vendredi 14 novembre 2008

Lupanar!


Lupanar! Voilà! Le mot est lancé! Il illustre à merveille ce que je pense de cet immonde et immense librairie qui célèbre plus le capital que la littérature. On parle toujours de ce lieu comme d'une grande fête du livre... Bin oui! Justement! C'est là où le bât blesse. On ne retrouve pas la littérature dans tous les livres. Ainsi, on fête le livre, comme on pourrait encenser la bouteille en jetant son contenu au lavabo. Bye bye le vin! Quand la littérature québécoise aura-t-elle son Jésus pour aller chasser les marchands du temple? Est-ce que ce Jésus bottera le cul au Renaud-Bray et Archambault de ce monde? Après ça, il pourrait changer l'eau en vin! Moi, je souhaite ardemment m'enivrer de mots, de poésie! Vive la littérature et vive le vin!

Vas-y! Fais-lui une place dans ton cœur!

Je veux pas faire mon littérateur frustré! Mais, tababrnak! Y-a-t-il moyen de faire une tite place aux romans, recueil de nouvelles, à la poésie à travers les livres de récettes, de vedettes, de bricolage, de chars...

Vas-y! Fais-lui une place dans ton cœur!

Évidemment, c'est un endroit privilégié pour les auteurs qui peuvent y rencontrer leurs lecteurs. Cependant, si les médias pouvaient lui donner la place qu'elle mérite, surtout la radio et la télé, les écrivains rencontreraient le grand publique... À suivre.

Flash Gordon n'a pas dit son dernier mot sur le sujet.




6 commentaires:

  1. Fuck le grand public, Flash. Fuck les écrivains qui veulent le rencontrer. Fuck la littérature qui a reçu la place qu'elle mérite à la radio et sur le tube. La place qu'elle mérite, elle se la fait, les gens qui lisent vont vers les livres et no fucking tv show ici n'y a jamais rien changé, de Fernand Séguin à Guy Lepage.

    Il y a bien une petite place pour le roman, la poésie, la nouvelle recueillie. C'est sa place. Y a une grosse place pour les tartines de Laberge. C'est naturel et rassurant. Le jour où la file devant ton stand rivalise avec celle de Marie, crisse tes poèmes aux vidanges.

    Le Salon est ok. Les livres de recettes sont essentiels: chaque éditeur littéraire a besoin d'une vache à lait honteuse mais vendeuse pour financer le littéraire. Et le Salon est ceinturé de stands obscurs bizarres banlieusards, des trucs mystiques et des trucs politiques et des singeries poétiques et des BD nulles à chier et des trésors, des trésors, pour celui qui tripe sur la généalogie atlante ou la BD pas si nulle à ses yeux ou la cosmogonie rosicrucienne sous Jean Talon, who are we to care? Y a même des craqués raides qui achètent mes livres.

    J'attaquerais tous les salons sans exception avant celui-là, de celui du Viagra à celui de la tondeuse. Archambault et Renaud-Bray se réjouiraient full planche que le Salon foire! Tout ce qui se vend là est du manque à gagner pour eux, dude. Spère que t'as de la peine.

    RépondreSupprimer
  2. Et ironiquement nous y serons pour la sortie de ton premier roman! ahaha

    Et tu sais quoi? Ya pas que la littérature qui a une immense place dans mon coeur! ;)

    RépondreSupprimer
  3. J'ai d'la peine! N'empêche que ch’uis pas sûr qu'il faille épargner le salon du livre dans la charge contre les salons. Personnellement, je sauverais seulement celui de L'amour et de la séduction, il a le mérite d'être clair dans ces intentions, on va se faire fourrer!

    RépondreSupprimer
  4. Tu trouves ça clair, toi? Quand le monde sort de là, il s'aperçoit que fourré il l'a été, mais par le Salon, et dans le cul. Y a du monde qui sont déçus.

    Au Salon du Livre, lemonde sait en y voyant la face que Jacques Salomé va les fourrer, c'est écrit plus clair dans sa face que les phrases dans ses livres. Adultes avertis, pas surpris si sodomie.

    RépondreSupprimer
  5. LYES, comme tu l'écris si bien! Pour moi, Salomé, est un vestige sodomite rosicrucien rescapé de l'ère jeantalonesque!

    RépondreSupprimer
  6. Et un homme averti en vaut deux qui l'ont pas up the wazoo.

    RépondreSupprimer