisme!



p.s. Ça me rappelle la fameuse blague. Quelle est la différence entre le capitalisme et le communisme? Il n'y en a pas! Dans les deux cas, on assiste à l'exploitation de l'homme par l'homme.




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