mercredi 31 décembre 2008

Bilan 2008! Quatre saisons en enfer!
















Le fils 4 ans: Papa quand je vais être grand est-ce que je vais avoir une amoureuse?

Le papa candide et sincère: Bin oui! mon homme t'es tellement adorable, tu vas en avoir une amoureuse...

Le fils toujours 4 ans: Pourquoi toi t'as pas d'amoureuse?

Le papa hésitant: Parce que papa a un crabe dans la tête mon homme, pis ça fait mal en tabarn...

Le fils de 4 ans plus dubitatif que jamais: ouate de phoque ????


***************

Phoque de marde! J'ai un crabe dans la tête! L'animal cisaille ma cervelle de merde de ses petites pinces acérées, comme autant de coups de ciseaux au cœur et à l'âme. Ça fait de moi un gars dangereux, à éviter en fait. Je suis l'homme bombe, lorsqu'elles s'approchent de ma sombre personne, les femmes sont en terrain miné. Début 2008, l'aventure commence, sans le savoir, je nourris le crabe et m'enfonce dans les flammes de l'enfer. Le problème est que j'ai entraîné dans mon infernal sillon plein de gens qui me sont chers. La déflagration Flash Gordon a fait beaucoup de dommages... Mea culpa, mea maxima culpa. J'ai mal agit, j'ai mal agit, j'ai mal agit. J'ai mal agit tel une tempête hivernale qui bouleverse tout sur son passage.


L'hiver de force a failli avoir raison de moi. J'ai passé la dernière blanche saison à déneiger mon cœur enseveli sous des mètres de neige brune. Me suis débattu dans cette avalanche d'émotions frigorifiantes et contradictoires. Heureusement! Le printemps est venu faire fondre cette merde blanche avec ses promesses de lumières, de chaleur... Printemps de criss! Leurre pour poqué de la vie qui voit une putain de lumière au bout d'un tunnel glauque et froid. Naïveté flashgordonnienne! Sincérité désarmante! Sentiments authentiques! L'été fugace a passé trop rapidement avec son lot de désillusions et de détresse, sans crier gare il mit son costume d'automne, costume de zombie en mal d'amour qui cadrait bien avec l'état de Flash Gordon. L'automne sanglotait longuement pendant que j'accordais mon violon avec ce blogue. L'écriture, la création reprend sa place dans ma vie alors que tout le reste sombre dans les bouillons de lave des émotions d'un volcan humain.



***************


Humain. C'est bien là mon problème. J'aime, j'ai aimé et j'aimerai. On s'en sort pas. Cependant, comme je suis prêt à tout pour être aimé, pour ne pas décevoir, pour ne pas peiner... J'aurais appris à fort prix à ne plus le faire. Ne plus accepter les rêves de l'autre au détriment des miens. Ça m'a coûté cher et ça a surtout coûté cher à mon entourage. Inconscient, j'ai été! J'ai semé tristesse et désarroi sur ma route tout au long de cette année. J'ai menti, trahi et bafoué... J'ai brisé des cœurs. Ce faisant, j'ai fait souffrir et me suis fait souffrance aussi. À tel point que je termine l'année, dévasté, détruit, anéanti...

T'inquiète pas! Flash Gordon est un chat à neuf vies, un Phénix qui renait de ses cendres. Orphée revenu de l'enfer plus fort que jamais, j'affronterai 2009 avec plaisir! J'aime, j'ai aimé et j'aimerai.


En terminant, Pardon. Pardon à tous ceux que j'ai blessé. J'ai pas voulu faire de mal, semé la souffrance. Non, j'aime mal, j'ai mal aimé et j'aimerai mieux. Pardon. Mille fois. Ça ne répare pas, je sais. Je n'ai que les mots pour demander pardon et ce sont de bien mauvais analgésiques. L'homme bombe explose une dernière fois en 2008. Il t'offre cette chanson... Écoute la, c'est une chanson qui parle.











