Enfin!

La semaine meurt enfin! Elle s'est étirée. Prisonnier de cette quasi éternelle semaine des quatre jeudis Flash Gordon souffle. ENFIN! Tracas, emmerdement, sentiment d'échec, questionnement, mélasse, vide intersidéral, amère impression de déjà vu, saveur métallique dans la bouche, odeur de putréfaction, cette semaine hamsterisante de marde est terminée... J'ai le goût de mordre. Mordre dans la vie! Pis r'cracher ses lambeaux de chair pour sentir le sang couler sur mes lèvres d'ogre vivant... Tout pour le rock!




Pour les insultes, compliments, recommandations, conseils, plaintes, déclarations d'amour ou de guerre, tu sais quoi faire.

Cauchemar!

Flash Gordon a jubilé lorsque Mario DuCon a annoncé son retrait de la vie politique. J'ai toujours trouvé qu'il était le Richard Martineau de la politique... Mario vivait au-dessus de ses moyens intellectuels, de plus son populisme de fond de casse-croûte horripilait ton blogueur préféré. Comble de malheur! Mario se lance dans une carrière médiatique. Phoque! Est-ce qu'on a besoin de ça? Est-ce qu'un média pourrait donner une tribune à François Yo-Gourd? C'est un semeur de poésie dont les fleurs s'épanouissent même dans les déchets de notre monde toxique.


Tiens, parlant de poésie, je t'offre un cadeau, un peu de Prévert:

Quartier libre
J'ai mis mon képi dans la cage
et suis sorti avec l'oiseau sur la tête
Alors
on ne salue plus
a demandé le commandant
Non
on ne salue plus
a répondu l'oiseau
Ah bon
excusez-moi je croyais qu'on saluait
a dit le commandant
Vous êtes tout excusé tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.

Ah! Ça fait du bien!

Des vitamines made in France.

Cadavres!

Coudon! Savent-ils lire? Ont-ils lu le roman de François Barcelo? Est-ce qu'un analphabète schizoïde Sri Lankais a soufflé le scénario à l'oreille du scénaristes sourd et soûl? Peut-on aller dans toutes les directions en même temps? Le comique et le tragique peuvent-ils se marier dans une oeuvre artistique?


Par un beau samedi de février, Flash Gordon a vu Cadavres d'Érik Canuel. Inspiré, annonce-t-on au générique, du livre de François Barcelo, le film prend ses distances par rapport à l'hilarant roman, pas toujours pour le mieux. En fait, l'aspect comique de l'histoire a été évacué, parce que transformé en drame , en pseudo-histoire d'amour à saveur d'inceste frère-sœur. Le mélange des genres, Flash Gordon l'apprécie, mais ici la sauce ne prend pas. De plus, je crois qu'on n'a pas fait confiance au spectateur en se la jouant dramatique. Procédant de la sorte, beaucoup de gags sombrent dans la gratuité et la vacuité... Le comique significatif porte toujours sa part de tragique. Faut juste maintenir le cap! Manque de chance, le film part dans toutes les directions sans respecter l'esprit et l'histoire du roman dont il s'est inspiré.


J'en viens à me demander si la littérature n'est pas le summum des expressions artistiques. Vas-y! Forge ton opinion sur le Cadavres de Canuel. Pour ma part, compte tenu de la source d'inspiration , je suis resté sur ma faim. Flash Gordon est-il trop gourmet et gourmand? Boude-t-il son plaisir?


Tiens, je te cite le début du roman pour le fun:

''Savez-vous quand j'ai commencé à regretter la mort de ma mère?
C'est lorsque les premières gouttes de pluie se sont mises à dégouliner par le trou de balle dans le toit de la Pony.
Pendant une seconde, j'ai pensé que c'étaient des larmes qui coulaient sur ma main. Mais je n'avais pas vraiment envie de pleurer. Peut-être aucune raison de le faire. Et puis, des larmes glacées comme celles-là, ça ne se pouvait pas.
J'ai quand même porté la main à mon visage. Rien sur le nez, rien sur les joues, rien dans le coin des yeux. L,eau coulait directement du toit. Je ne pleurais pas.
Ça m'a fait plaisir. Normalement, quand on perd sa mère, je suppose qu'on a envie de pleurer. Moi, ce qui me peinait, c'était plutôt que la Pony soit abîmée. Si j,avais pleuré, ça aurait été à cause de ce petit trou dans le toit, pas du gros trou dans le visage de maman.''

Cadavres, p.7, Éditions Gallimard, 1998


Apprécie, cette courte citation parle plus que l'heure et cinquante-sept minutes que dure le film. Voilà. Lis! Lis! Lis! Pis sois heureux d'le faire! Pour les insultes pis les commentaires, tu sais ce que tu as à faire.

Drame, quand tu me tiens... les questions surgissent!

Je regarde le monde avec mon œil de clown de l'espace, je ne peux m'empêcher de lui dire que j'aime beaucoup ce qu'il fait. J'espère qu'en me regardant tu diras que tu aimes ce que je fais... Trêve de vérité! Passons aux choses comiques! Pendant que des joueurs de hockey s'acoquinent à un petit mafieux, qu'Obama quitte le Canada en écoutant d'la musique canadienne, un certain René Angélil avoue candidement qu'il est un gambler. Ma diva serait marié avec un joueur! Scandale! Drame! Qui sauvera Céline et René-Charles lorsque René ira trop loin? Est-ce que Anne Dorval pourrait aller encourager Kovalev? Est-ce que Flash Gordon devrait aller voir un l'adaptation cinématographique d'un roman qu'il a adoré? François Barcelo est-il content du traitement que son roman a subit? Érick Canuel est-il une sorte de jumeau cosmique d'Éric Lapointe? As-tu hâte au printemps? La crise achève-t-elle? Heath Ledger gagnera-t-il son Oscar posthume?

