samedi 4 juillet 2009

Premières lectures estivales 2009.

Je ne sais pas quel chroniqueur crétin a décrété que l'été était la saison du roman policier. Le roman policier, ça se lit à l'année! J'y vois un mépris pour le roman policier et pour l'été! Ceci étant dit, Flash Gordon a débuté son été de lectures dans un immense flot d'informations et dans un tourbillon poétiquement violent.


L'immense flot d'informations, c'est un bouquin sur Led Zeppelin qui les a déversé dans mon petit crâne. Rock'n'roll un portrait de Led Zeppelin de François Bon est une inépuisable fontaine de renseignements sur le légendaire groupe rock.




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Lorsque les Français écrivent sur le rock'n'roll, ça devient souvent caricatural. Dans ce cas-ci, François Bon fait une fois de plus honneur à la réputation française. Pas grave. On s'habitue et on finit par aimer ça. Construit à la manière d'une courtepointe, chaque morceau vient prendre place pour qu'on puisse en final apprécier le portrait. Comme il y a beaucoup d'informations le désordre chronologique était un pari risqué, or François Bon a le don de répéter les détails sans que la répétition devienne agaçante. Détail important, ce livre donne le goût de réécouter la musique de Led Zeppelin. Ceux qui s'abreuvent aux potins et anecdotes croustillantes resteront un peu sur leur soif... Il y a des histoires de beuveries et de drogues, mais ça ne constitue pas l'essence du bouquin. Tiens! Beaucoup d'amour!










Celui qui a fait tourbillonner mon esprit dans une violence poétique s'appelle Patrick Boulanger. Les restes de Muriel est un roman court mais très dense et intense. On suit le parcours de Marc. Il vient d'être quitté par son amoureuse Muriel... Enfin, c'est ce qu'on croit au départ. Parcours dans la tête d'un psychotique ce roman m'a rappelé l'atmosphère de certains romans d'Hubert Aquin. Une atmosphère lourde s'entremêlent la fiction, le réel, la poésie et la folie. Dis comme ça, ça peut en rebuter plus d'un. Cependant, il faut se laisser porter par l'écriture, l'apprécier. Goûter les images. Patrick Boulanger maîtrise bien l'écriture et montre bien la grandeur de son talent en abordant un sujet aussi sombre.




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9 commentaires:

  1. ça m'est un peu passé led zep. mais ça revient des fois. me souviens d'un hors-série de rock & folk sorti vers 1993 consacré au groupe. on y apprenait qu'ils avaient découvert le ricard en france et appelaient ça le "peurno", avec l'accent de là-bas.

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  2. à Led zep, je croyais

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  3. je pense que j'aurais dit led zep que tu m'aurais rétorqué le peurnod...

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  4. non. led zep
    la preuve :
    "ça m'est un peu passé led zep."
    "On y revient toujours!"
    mais ça pourrait passer aussi, ça :
    "ça m'est un peu passé le peurnod."
    "On y revient toujours!"
    donc, tu remplaces, et ça marche, aussi. why not.
    bof, remarque, ouais, j'aurais pu rétorquer "le peurnod", aussi. t'as raison, aussi.

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  5. ça m'arrive! by the way, es-tu jean-philippe smet?

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  6. un peu, oui.
    tu veux que je te racontes l'histoire ?

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