Bon. Flash Gordon te salue. Il se retire dans ses terres panser ses plaies. C'est en 2009 qu'il te reviendra plus fort que jamais. Bonne année! Du rock, de la littérature et de la santé! Le reste devrait suivre...














samedi 27 décembre 2008

Question?














À une époque où l'on devrait favoriser le transport en commun, quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi la carte mensuel ne cesse systématiquement d'augmenter depuis dix ans? Ça doit être moi qui est trop crétin pour comprendre... encore la loi du marché qui frappe! J'y reviendrais, criss de marché à marde. Flash Gordon n'a pas dit son dernier mot. Entre temps, sois prudent en route pour aller te payer une onéreusee cam, car sur les trottoirs de Montréal, la grande Faucheuse rôde.

jeudi 25 décembre 2008

Attention! Redondance! J'ai une rechute! Tabarnak que j'hayyygguis Noël!






Mon fils m'a quitté pour une réunion familiale en après-midi et mon moton anti-nowell est remonté à la surface comme une gorgée de Crème de Menthe Varte à trois heures du matin... Esti! Noël, je te déteste! À te vomir! À te rôtir comme une grosse crisse de dinde... Cette année tu me fais encore plus chier, summum et symbole, d'une année de marde. Phoque you! Pardon, pauvre lecteur, j'arrête ici de me complaire dans mon fiel anti-nowelle. C'est fini. Nowell a remporté la bataille, mais il n'a pas gagné la guerre. Flash Gordon ne se laisse pas abattre! Watch your ass Christmas!





p.s. je prépare mon sombre bilan 2008 à suivre...

Je déteste Noël? (troisième partie)

Dessin extrait de ''Ma langue au chat'' de Philippe Geluck, ce truc me fait toujours rire.




Bon, dans ma course effrénée de haine Nowellienne, j'ai un obstacle de taille: mon fils. Hier soir en se couchant, après avoir soigneusement préparé une collation au Père Noël, le petit animal déclara: Tu sais, papa, c'est le plus beau Noël, c'est ma journée préférée. Ça m'a ébranlé. Malgré, ma haine de cette fête, je ne désire pas la transmettre à ma charmante progéniture. Ce matin, à l'aube (concept que mon fils a réinventé tellement il se lève tôt), il jubilait de bonheur et d'émerveillement devant l'assiette vidée par le Père Noël, il trépignait en déballant ses cadeaux et souriait de joie profonde. Cet instant précis est venu mettre un baume sur ma profonde haine de cette fête débile. Cet enfant réussira-t-il à réconcilier Flash Gordon à Noël? À suivre, à vivre...

mercredi 24 décembre 2008

Je haïs Noël!



Je sais! Je te l'ai déjà dit. Je déteste Nouelle. Cependant, j'haïs tellement ça que ça me fait plaisir de me répéter. Mais, je suis généreux. Je t'offre encore une chanson pour t'aider et m'aider à passer au travers la plus sombre période de l'année! Bon, bon, je t'entends là: pourquoi détestes-tu Noël Flash Gordon?

Parce que le monde est encore plus laid et hypocrite qu'à l'habitude. Parce que tout est plus et trop! À preuve, je suis encore plus en tabarnak! Phoque Noël!





mardi 23 décembre 2008

Conseil du jour à l'usage des parents.


Salut à toi! Flash Gordon t'offre un conseil d'hygiène publique afin d'éviter les désagréments des petites maladies que tes enfants ramènent inévitablement à la maison. Crisse leur des taloches! Les taloches ont l'avantage sur les marques d'affection de limiter le contact avec les virus et les bactéries. Vas-y! Frappe-les! Tu éviteras grippe, rhume et surtout les mémorables gastros. Dès que je vais mieux, je m'applique à suivre cette mesure d'hygiène simple, efficace et sportive.


Je n'ai malheureusement pas le temps de faire de Sudoku lors de mes trop fréquents passages sur ma bienheureuse toilette...

lundi 22 décembre 2008

En guise de réponse à Patrick Lagacé





Voici le macaron que je portait en janvier dernier!








