vendredi 24 juin 2011

Écho de craquelins écrasés par le solstice d’été






Dans mes errances virtuelles je me suis accroché les pieds, mais plus les yeux devrais-je écrire, du côté de chez Max Cat. Cet espace est réjouissant, réconfortant et délinquant comme les biscuits soda écrapoutis dans la soupe de mon enfance.

Samedi dernier, j’y lisais un texte que l’on devrait faire lire à tous ceux qui trempent dans l’organisation de festivals ou de fêtes dans cette belle République Démocratique du Québec.

Je me vautrais dans son pourrissement de la fête et de la musique en milieu urbain; à ce moment là j’ai pensé à Bakhtine et à sa notion de carnavalesque. Je veux pas m’avancer mais je pense que Mr. Christie ne renierait pas le carnavalesque dont parle ce cher russe.

Notre bon Bakhtine parle du carnaval comme d’un moment particulier dans l’année où la fête abolit les irritants de la vie en société moyenâgeuse. C'est-à-dire que l’espace, le temps d’une soirée de carnaval, les classes sociales disparaissent. Il n’y a plus que des humains qui festoient, boivent et baisent dans un joyeux foutoir. Les règles se dissipent dans l’alcool, dans la fête, il n’y a plus de roi, plus d’indigent, plus de fou, plus de soldat, plus de courtisanes, plus de riche, plus de pauvre, plus de pute, plus de moine, l’incandescent carnaval enflamme les âmes.


C’est fête au village!

Pardon. Je m’emporte. Parlant village revenons au Québec. Toutes les fêtes au Québec empêchent les débordements, à tel point que la sauce de la fête ne prend pas, elle ne bout jamais. Aucun risque que ça déborde ou colle au fond. Ça me fout les jetons. Je pense que c’est pour ça que tout le monde parle des Francos oubliant les folies du nom, car de folie il n’y a point… Vive le feu! Vive les fous!








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