lundi 30 novembre 2009

Résurrection

Au loin, j'entends le hululement des inquiétudes de mon immense lectorat. Ta gueule la chouette! Calme toi! J'étais occupé à vivre. Je mordais dedans la vie comme un dentiste dans ton portefeuille. T'inquiète pas, je suis toujours vivant et plus que jamais. Du coup, tu remarques que le titre qui coiffe ce billet est un vulgaire hameçon. De résurrection, il n'y a point. On peut pas ressusciter un vivant. Pense-z-y! L'histoire du ti-Jésus serait pas mal moins sexy et authentique s'il s'était réveillé après une sieste de trois jours avec une libidineuse Marie-Mad-Laine assoiffée de sperme et de sang. Parlant du ti-Jésus, tu savais qu'il avait auditionné pour la job de fou du roi à TLMP? En tout cas, il s'est trouvé un job de doorman dans un bar country de Victoriaville, si vous passez Chez Bibi pour aller voir Cayouche vous pourrez le saluer avec grâce... Grâce aux Wampas je sais que Dieu existe, je te quitte, prenant des croquées de vie je vais danser!












2 commentaires:

  1. ouais, te case ça
    on a du mal à trouver ça

    http://www.youtube.com/watch?v=HKDZcsGsuVg

    du coup je te le case
    comme ça, tu pourras enregistrer pour leur dire
    aux petits

    bise
    chuis saoul
    thème
    bise

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  2. le dernier légionnaire que j'ai croisé dans ma vie, c'était en juin 2007, juste avant la fête de la musique. il était paralysé des jambes sur un trottoir à paris, à 200 mètres d'un hôpital. il avait fait le tchad, clochardisé. j'étais en fuite comme un petit con pas fier et j'avais une bouteille de vin blanc dans mon sac noir sur le dos. j'avais bu des bières, et y'avait plus grand monde à cette heure-ci, alors comme je me sentais seul, j'étais allé vers lui. m'étais accroupi, lui avais parlé. il m'avait parlé de ses jambes paralysées. "des fois, elles se mettent à plus marcher", il me disait. restait stoïque, ou je sais pas quoi sur le trottoir. je me disais que j'étais une ordure, et j'avais tracé à l'hopital en disant "y'a un gars près du pont là-bas qui se sent pas bien, faudrait l'aider, il peut plus marcher", les nanas de l'accueil m'avaient regardées comme un extra terrestre, pris notes, "on vous envoie une ambulance" elles avaient fini par dire, à force que j'insiste. pi j'étais reparti vers le clodo de la légion. et au moment ou l'ambulance arrivait, elle était de l'autre coté, trop loin. j'ai couru vers les gyrophares, mais le temps que je fasses le trajet, elle était repartie. alors j'étais retourné avec le gars de la légion, et on avait bu le vin blanc ensemble. ses yeux avaient pétillé à moment donné, mais ses jambes marchaient toujours pas. il m'avait parlé du tchad. il voulait du vin, mais pas des gateaux. après, j'étais parti. m'avait dit son prénom, mais je me souviens plus.

    http://www.youtube.com/watch?v=Ahdq8mb8-kY

    bise

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