Il se demande quel mot incarne le mieux 2008... Méchante bonne question! Je tente une liste non exhaustive, remarque que ces mots peuvent s'appliquer à l'individu comme à la société, au monde, à l'univers, aux humains, aux martiens et aux raëliens et même aux adéquistes bisexuels. Attache ta tuque ek d'la broche, on part!


petite, politique, malédiction, bénédiction, élection, érection, Mario, Barack, espoir, désespoir, rêve, débandade, crise, criss, culture, néant, mieux, pire, richesse, pauvreté, neige, neige, neige, vie et mort... comme à chaque année!




dimanche 21 décembre 2008

J'ai du méchant en dedans! J'veux plus être un zombie!


Bon! Je me confie à toi. Très souvent dans ma triste existence quand ça va mal je m'en remets à l'art pour purger la haine dans ma bedaine. Plus d'une fois, la littérature et le rock ont sauvé Flash Gordon du naufrage. Ce soir, je partage avec toi. Je te cite un poète que j'aime beaucoup, place à Denis Vanier.

LA MÉCHANCETÉ

Je rêve de parika noir
sur patates douces
j'aurais dû te tuer avant les autres,

je n'ai pas peur de mourir
mais de bloquer éternellement
dans la spirale du vide.

extrait de L'urine des forêts, Éditions Les herbes rouges, 1999.


Je t'offre aussi une chanson pour te divertir, tu en as tellement besoin, elle aborde aussi la spirale du vide...





J'aime les individus et déteste les masses!


Salut à toi!

Beau dimanche confortable comme un chandail en coton ouaté avec une tête de husky dessus, où, je réfléchis à mon amour pour les individus et à ma haine pour les masses. Pris individuellement, j'adore, en général, les gens que je croise sur ma route. Cependant en troupeau, en masse, en société, je voue énergiquement une haine sans borne au genre humain. Bref, il m'arrive souvent de capoter sur les mouvements de masses, les modes, les tendances sociales de tout acabit. J'essaie de me soigner, mais je te le dis, je déteste les troupeaux.

Il en va de même pour les familles. Individuellement, ils sont charmants, mais tous ensemble, les membres de la famille font chier. Ce soir, ma famille perturbe mes intestins. Mange de la marde famille! Bon, Noël et ces joies approchent à grand pas, c'est la saison de l'harmonie... je vais aller prendre un ti drink de Noël. En guise de réconciliation, j'offre un phoque Noël à toute ma merdique famille et à la grande République Démocratique du Québec. Joyeux Merdier à tous! Santé! Igloo, igloo, igloo, igloo...


Santa Pictures, Images and Photos

samedi 20 décembre 2008

Vieux criss! Il est trop fort!

Une fois, il me tape, l'autre il est con. Parfois il frise, défrise le génie et le ridicule, comme aujourd'hui. Vieux criss! Il est trop fort!

De l'usage du rock et des psychotropes!





Iggy & Robert Plant Pictures, Images and Photos



Ce billet surgit ici parce que la lecture de celui-ci provoqua chez moi un genre de flashback d'acide garni d'hallucinations démoniaques du rock et des psychotropes.

Dans les ténèbres des années 80, des êtres de lumière combattaient les forces du malin à coup de conférences pour réveiller la belle jeunesse québécoise à la présence du diable dans la musique qu'elle s'envoyait derrière le tympan. Je développais encore mon univers fantasmatique à l'époque, mais je souhaitais aussi m'approcher du diable tel un Icare sataniste... Heureusement! Je fut sauvé des flammes de l'enfer. Une homélie bénite vint me sauver. Le conférencier, un ex-toxico-rocker-satano-auto-destructoton-hétéro-culpabilisant, nous extirpa de l'abysse dans lequel s'enfonçait toute une génération... Grâce au support de l'audio et de la video le sauveur démontra la présence de Lucifer dans la musique des Ozzy, Iron Maiden, Santana, Eagles, Led Zeppelin, Queen, AC/DC et Corbeau... Son analyse éclairante de la musique, des photos et des pochettes de disques réussit à convaincre tout le monde présent de l'innocuité de la meuzik du yable. Bref, dis à kekun que kekechose est dangereux pis y va se garrocher pour s'y vautrer allègrement. (traduction libre d'un proverbe sibérien)








