samedi 8 août 2009

Va donc chier!

Flash Gordon ne se répète pas!

Salut les crottés!



Tss! Tss! Tss! Calme ton esti de pompon! Tu crois que Flash Gordon est encore en tabarnak? T'as bien raison! Cependant, le titre de ce billet n'a rien à voir avec le volcan flashgordonien. Je souhaite plutôt t'entretenir d'un pestak que j'ai vu aux Francofolies hier soir.



La lune illuminait ce début de sombre nuit. La foule bigarrée attendait impatiemment ses chéris. Atmosphère bon enfant de concert rock où le bon public sirote une bière que le généreux commanditaire lui a mis en travers de la gorge... Soudain, une efficace et commune présentatrice annonce l'entrée en scène des Sainte Catherines. La foule s'anime, un peu. Il faut bien le dire, le public des Francofolies n'est pas celui qui fréquente les concerts punks. Ça démarre doucement. La première chanson ne démontre pas que ce groupe existe depuis 10 ans et qu'il a donné 642 spectacles. Dubitatif, Flash Gordon est. La deuxième chanson rentre déjà plus au poste. À la troisième toune, mes doutes disparaissent comme la mousse sur une bière commanditée. Il faut dire au gouvernement Charest d'oublier le projet de la Romaine: on donne de la coldshot aux Sainte Catherines, vont nous en faire de l'électricité! Hugo le chanteur possède un humour dévastateur, de plus c'est un joyeux et efficace conteur. Entre les chansons, il y allait d'anecdotes et de savoureux commentaires. Coup de théâtre! z'ont des invités Guillaume Beauregard chanteur des Vulvaires Méchants et Chub-E Pelletier, dans les deux cas, ce furent de chouettes collaborations. Autre indice que le show lève, des bodysurfers voguaient sur des bras agités. Je ne connaissais que The Soda Machine un dvd qui raconte l'histoire des Sainte Catherines, le tout accompagné d'un sympathique cd regorgeant de musique qui excite le tympan de l'amateur de punk/hardcore. Tiens, goûte!







Bon, vu qui z'étaient aux Francos, ils ont juste joué des tounes en français... Après tout, selon leurs propres mots, ils sont les Stephy Shock du punk. Je l'avais dit, hein? Un humour tout aussi décapant que leur musique.



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