Des profondeurs d’un été de marde, je m’extirpe pour faire mon retour dans la blogosphère. Je sais, je sais, je t’ai négligé. En fait, non, je me suis négligé! Ainsi, aujourd’hui je t’annonce mon retour. Pour le meilleur et pour le pire.
Été de marde dis-je, été sans signe de $, sous le signe de la colère. Indigné et révolté, je reste et resterai. J’y reviendrai pour te raconter les grandeurs et misères de la précarité d’emplois au sein de la merveilleuse fonction publique québécoise. Passons le coq et l’âne à la moulinette. D’la viande su’é mur ça fait toujours du bien…
Été de marde, j’exagère un peu pour créer un peu de tragique. En fait, j’ai passé beaucoup de temps avec le Lutin. C’est toujours bienfaiteur et salutaire. Ensemble nous avons combattu d’affreux gnomes sorelois, affronté des forêts enflammées, respiré des mouffettes écrasées, plongé dans une piscine de sang de douze mille vierges québécoises et mangé de dangereuses guimauves hallucinogènes et laxatives. Mais, à travers toutes ces péripéties, nous avons, par un jour de pluie, appris les rudiments du Scrabble. J’ai tenté de transmettre mon expérience, mon opportunisme et mon génie scrabblien au Lutin.
Vaurien : Il faut que tu fasses des mots. T’as pas le droit de faire des noms propres. Tu comprends?
Lutin : Ouiiiiiiiiiiiiiiii! Lâcha-t-il avec enthousiasme et joie bien sentie.
Mon fils chéri manipulait les petits carrés de bois, puis, il déclara avec candeur : Ça veut dire qu’il faut faire des noms sales, des mots sales… c’est facile maudite marde!
Vaurien : Ouate de phoque!?!?!?!? Il a raison! On va faire des mots sales! Pensai-je en mon for intérieur. Me ressaisissant, je repris mon rôle de père. Bin non Lutin! On appelle ça des noms communs! Comme chou, pou, hibou, genou, tu comprends?
Lutin : Ouin… j’aimerais mieux faire des mots sales… c’est plus rock! Sourit-t-il.
Esti! Du haut de ces six ans, cet enfant demeure une inépuisable mine de sagesse!
Sales, sexys, cons, cruels, violents, virulents, grotesques, grossiers, géniaux, dérangeants et débiles, seront mes mots! Tiens-le toi pour dit! Bon! Le lecteur paresseux a arrêté sa lecture parce qu’il trouve ce texte trop long. J’aime écrire continue pour toi qui aime lire. Allons-y! Continuons.
En début de texte, j’ai évoqué mon retour. Un retour éminemment solitaire et solidaire.
Clin d’œil à un superbe bouquin : Albert Camus solitaire et solidaire
Beau et bon livre sur un Maître ès Indignation et Révolte.
Camus n’est pas le seul qui m’inspire il y en a plusieurs autres. Cependant, je remarque que l’indigné et le révolté reste un solitaire. Flash Gordon est crissement seul. Je suis indigné et révolté, attention, ça part : Omar Kadhr est toujours dans son camp de vacances, Jean Charest menace de s’accrocher au pouvoir comme une mouche à sa marde, Stephen Harper contrôle toujours les communications de manière inquiétante, le sommet de Toronto fut un beau bafouement de tous les droits des citoyens canadiens, 20% des États-Uniens croient qu’Obama est musulman, l’esclavage au Québec des travailleurs agricoles sud-américains… c’est une liste sans fin au point que la longueur de cette liste n’a d’égal que la profondeur de ma solitude. Or, la solitude n’est pas un obstacle à la solidarité, ni à mon salut.
Je t’offre un dyptique plein de caféïne qui illustre bien mon état d’esprit.
Pis? La vie est belle? Pis la mort, elle?
Je t’embrasse! Je te reviendrai avec un souvenir d’enfance!
Long time no see hein, super héros.
RépondreSupprimerLa vie est belle par bouttes, mais la mort, ça, je pourrais pas dire : je lui paye des drinks pour qu'elle me sacre la paix encore pour une couple d'années.
Contente de te lire à nouveau Flash.
Ouin, bin le super-héros réparait ses neuf vies de chat pour retomber sur ses pattes! Je paie une tournée à la mort! ;-)
RépondreSupprimerOk! J'en suis, à "la mort subite"- c't'une bière de part chez nous- alors!
RépondreSupprimerMoi aussi, je suis contente de te lire à nouveau, c'est partiiiiiii!!!
C't'une bière que j'ai déjà bu! J'y ai survécu! Merci! ;-)
RépondreSupprimerAlors tout est possible!
RépondreSupprimerAvanti!!
Je suis réaliste, j'exige l'impossible! Hasta la muerte!
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