Il en va de même pour la drogue. Elle est toujours présentée dans les ridicules habits du malin. Déguisée en démon mineur elle n'effraie que les parents en mal d'épouvantails. Comme si l'Halloween durait toute l'année pour la méchante drogue. Au lieu d'éduquer, de transmettre une certaine culture des drogues, les pasteurs de la tempérance et de la sobriété satanisent les psychotropes leur donnant, ainsi, très souvent l'attrait du soleil pour nos jeunes Icares assoiffés d'expériences. J'entends déjà les hauts cris de Harpeur et de ses sombres sbires. Drugs are bad... Qu'est-ce qui le plus mauvais? Je te pose la question.


mardi 16 décembre 2008

Less is more! Hommage à la diva québécoise! Ce fantasme de cantatrice chevelue.




Je veux rendre hommage à ma diva préférée, j'ai nommé l'immanquable Canine Dion. Je veux parler ici de cette chanteuse qui a illuminé ma vie de garçon pré-pubère en mal de sensations fortes. Celle qui n'avait pas peur de monter dans l'arène pour affronter les plus grands et les plus forts. Celle qui n'avait pas peur d'être une femme fatale.

J'étais à l'école primaire et j'avais un copain de classe qui l'imitait à merveille. Vêtu d'un jeans trop court et d'un chandail de Ozzy aux blanches manches trois quart couvertes de messages sataniques, le blondinet Martin Lafontaine entonnait à ma plus grande joie les plus grands tubes de la diva.

Il m'a charmé avec La colombe que je rêve toujours d'embrocher pour la rôtir comme un beau poulet dodu. Il m'a ému avec son interprétation de Mon ami m'a quittée, j'aimerais serrer cet ami dans mes bras, car sans lui nous n'aurions jamais eu droit à ce chef d'œuvre. Il m'a ébloui avec ses talents divinatoires en reprenant D'Amour ou d'Amitié. Je t'en cite un passage:

''Il est si près de moi pourtant je ne sais pas comment l'aimer
Lui seul peut décider qu'on se parle d'amour ou d'amitié
Moi je l'aime et je peux lui offrir ma vie
Même s'il ne veut pas de ma vie''


Je ne sais pas pour toi, mais ici, pour moi elle fait référence à René. Juste d'y penser me remplit de bonheur, c'est le côté kinky de Canine et j'adore ça. Bon, est-ce qu'il y a quelqu'un qui se demande pourquoi j'appelle notre diva, Canine? Parce qu'au début de sa carrière, notre cantatrice chevelue arborait une dentition vampiresque qui n'était pas sans me plaire.

Tout ça pour te dire que Canine Dion était beaucoup plus intéressante en début de carrière. Elle goûtait moins la mélasse, sa musique était moins sirupeuse. Elle avait faim. Maintenant, elle s'embourbe dans la mélasse et le fric, elle est atteinte du Syndrome du Sénateur Dupont. Rappelle toi le chien dépressif de Wolf...

En fait, au début tout était possible, elle aurait pu devenir chanteuse chez Bidou ou révolutionner la musique de centre d'achats, partir une secte ou accéder à la gérance du comptoir de salade de chou d'un délicatessen... NON! Canine s'est malheureusement transformée en la plus grande cantatrice chevelue de l'univers. Hommage.

Nostalgique, je retourne Incognito prendre une coupe de Jell-O et m'ennivrer de porto, rêvant de goûter à ses lolos...


















Je déteste Noël!


Je déteste Noël, j'étais un fœtus et je haïssais déjà ça! Histoire de bien te préparer pour cette merveilleuse période de réjouissances, je t'offre une chanson de Nouelle!


