À petit loup et aux femmes que j'aime.
Je vais laisser La Clique du Plateau mettre sa tête masquée dans le cul du showbizz québécois, je m'attarderais à une question un peu plus frivole! Pardonne-moi cher lecteur. Je saute dans le vif du sujet. Flash Gordon n'aime pas qu'on le prenne pour un toton! Clin d'œil s'associe à la cause... Des vedettes nues pour le cancer du sein! Vraiment? Ce magazine de l'Empire ne sert que la cause? Ouiiiiiii! C'est évident! Heu... Quelle cause? Le cancer du sein? PKP? Son compte à la caisse populaire?
Bon. Je prends une grande respiration. Je dois rester zen. Peser mes mots. C'est un sujet grave et délicat. C'est pas le temps de jouer avec une chainsaw. Flash Gordon est outré. Clin d'œil fait un numéro spécial pour le cancer du sein, c'est très bien. Cependant, le magazine reste ambigu quand à la somme qu'il offre pour la cause. Est-ce que tout les profits engendrés par ce numéro spécial sont remis aux combattantes de la maladie? On comprend que les revenus de la vente du pendentif conçu par Geneviève Borne vont là où ils devraient. Ça c'est clair. Ce qui l'est moins, à cause du brouillard quebecorien, quelle part des sommes, dont on parle dans le clip, provienne réellement des profits du magazine. De plus, ce qui me déplaît royalement dans cet exercice, demeure l'utilisation du corps de la femme comme ''un coup de marketing inédit''. Pardon! La chainsaw vient de partir! Depuis, la nuit des temps des gens sans scrupule exploitent le corps de la femme pour faire des coups de marketing! Avec des seins on veut vendre des chars, de la bière, des brassières, des dentiers, des vibrateurs, des tondeuses, des cravates surtout de notaire... Hugu Hefner a même bâti sa fortune en montrant des glandes mammaires à l'Amérique! On repassera donc pour l'inédit! Dans son cas, c'est honnête: what you see is what you get comme on dit dans un mandarin plus qu'approximatif. Pour ce numéro de Clin d'œil c'est moins clair. Je pose la question qui tue, que devrait poser un journaliste professionnel plutôt que de s'attarder aux égos écrasés de la blogosphère. Est-ce que l'Empire a remis tout les profits à la cause? Est-ce que les chanteuses, comédiennes et personnalités publiques savaient qu'il n'y avait que la vente du pendentif qui servait la cause?
Maladroitement, Flash Gordon paraphrase Camus. Est-ce qu'une cause est importante au point de coûter un cheveux à ma mère, à ma sœur? Partant de là, je reformule. Est-ce qu'une cause est importante au point de montrer les seins de ma mère ou de ma sœur? En plus, en y réfléchissant ça permet d'observer l'industrie de la générosité au Québec. Quand un artiste veut que je mange une poitrine de poulet avec de la sauce , de la salade de chou crémeuse et qu'il remet son cachet à un organisme caritatif; qui aide-t-il le plus, la cause ou la rôtisserie? Vive les poitrines! Pourquoi la classe médiatique ne pose pas ces questions? Pourquoi n'y a-t-il pas de reportage sur les profits engrangés sous le couvert de la cause? Pourquoi l'éthique semble absente en ce bas monde même lorsqu'il est temps d'aider son prochain? Est-ce qu'au nom de la cause on berne les gens de part et d'autre qui veulent l'aider? Flash Gordon est-il dans le champ? La Clique du Plateau aurait-elle abordé cet épineux sujet? Y-a-t-il un journaliste qui osera se pencher sur la question?
Commentaire inutile à m'envoyer: Es-tu en tabarnak?
Bon. Je prends une grande respiration. Je dois rester zen. Peser mes mots. C'est un sujet grave et délicat. C'est pas le temps de jouer avec une chainsaw. Flash Gordon est outré. Clin d'œil fait un numéro spécial pour le cancer du sein, c'est très bien. Cependant, le magazine reste ambigu quand à la somme qu'il offre pour la cause. Est-ce que tout les profits engendrés par ce numéro spécial sont remis aux combattantes de la maladie? On comprend que les revenus de la vente du pendentif conçu par Geneviève Borne vont là où ils devraient. Ça c'est clair. Ce qui l'est moins, à cause du brouillard quebecorien, quelle part des sommes, dont on parle dans le clip, provienne réellement des profits du magazine. De plus, ce qui me déplaît royalement dans cet exercice, demeure l'utilisation du corps de la femme comme ''un coup de marketing inédit''. Pardon! La chainsaw vient de partir! Depuis, la nuit des temps des gens sans scrupule exploitent le corps de la femme pour faire des coups de marketing! Avec des seins on veut vendre des chars, de la bière, des brassières, des dentiers, des vibrateurs, des tondeuses, des cravates surtout de notaire... Hugu Hefner a même bâti sa fortune en montrant des glandes mammaires à l'Amérique! On repassera donc pour l'inédit! Dans son cas, c'est honnête: what you see is what you get comme on dit dans un mandarin plus qu'approximatif. Pour ce numéro de Clin d'œil c'est moins clair. Je pose la question qui tue, que devrait poser un journaliste professionnel plutôt que de s'attarder aux égos écrasés de la blogosphère. Est-ce que l'Empire a remis tout les profits à la cause? Est-ce que les chanteuses, comédiennes et personnalités publiques savaient qu'il n'y avait que la vente du pendentif qui servait la cause?
Maladroitement, Flash Gordon paraphrase Camus. Est-ce qu'une cause est importante au point de coûter un cheveux à ma mère, à ma sœur? Partant de là, je reformule. Est-ce qu'une cause est importante au point de montrer les seins de ma mère ou de ma sœur? En plus, en y réfléchissant ça permet d'observer l'industrie de la générosité au Québec. Quand un artiste veut que je mange une poitrine de poulet avec de la sauce , de la salade de chou crémeuse et qu'il remet son cachet à un organisme caritatif; qui aide-t-il le plus, la cause ou la rôtisserie? Vive les poitrines! Pourquoi la classe médiatique ne pose pas ces questions? Pourquoi n'y a-t-il pas de reportage sur les profits engrangés sous le couvert de la cause? Pourquoi l'éthique semble absente en ce bas monde même lorsqu'il est temps d'aider son prochain? Est-ce qu'au nom de la cause on berne les gens de part et d'autre qui veulent l'aider? Flash Gordon est-il dans le champ? La Clique du Plateau aurait-elle abordé cet épineux sujet? Y-a-t-il un journaliste qui osera se pencher sur la question?
Commentaire inutile à m'envoyer: Es-tu en tabarnak?
coup de marketing, des poitrines de belles femmes ça attire et ça vend.
RépondreSupprimerMarketing intelligent, mettre des femmes sur la couverture qui ont combattu le cancer du sein, ont gagné leur bataille.
trop choc pour un magazine mode?
je partage ton tabarnakisme.
La cause des seins me tient vraiment à cœur et je m'engage à bientôt me pencher sur la question.
RépondreSupprimerJ'adore m'y pencher, mais, par dessus tout, j'aime toucher, caresser, embrasser, lécher, téter, sucer, goûter la question. J'aime moins les millionnaires qui veulent le vampiriser!
RépondreSupprimerNormal. Ils sont malsains.
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