jeudi 3 mars 2011

Les étoiles ne scintillent plus.




Dehors l’hiver tombe à gros flocons qui ralentissent leur chute pour éviter de finir leur destinée dans les bancs de neige. Cette langueur me donne l’impression d’être coincé aussi dans l’immensité du vide. J’glande sur le divan. Gros samedi soir. Crisse que la vie est plate, une vraie beurrée de marde. Tabarnak! J’veux pas rester pogner dans le néant intestinal de l’existence. Ma blonde a le regard fixé sur le téléviseur, un fond de bol qui regarde un anus déféquant. Heureusement l’appareil est ouvert! Comme tout les estis de samedi soir, on regarde la télé. En fait, elle regarde la télé. Moi, je bois. Je bois trop. Comme d’habitude. Obnubilée par son émission musicale hebdomadaire, ma compagne m’ignore. C’est ça un vieux couple. Elle ignore qu’il boit, il boit parce qu’elle l’ignore. Vise vers ça! Bel et Brun demeure une insupportable entreprise de tout le monde sonne pareil… Ça me dégoûte et me donne soif, comme un vieux couple. Pchchitt! Fait la capsule de la bouteille brune comme un mauvais animateur de mauvaises émissions destinées à un public mauvais. Heureusement, toute mauvaise chose a une fin. Dans un solo de bongo le générique en finit de finir alors que la saveur du mois sourit niaiseusement d’avoir poussé sa dernière chanson de marde. D’un bond celle que j’ai déjà désirée nuit et jour, celle que j’ai voulu prendre par tous les trous, celle qui a fait battre mon cœur, celle qui a été ma raison de vivre, celle là se dirige vers notre chambre. Bonne nuit. Le baiser qu’elle a laissé sur mes lèvres a tellement été furtif que je n’ai rien senti. P’t-être, suis-je un peu affecté par la bière, p’t-être que la neige de notre relation a ralenti au point de coincer dans l’immensité du vide, p’t-être qu’elle sait pas qu’on est des flocons pognés dans l’hiver de notre relation. Pchchitt! Tiens encore une bière pour accompagner ma solitude, pour tromper le vide, pour m’humecter le gosier, pour noyer ma solitude dans une mer de bouteille vide… Igloo! Igloo! Igloo! J’ai beau travailler comme un forcené à faire des igloos, j’ai pas réussi à me noyer, mais des vides il y en a. Je les range dans la caisse avec les précédentes. Titubant comme mon couple je me dirige vers la couche conjugale. Alors, que je m’étends lourdement sur le lit, ensommeillée elle lâche un blizzard : C’est qui? C’EST QUI!?!?!?!? Le mercure chute dans un blizzard conjugal. L’ivresse cède sa place à la colère. Je quitte la chambre Antarctique qui frigorifie mon âme comme mon cœur. Ch’uis en tabarnak! J’me retrouve dans le salon à faire les cents pas. Ours polaire prisonnier d’une sourde colère sans phoque à se mettre sous la dent. Je grogne! Histoire de faire tomber la tension j’entreprends de me branler un coup. J’empoigne mon membre viril glaçon de janvier que je caresse frénétiquement, comme si je voulais le faire fondre. Je me venge de ce ‘’c’est qui?’’ en me masturbant en pensant à n’importe qui : des images de seins rebondis se superposent à des bouches pulpeuses qui me sucent, des sexes béants dégoulinent alors que j’les empale. La violence de mes mouvements ont tôt fait de m’exciter au maximum, dans un guttural grognement polaire, j’éjacule, j’asperge les rideaux. Les étoiles ne scintillent pas. J’écarte les estis d’rideaux, dehors la neige tombe mollement comme mon membre qui pend glaçon fondant. Les étoiles ne scintillent plus, dans un frisson je crains qu’elles ne brillent plus jamais…





19 commentaires:

  1. grosse tête de con7 mars 2011 à 07:11

    je pense parcimonieusement mais néant-moins machinalement que l'arbrechaman devrait remettre "je vais te canarder le cul" en ligne, ainsi que "traire des chèvres en plein hiver"

    y'avait du génie dans ces bidules improvisatoirement calculés par je ne sais quoi

    http://www.youtube.com/watch?v=EHX4GMcsG5g

    biénamicalement, ton ami JP

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  2. grosse conne de tête7 mars 2011 à 07:22

    http://www.youtube.com/watch?v=KI_OgLaWVH0

    c'est pour les flatulences, tu sais, ce qui te sors du cul entre deux envies de chier, alors que les immeubles livides et indifférents te font face dans une nuit impalpablement éructée à l'avance dans un rejet intégrant les putes qui te meuvent...