La lumière au bout du tunnel!






Flash Gordon avait sauté à pieds joints dans les abysses démoniaques de l'Enfer. Il avait passé l'année à se battre avec des démons dans la contrée la plus sombre, au plus profond des obscures Ténèbres.

La Succube s'en était mêlée. Elle avait voulu l'amener sur son île aux confins des Ténèbres. Elle l'avait charmé. La Succube jouait de ses atouts. Ses yeux verts éclatants brillaient, alors que son sourire illuminait les démons de Flash. Son rire musical les faisait danser. Lui ne voyait rien., n'entendait rien. Ces diables de monstres se camouflaient dans son merveilleux décolleté. Cachés au détour de ces courbes, ils surgissaient dans la fougue d'un baiser, entre ses fesses, parmi les caresses... Ils étaient partout. Tout à coup, notre héros réalisa qu'ils n'étaient pas ses monstres à lui mais ceux de la belle démone.

Quand Flash s'aperçut de leurs présences, il était entouré et sous le charme maléfique de la terrible Succube. Chacun d'entre eux voulaient conquérir le cœur et le corps de l'infâme divinité: Oli le petit osti, Frankybaby, Sveltestive, Hotaiwan le canadian, Steven l'étron, David le Goliath, Strong Asshole, JeanSeb le cleb. Ils le regardaient, l'observaient, espéraient le déchiqueter prêts à bondir lorsqu'elle l'exigerait. Les démons bavaient, leurs dents acérées luisaient d'un sombre éclat alors que leurs griffes coupantes fendaient déjà l'air. Était-il trop tard pour Flash? Non! Flash Gordon était coriace, intrépide et résolument indestructible. Mais, la Succube désirait Flash à tout prix. Elle fit un signe avec ses mamelons. Les démons se jetèrent sur notre vaillant personnage! Combat rock!









Vif comme l'éclair le poing de Flash s'abattit sur le visage d'Oli qui implosa sous l'impact. D'un bond Gordon lança une savate qui acheva Frankybaby et Sveltestive qui disparurent dans un nuage de fumée verdâtre. David le Goliath utilisa sa fronde pour atteindre Flash à la tête. Étourdi celui-ci ne put éviter Steven l'étron qui lui asséna un violent coup de masse sur le crâne. Jean Seb le cleb s'attaqua au tibia droit du héros assommé. Les crocs du chien s'enfoncèrent dans sa chaire, Flash se réveilla. Il ouvrit les yeux. Steven l'étron souriait de satisfaction. David le Goliath s'agenouillait devant la Succube. Hotaiwan le canadian et Strong Asshole encourageait le molosse dans sa sanglante besogne à la jambe de leur proie.

Ses assaillants n'eurent pas le temps de réagir. Sans crier gare notre héros cheap dégaina un égalisateur chargé d'humour vitriolique. Flash tira sur le sale chien qui en voulait à son tibia. Le rayon bleuté de l'égalisateur trancha l'air dans un bruyant Shazaaaaaam! Du chien ne restait que la trace de morsure sur le tibia de Gordon qui se releva dans une ridicule culbute. D'un revers son poing fit exploser la tête de Strong Asshole alors qu'il visa l'improbable David le Goliath qui disparut sous les yeux horrifiés de la maîtresse des lieux. Surpris, Hotaiwan le canadian sortit de son holster un énorme pistolet. Avant qu'il n'appuie sur la gâchette il fut frappé par le rayon bleuté qui le désintégra. Flash plongea son regard d'acier dans les yeux bovins de Steven l'étron qui faisait tournoyer sa massue dans le dessein évident de frapper son opposant. Flash lui sauta dessus, le retourna comme une crêpe et lui enfonça le canon de son égalisateur dans le cul et tira. Steven l'étron explosa comme une bombe puante.

Flash se retourna. Il fit face à la Succube qui regardait les restes de ses démons.

