jeudi 31 décembre 2009

Bilan 2009






Bon, ce bilan ne sera pas aussi intense que mon dernier. Je suis léger et aérien à comparer à l'an dernier. Tabarnak! On essaie d'améliorer la recette tel un un Ricardo, une DiStasio, un Bégin, un Stéfano, un Gros de Vienne... Bref:
2009 a été une année pour le moins bizarre. Ton blogueur favori a fini par clairer la marde qui restait de 2008. De plus, une série de problèmes (professionnels, littéraires, financiers, médicaux, amoureux) divers sont venus, comme à l’habitude, troubler ma quête de plénitude. Pis là, je lévite! Question : Ai-je l’air d'un moine bouddhiste? Phoque la plénitude! Le bonheur est dans l’action! 2009 se termine sur une note positive. J’ai faim. J’ai faim comme un loup! J’ai faim dans yeule!




Boule d'amour (bis) bise!


J'ai le goût d'être un maillon de la chaîne de chansons d'amour de ma Cour à Scrap préférée de l'univers. Évidemment, Flash Gordon t'a bricolé un clip maison. Savoure et brûle la chandelle par les deux bouts. Y-a-t-il d'autres manières de vivre?






Généreux, Flash Gordon est! Je t'en offre une autre! Elle est bleue!





Une dernière, après tout, je suis une étoile. Comme je n'ai pas le choix, il me reste le cœur...











Encore une MTV!

Ce diable de Danger m’a refilé une maladie honteuse! Je t’offre de regarder les symptômes de cette terrible Maladie Transmissible Virtuellement. Amuse-toi 2009 achève!

Un plaisir des yeux? La nudité d’un beau corps désiré.

Un plaisir que l'on partage? Une bonne bouteille de rouge dans laquelle flotte nos souvenirs, nos désirs, nos aspirations et nos pulsions de vie…

Un plaisir d'enfance? Jouer au docteur.

Un plaisir odorant? Jouer au docteur.

Un plaisir égoïste? La mise en abyme d’un masturbateur se regardant son reflet dans le miroir de son narcissisme. (Celui-là est pour mon psychanalyste ;-))

Un plaisir de l'oreille? Les gémissements de l’infirmière avec qui on joue au docteur

Un plaisir charnel? Éphémère comme une goutte de bonheur dans le désert

Un plaisir inconnu? La lucidité

Un plaisir du goût? Crisse! Si il n’y en avait qu’un, il n’y aurait pas de problème!

Un plaisir anachronique? Rencontrer et parler à un Autre être humain sans aucun support technologique.

Un plaisir qui ne coûte rien? Reste-t-il des choses gratisss en ce bas monde?

Un plaisir honteux? Les Maladies Transmissibles Virtuellement (tag)

Un plaisir hors de prix? Appuyer sur pause pour arrêter le temps de filer.

Un plaisir défendu? Prendre le temps de réfléchir pour développer une pensée critique.

Un plaisir surestimé? La philanthropie des milliardaires!

Un plaisir à venir? Deux coups de poignet et ça y est!


Je transmet cette maladie à qui la veut!

vendredi 25 décembre 2009

Sonne buccin mais sois succinct, son vaccin Flash reçoit alors que les seins vaquent.




La panique s'emparait de Mourial. La Grande Faucheuse déguisée en grippe gripette assaillait la ville. Or, les centres de vaccination allait fermer. Avec témérité, n'écoutant que mon courage, je décidai d'affronter l'aiguille. Toutes les raisons sont bonnes pour tâter de l'infirmière comme de l'aiguille.


D'un pas allègrement Tom Hanks dedans Forrest Gump, Flash allait au Stade Anale de Mourial. Le sourire aux lèvres j'entrai dans l'enceinte de cette ode à l'éléphant blanc. L'intérieur gris du stade ressemblait à l'intestin grêle d'un géant de béton au côlon irrité et irritable. Je déambulais suivant les flèches noires pointant la zone de piqûre. À l'entrée, je fus accueilli par une jolie infirmière souriante. Je remarquai à peine sa poitrine dénudée tellement son sourire irradiait mon visage de futur vacciné. Quelques mètres plus loin je pris conscience que ses mamelons me pointaient... Sans tenir compte de cette provocation mammaire, je continuais mon pèlerinage vers l'aiguille salvatrice.