    birse

    (ceci est une exclusivité)

    (p.s. "exterminons les brutes". j'avais osé prononcer cette assertion dubitative à la face de maurice, une fois, mais il était resté retranché dans sa contempolarisation de ce qui nous arrive, mais pas pareil que dans ses livres... bizarre, hein ?)

    question : "j'ai des couilles tu crois, ou pas ?"

    rebirse

    (t'es pas obligé de répondre)

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  3. t'es un brave type, t'en fous de pas avoir de boulot...
    ils t'ont leurré, c'est tout :

    http://www.youtube.com/watch?v=u1iXGjmLya0

    bise

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  4. http://www.youtube.com/watch?v=8THouU576WY

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  5. http://www.youtube.com/watch?v=jo8tx2cEL9U

    emmerde les trop penseur, ces culs qui nous dirigent vec leur merde qui leur sert de réflexe, bise

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  6. jipi, il m'arrive de croire que t'es mon seul lecteur...



    bises

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  7. détrompe toi. j'ai croisé il n'y a pas si longtemps que celà des amis venus d'alpha du centaure, et ils m'ont parlé de toi.

    (je n'invente rien)

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  8. tu les a embrassés de ma part j'espère!?!?!

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  9. sourire de tristesse9 mars 2011 à 15:51

    pas de ta part, mais au nom d'autre chose. faut dire qu'ils revenaient de loin, je crois.

    http://www.wat.tv/video/philippe-katerine-banane-32atv_2fgqp_.html

    bise kan maime

    mange ta banane, et n'écoute pas les nihilistes anti-nihiliste te manger la vie

    rebise, faits toi les muscles, sois prêt au combat, ça va chier

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  10. je me fais des muscles en jouant avec ma banane...



    bises

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  11. et jeff!
    viens.
    j'ai revue une vision assise sur un banc cet après-midi, belle comme des rides de pluie. folle comme un métronome (je commence à écrire comme toi, fusion)
    une du centaure, les yeux verts et les cheveux rèches comme la vérité. suis passé en voiture, me suis pas arrêté. je crois que j'ai manqué quelque chose.
    je suis damné par les satans, héhé, mais tu vis.
    rien à foutre du communautarisme.
    les exceptions enverront chier la règle, bise.
    crampone toi. même si t'existe pas, je t'aime.

    plus que ce con de zhom.

    "love is not loving" (david bowie)

    (P.S. les fascistes sentent la momie de brigitte fontaine qui aurait mal tourné, mis à part que brigitte l'originale ne tournera jamais mal, et je sais que tu le sais, n'oublie pas.)

    ta machine amphibie sur terre

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  12. yo que Dal!

    Où as-tu mis Gala? Quand j’entends le métronome je me branle à son rythme, je sais c’est scabreux et douteux, quand t’es passé en voiture, m’as-tu vu? Les Satans, c’est une équipe de motards qui se vautrent dans le communautarisme. J’existe en t’aimant pis en me cramponnant parce que zhom a un gros zob.

    Embrasse Brigitte pour moi.


    Ta vulve terrestre humide sur bite

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  13. je savais pas que zhom avait un zob... d'un coup, je le vois plus pareil. me sens tout démuni.
    tout à l'heure, y'avait un type qui ressemblait à dennis hooper devant la maison, mais en moins américain. bizarrement, j'ai pensé à des motards, en effet...
    j'ai envie d'arrêter de boire, mais j'ai un gros cubi de 5 litres de Merlot au pied du meuble. si gala était là, elle me le viderait dans l'évier, comme au bon vieux temps... mais en même temps, y'a pas d'évier dans ma chambre, et encore moins de gala... mais au moins, y'aura pas de bagarre!

    bonne année!!
    :/{O=)))

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  14. j'aime bien caresser une girafe punk en imaginant le gros zob de Zhom dans le cul d'un Dennis Hopper vietmanain, le tout en picolant comme une Dalida sobre.

    tiens, prends ça dans la gueule miss monde:
    http://www.youtube.com/watch?v=I2U3pTHXo5s&playnext=1&list=PL5512CCF52B92F573

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  15. just tweetin', 'stie: devriez publier vos échanges de ces délires-poursuites





    captcha: crockie

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  16. J'oserais pas de peur de me faire emprisonner dans l'hôpital où pratique le doc Mailloux! ;-)

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