- Tu es très fort, tu es une vraie brute, lâcha la belle démone, Ça fait mal? demanda-t-elle en pointant sa blessure

-Seulement quand je respire, pis en plus j'ai bin plus mal à l'âme qu'à mon corps de brute, répondit Flash un sourire crispé au visage.

La Succube lui tendit amoureusement la main et déclara solennellement:

-Viens, nous serons heureux sur mon île, mon île est paradisiaque, elle n'attend que nous!

Hypnotisé par l'espoir d'un bonheur tranquille, Flash rangea son égalisateur et lui donna sa main. Ils montèrent dans une barque noire qui se mit à voguer sur les eaux infernales de l'Ostyx. En quelques minutes, une île fantastique prit forme au loin. Alors qu'ils approchaient de l'île, Flash sentit le bonheur en lui monter tout doucement. Sur le quai, un nain agitait la main en guise de bienvenue. La barque n'était plus qu'à quelques mètres de l'île du bonheur. Derrière le nain, Flash eut une vision d'horreur, comme autant de squelettes sortis d'un placard empestant la naphtaline, il reconnut les démons de la Succube. Oli le petit osti, Frankybaby, Sveltestive, Hotaiwan le canadian, Steven l'étron, David le Goliath, Strong Asshole, JeanSeb le cleb, ils souriaient tous comme des estis de resscucités de merde.

Flash se retourna et regardant la Succube, il éclata:

- Je veux vivre dans le monde, je le faisait sans toi, je ne vivrais pas sur ton île, tu le savais pourtant...

N'attendant pas la réponse de la belle démone, Flash plongea dans les eaux glacées de l'Ostyx, il nagea à contre-courant. Il nagea, il nagea...

Les insultes pleuvaient:

Menteur, looser, phoqueur, merdeux, imposteur, indécis de mes deux, tu feras jamais rien de bon, t'es juste un osti de tas de marde, menteur de crisse, tabarnak de phoqueur, je te l'ai tu dis criss de LOOSER...

Flash nageait rapidement, les insultes polluaient ses tympans au point d'affecter son âme. Mais pire encore lorsqu'elles touchaient l'eau, les insultent devenaient de redoutables pirhanas nordiques qui venaient mordiller jusqu'au sang notre héros. Les oreilles, les orteils, les paupières, les mamelons, les couilles, les doigts, tout y passaient. Les poissons le mordaient et disparaissaient ensuite, juste pour entraver sa fuite. Il ne comprenait pas mais la barque était derrière lui, il n'arrivait pas à la semer, puis en nageant sur les rives de l'Ostyx, il vit au loin l'entrée d'un tunnel. Flash Gordon fonça. Arrivé sur la berge, il couru jusqu'au tunnel. Flash Gordon courait dans le tunnel. Les insultes y résonnaient pour le torturer:

Menteur, looser, phoqueur, merdeux, imposteur, indécis de mes deux, tu feras jamais rien de bon, t'es juste un osti de tas de marde, menteur de crisse, tabarnak de phoqueur, je te l'ai tu dis criss de LOOSER...


Il courait dans le tunnel de béton. Il pleurait sa Succube.Il l'avait tellement aimé que ses pas résonnaient dans ce long tube de ciment. Fraîchement sorti des Ténèbres, Flash Gordon regardait droit devant lui. Il tomba, se releva et reprit sa course. Soudain, une lumière éblouit notre étrange héros. L'éblouissement était tel que Flash chuta lourdement sur le sol froid. Péniblement, il se remit sur ses jambes et continua vers la lueur. Au bout du tunnel, la lumière jaillissait miraculeusement. Flash s'extirpa de l'infernal tunnel. Finalement, il s'effondra épuisé et moribond. Ses amis l'accueillirent. Le Géant aux pieds d'Argile le soutint pendant que PetitLoup pansait ses plaies. Flash hallucinait. Il entendait sa voix, il la voyait, il tremblait tel un junkie en manque. Il entendit le Géant aux pieds d'Argile déclarer:

-Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort!


