jeudi 28 mai 2009

Le Nombre à show!





Flash Gordon arrive tout juste du concert-lancement du dernier album du fabuleux incontournable groupe Le Nombre. C'est à chaud que ton blogueur préféré te parle du pestak.


L'atmosphère est bon enfant, l'alcool coule à flot. Un chanteur Breastfeeders fait le dj. Son rock'n'roll électrisant rappelle que les bons gars ne portent pas de blanc. Je suis sauf. Les murs orangés transmettent leur énergie au public. Les hipsters à chandail tête de loup ont soif tout comme leurs lunettes 1985. On peut lire une nervosité certaine dans la démarche de J-P Dynamite Roy. Flash Gordon est seul au monde, il aperçoit des invincibles avec qui il discute. La solitude n'en est qu'accentuée. Je mourrais seul comme tous ceux de ma race. Le Divan Orange est rempli d'une faune plateauïde branchée. Ça sent les années 80. La mode de cette décennie pue. Ark! Bonheur, il y a un sein dans ma bière. Laissez venir à moi les grandes brunes. Ahaaaaaaaaaaaa! J'ai un œil dans l'œil. Wow! Celle à qui il appartient est jolie, malgré ses binocles de la décennie honnie. Serveuse sexy, ton âme clignote. Soudain, ma solitude est contrée par l'inattendue apparition de Mike S. Blueberry. On prend une pinte de bière ensemble tandis que je lui parle de ma passion pour la bd, le western, la littérature, la vie et la mort. On s'envoie un whisky au fond de nos gosiers d'assoiffé. Bang! Ça part! Ça va finir tard, ils ont mis leurs habits de boisson. Puis, je me rends compte que: You''lle lose your mind on the love thing...


Ludwig Wax enflamme la scène, le batteur à moustache martelle violemment ses peaux dans une pluie d'étincelles, entretemps Gourmet a le feu aux fesses et sa basse vrombit des rythmes endiablés, Dymanite Roy fait exploser sa guitare. Le feu de l'action, le Nombre est ce soir.


Avec l'efficacité d'une tranchante guillotine, Le Nombre démontre une fois encore qu'il est un appareil rock incomparable. Rodée et précise la lame tranche à coup de puissants riffs. Pigeant dans son répertoire, alternant, des nouvelles chansons aux vieux morceaux. La machine fesse fort! Schlack! Ne manquent que les flocons de métal pour combler Flash Gordon. En attendant, j'aime le son des haut-parleurs.










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