Déterminé j'arrivais à une nouvelle étape. Cette fois j'apercevais les seins de l'infirmière, d'autant plus qu'elle m'ordonnait de me dévêtir. Docilement je retirais mes vêtements, elle me poussa dans une douche de Purell. Elle me frottais partout, partout. Il n'y avait pas à dire du Purell dans l'urètre ça chauffait en crisse, surtout lorsqu'on t'astiquait le manche. Une fois bien propre, je remis mes vêtements javellisés, désinfectés, stérilisés, aseptisés par une efficace équipe de nettoyeuses œuvrant le sein au vent. Une nouvelle infirmière à l'opulente poitrine pointue me dirigea vers l'étape on allait m'expliquer les dangers du putain de vaccin. Selon celle-ci dont les bouts de seins visaient le ciel, ton blogueur préféré risquait des problèmes gastriques comme la combustion spontanée, des crises de convulsions rappelant le bacon frétillant dans un poêlon, l'hypertrophie du gland et/ou du clitoris, l'explosion cérébrale terminait l'inquiétante liste des effets secondaires répertoriés chez les vaccinés. Or, l'infirmière céleste qui me donnait ces terribles informations ne cessait de me faire des clins de seins. En effet, elle clignait du mamelon. C'était très impressionnant. J'étais stupéfait et je peinais à me concentrer sur les vitales informations que libérait sa bouche pulpeuse.


Finalement, je débouchai sur une immense salle grise et moche œuvraient courageusement une foule de sexys infirmières à la poitrine libre. C'était le paradis des aiguilles et des mamelons pointus. Des dizaines de table s'étendaient dans les entrailles du Stade Anal de Mourial, à chaque table, une princesse de l'injection trônait tout en exhibant fièrement des mamelons à faire damner toutes les grippes de l'univers.


Je m'installai à la table d'une sosie de Marie-Chantale Toutplein. Sa poitrine défiait la gravité, tout comme cet aérien texte. Nul doute que c'était La Reine des vaccineuses, rien de moins pour ton humble serviteur.

- Relevez vot' manche M. Gordon! Ordonna-t-elle

Relevant ma manche mon regard ne se détachait pas de cette incroyable paire de mamelles. Alors que j'imaginai ma bouche sur ses seins, Mme Toutplein pouffa de rire.

- M. Gordon! J'peux pas vous piquer là-dedans dit-elle pointant mon tatouage.

- Heu... Poukoi?!?!?! Dis-je comme pris en flagrant délit de tendresse envers mon anus étoilé.

- Parce que ça serait un sacrilège à l'art du tatouage, lâcha-t-elle ingénue.

- d'bord!?!? répliquai-je un tantinet exaspéré par cet obséquieux excès de respect pour l'encrage dermal.

- Ça me prend un beau gros muscle pour piquer, une fesse par exemple, osa-t-elle comme si elle m'avait surpris dans un élan de d'affection pour mon étoile anale

- Awaye! Crisse qu'on en finisse! en retirai-je mon jeans.

Ainsi, mes belles fesses vierges dénudées voguèrent dans une mer de mamelons, comme béluga dans un banc de requins assoiffés de sang pur. Du coin de l'œil, malgré sa forte présence mammaire, j'aperçus Mme Toutplein mettre des gants de latex mauve. Je me disais que je voulais un vaccin pas un examen de la prostate. Finalement, elle empoigna un seringue avec une grosse aiguille. Penché devant elle, j'étais vulnérable comme un cow-boy de Barebaback-fucking -montain...

- Regarde moi dans les yeux, je suis non-négociable, me chanta Mme Toutplein, on prend une grande respiration, ça va piquer un peu...


La tête entre les jambes, pour la première fois de ma vie, je vis mes fesses sans utiliser de miroir, d'un œil je plongeai mon regard dans celui de Mme Toutplein alors que son imposante et violente aiguille s'enfonçait dans ma chaire, de mon autre œil je caressai ses majestueux seins. Les yeux écarquillés je sentais la douleur irradiée ma fesse...

-As-tu finis de me checker les boules! cria ma bourreau en appuyant sur le piston de la seringue. J'aurais du me méfier, l'adjuvant au mercure me chauffait le cul! Je tombai à la renverse culbutant sur moi même, à la manière d'un Alexandre Despaties handicapé. Évanoui. Je repris mes esprits alors qu'au dessus de mon visage planait une foule de mamelons. Ceux de Mme Toutplein pointant plus que les autres, j'eus le souffrant souvenir de m'être fait piquer dans la fesse. Suite à ce violent choc, on me transféra dans une aire de repos l'on vérifiait les effets secondaires de la piqûre. On devait y attendre une quinzaine de minutes. C'est là, que j'ai crié comme un Mel Gibson dans BraveFart: Freedom! Free the tits! Dans un élan de féminisme post-vaccin, je criai liberté pour les mamelons, tout en hurlant à la liberté, je me remémorai cette grande citation de Jules Crétin: Venin, Vaccin, Vulcain...