Sacré Bison Ravi!

''L'entretien d' un caractère ''sacré'' du travail est le plus sûr atout de la religion dans sa lutte permanente contre la liberté -et surtout la variété- de l'esprit."
Boris Vian




Moi, j'aime la liberté de l'esprit, sa variété, ses excès... Tout ce que je trouve à dire, pis c'est pas vraiment transcendant, c'est un gros: PHOQUE LE TRAVAIL! Merci Boris!

Il danse avec les loups...

Kevin Costner en perdrait son toupet greffé de poil de cul. Danse! Danse!








Si c'est magique, c'est que c'est sûrement des magiciens...

Joyeuse St-Valentin!

Je viens de lire ce recueil de poésie. J'ai aimé les Brisures de François Dumont paru en 2005 aux Éditions du Noroît pour ceux que ça intéressent... Tiens, je t'offre quelques miettes de Brisures.


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Au fond, ton espérance
n'est qu'intense ignorance.


Voilà! Savoure! En prime, je t'offre un peu de peu de rock! Je suis à la blogosphère ce que Prime de luxe est à la consommation! Des primes! Des cadeaux!

Phoque la grisaille hivernale! Le lutin et le vaurien frappent!

J'allais t'entretenir de la grisaille hivernale lorsque le lutin apparut. Le petit être avait soif, je lui offrit un jus de vie. Plantant la paille dans la boîte à boire, le lutin déclara:

''Je plante ma plume dans le jus!''

Je corrigeais la créature:

''C'est une paille lutin''

Du tac au tac il répondit:

''Plume paille ça rime!''

Les enfants sont des poètes. Le lutin illumine le vaurien. Le bonheur jaillit chassant la grisaille hivernale et ses affres. Remercie le lutin, il a chassé les ténèbres trop présentes dans ce blog. Je t'offre ce phare clignotant dans le lointain qui me permet d'éviter les pierres et les rochers de l'aquarium tactile...

Plume paille ça rime! Dit le lutin

Laisse-moi tremper ma paille dans l’alphabet de la vie

Pour écrire ma soif de la boire, cracha le vaurien.

Déprime post-plein-de-marde!

Tu l'auras peut-être remarqué Flash Gordon porte à gauche. Ce matin, en parcourant les infos de ce beau 10 février, je suis tombé là-dessus ce qui m'a poussé en bas de ma chaise dans une déprime post-plein-de-marde. Le mouvement syndical n'a même pas besoin des néo-libéraux-capitalo-fachos pour se discréditer, il peut compter sur des gens comme ça pour faire la job. Ces estis-là avec leur philosophie corporatiste mafieuse n'ont rien à envier à ce qu'ils prétendent combattre. Bref, en matière de despotisme et de fascisme de fond de taverne on peut prendre des leçons avec ces merveilleux individus. Ça me déprime! Heureusement! Je suis en compagnie d'un jeune artiste de 4 ans qui colore paisiblement des super-héros. Vive spider-man! À bas les plein-de-mardes! Envoie! 1-2-3-4!







p.s. Faudrais bin que Spider-man vienne faire un tour à Mourial!

Échantillon de bonheur.

Tu sais, la vie est comme une boîte de chocolat et on ne sait jamais sur lequel on va tomber... Un morceau de chocolat noir fond dans la bouche de Flash Gordon, c'est le bonheur qui se répand à travers ses papilles gustatives. Un bon roman échantillonne l'allégresse flashgordonienne. Une chanson poison s'incruste comme ma chair sous les ongles de la femme toute nue qui me lacère le dos tandis que je plonge mon membre viril dans son aquarium tactile...Hummmmmmmmmmm Batifole! Amuse-toi! Croque dans la vie avec Flash Gordon!



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p.s. insulte moi! commente! j'adore ça!

Salut à toi!

Oui! Salut à toi Michel Vézina! Tu as su résister aux pressions de la monstrueuse convergence! Quelle époque! Les vulgaires commenteux à gages de l'Empire (lire ici Quebecor à marde) continuent leur sales besognes. De Joseph Facal et jusqu'à la quintessence des commenteux, Martineau, le tireur plus fou que franc. S'embourbant tous dans une arguementation oiseuse vide d'éthique pour justifier ce mercenariat, ils abdiquent face à l'omniprésence et à la puissance du Malin... Ils me font chier! Phoque! La convergence ne cesse de converger, le monstre ne cesse de grossir et peu de gens semblent s'en inquièter... Ça me fait chier! Suis-je trop sensible? Toi, qu'est-ce que t'en pense? Tiens, tu aimes Richard? Amuse-toi! Je te laisse sur cette savoureuse réflexion de Dany Laferrière: « Richard Martineau vit intellectuellement au dessus de ses moyens. Il dépense plus qu’il ne possède. Un jour, il fera faillite! » En espèrant, qu'il entraine l'empire dans sa faillite!

p.s. Je sais, je suis un peu en retard avec mon affaire, mais, vieux motard que j'aimais!


Tiens! Mets ça dans ta pipe!