Danger! Ce diable, me pousse à réfléchir!
J'ai commencé à bloguer en septembre dernier. L'idée de départ était une réponse au blog d'une personne qui parlait de Flash Gordon sur le sien... Je me suis vite ravisé. Ce n’était pas constructif pour deux cennes! J'ai donc choisi de transformer cet endroit en gymnase. Oui! Mon blog, symbole de ma résurrection, m'a permis de reprendre contact avec l'écriture que j'avais délaissé parce que, paradoxalement, je voulais trop la pratiquer. Ainsi, cet espace est le gym de ma sympathique plume. Je tente de l'entrainer car j'ai des projets. Ici, mon stylet s’adonne à la musculation, il fait du cardio et des exercices de souplesse. En fait, la littérature est mon projet de vie, pour en venir à bout, ça prend une plume musclée, souple et en forme.
Pour moi, l'acte d'écrire s'inscrit dans une démarche qui vise un retour vers un pays, une contrée magique, un eldorado créatif, le royaume enchanté, le nirvana des névrosés : Littérature. Par conséquent, bien qu'ils me tiennent à cœur, beaucoup des sujets abordés ou des opinions émises ici sont presque secondaires dans la mesure où l'objectif reste l'écriture. Elle demeure pour moi un art que je tente d’exercer simplement avec mes tripes, mon imaginaire, mes vigoureuses ressources et mes maigres compétences.
Ce blog m’a aussi permis de marier mes deux grandes passions le rock et la littérature. De sorte que je n’écris pas qu’avec des mots. Je bricole des petits clips qui viennent parfois se greffer aux textes pour continuer à dire. En fait, tout pour raconter, tout pour dire, tout pour créer. Créativité au service de la création et du besoin de crier tout mon être. Dans le vide virtuel, l’écho de mon cri va se perdre dans la toile infinie où se perd la blogosphère.
Par contre, mes activités dans la blogosphère m'ont aussi permis d'entrer dans un univers que je connaissais peu. J'ai pu fréquenter cet espace, y gambader, le visiter et le jauger. Conclusion : Y a bin d’la marde! Mais y a aussi de bien bons blogs. Faut séparer le bon grain de l’ivraie… De plus, il me semble remarquer que tous ne bloguent pas pour les mêmes raisons. Enfin, il y a autant de raison de le faire qu’il y a de blogueurs. De plus, ces étranges bibittes n’ont pas tous la même rigueur et la même éthique dans l’exercice bloguien. Pour ma part, j’essaie de respecter la langue et de m’accorder beaucoup de liberté dans l’exercice créatif tout en oubliant jamais qu’un créateur ''… n'a pas le droit d'être gai. Il peut rire, certes, mais il doit toujours traîner dans son rire un écho du grelot funèbre des prophètes.''[1]
J’en ai même fait ma poétique, mais j’y reviendrais, ça concerne aussi mon mémoire de maîtrise et ma relation au monde.
p.s. Flash Gordon est bin sérieux tout d’un coup! En plus, il n’y a pas le dixième des idées que je voulais mettre dans ce texte, mais c’est un sujet qui mérite un essai…
[1] Boris Vian en verve, p. 36, Pierre Horay Éditeur, 2002
«Pour moi, l'acte d'écrire s'inscrit dans une démarche qui vise un retour vers un pays, une contrée magique, un eldorado créatif, le royaume enchanté, le nirvana des névrosés : Littérature. Par conséquent, bien qu'ils me tiennent à cœur, beaucoup des sujets abordés ou des opinions émises ici sont presque secondaires dans la mesure où l'objectif reste l'écriture.»
RépondreSupprimerC'est ce que je croyais comprendre. = Ça marche! Un écrivain, peu importe où il en est, débutant ou grand maître, s'il respecte son activité d'écriture et ses projets, se doit de s'astreindre à une certaine gymnastique (tant mieux s'il y prend plaisir, et vive les masochistes). Même le plus génial des auteurs régresse dès qu'il s'assoit sur ses lauriers.
(Et il y en a qui sont consacrés par la 'hype' avant même d'avoir atteint une quelconque qualité, et s'assoient là-dessus; ça c'est la pire pourriture.)
Bravo.
Je veux pas être grossier, mais phoque la ''hype''! ;)
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