Puis une musique s'éleva:



Flash Gordon retrouva soudainement ses forces, par la magie du rock! Le rock c'est la santé! Flash était bel et vivant et pétant de santé!





p.s. Toutes crisses de ressemblances avec le réel n'est pas le fruit du hasard puisque cette mystification est entièrement vraie. J'ai tout inventé. Bref, mes estis de menteries valent bien celles des autres! Pardonne moi, c'est la dernière fois que ce blog s'embourbe dans le marasme du journul intime.

























mardi 9 décembre 2008

Démon! Ma boule de cristal avait raison!








Je te l'avais bien dit! Une petite flamme d'espoir brûle malgré tout, Amir a été élu. Parce que pour le reste, il me semble que cette élection n'annonce rien de bon. Mario s'en va.... est-ce pour mieux revenir dans dix ans? Reste à l'affût! Qui vivra verra! Faque vivons!

lundi 8 décembre 2008

Glaciale démocratie.








Un froid sibérien frappe le Québec. Ce beau et ensoleillé 8 décembre 2008 permet à l'hiver de dévoiler sa teneur frigorifique. Triste jour d'élection. La froidure me fait croire que, demain, nous baignerons encore dans un marasme typiquement québécois. Ça me donne froid dans le dos. Phoque!!!

dimanche 7 décembre 2008

Prédiction électorale







On va encore se retrouver avec une gang de totons pour gouverner le Québec! Je ne le souhaite pas, mais je crois que ce sera Johnny Charest... La démocratie emprunte parfois les habits de la matière fécale, peu importe va voter! Pis arrange toé donc pour faire mentir ma prédiction. Sinon, je risque de croire qu'ils avaient raison, gros tas de marde....







jeudi 4 décembre 2008

Les estis de vampires à marde!

Professeur travaillant sur une œuvre littéraire





Eau bénite et balle d'argent










J'ai passé mes études à me battre contre les estis de vampire à marde de pseudos intellectuels de criss, qui sucent les œuvres littéraires de leur sang dans le seul plaisir de se gargariser avec!
Cette petite plaquette devrait être lue par tout les profs de littérature de la belle République Démocratique du Québec. Ce livre bouscule la conception de la littérature et de l'art que veulent transmettre certaines institutions. C'est d'autant plus intéressant, qu'il s'agit du mea culpa d'un intellectuel qui a participé à la vampirisation de la littérature. Pendant mes études je me sentais comme un extra-terrestre, je ne comprenait pas toujours pourquoi les romans, les nouvelles, les poèmes étaient vidés de leur humanité. Transformée en structure, chosifié, comme on fait des statues des héros. Une statue c'est poche, ça ramasse la marde de pigeon.

La littérature restent, pour moi, des mots devenant sang, sueur, sperme, mais aussi, émotion, sensation, malheur et bonheur. Pour d'autres, elle n'est que structure, paradigme, narrativité, etc... à tel point qu'ils la vident de son humanité. Les vampires lui sucent son sang. Ils se gargarisent avant de l'avaler sans même y goûter, la déguster, la savourer comme il se doit. Pourquoi? Parce qu' ''Une conception étriquée de la littérature, qui la coupe du monde dans lequel on vit, s'est imposée dans l'enseignement, dans la critique et même chez nombre d'écrivains. Le lecteur, lui, cherche de quoi donner du sens à son existence. Et c'est lui qui a raison''(Todorov) Voilà, ils arrivent souvent que les institutions se coupent du monde, je me refuse à ça. Même à l'époque où je fréquentais une auguste université québécoise je travaillais dans le réel loin de la tour d'ivoire ou s'enferment les vampires pour s'adonner à leurs viles besognes...

Résiste, arme toi et combat les vampires! Ne les laisse pas enfermer la littérature dans leur tour d'ivoire ils vont la transformer en boudin pour goule du dimanche... Vas-y! Plonge dans le sang, la sueur et le sperme! Esti! Nous vaincrons!