p.s. Inutile de dire au Parti Vert, à Georges Patraque et aux Greenpisse de ce monde de me remercier, chaque problème a sa solution. Voilà tout. Suffit de prendre le problème par le bon bout!
Mon esprit est une machine à popcorn. Ce blog sera un espace de liberté pour laisser éclater mes pensées maïs soufflé. Du rose, au beurre, du cracker jack... Attention, ça pogne entre les dents. Prothèse dentaire s'abstenir.
mercredi 30 mars 2011
Doit-on exploiter les vieux?
p.s. Inutile de dire au Parti Vert, à Georges Patraque et aux Greenpisse de ce monde de me remercier, chaque problème a sa solution. Voilà tout. Suffit de prendre le problème par le bon bout!
lundi 28 mars 2011
Les révérbérations des étoiles 3.
Je suis en deuil, je dois te raconter pourquoi. J'ai vécu une torride relation platonique avec Élizabeth Taylor. Tu sais, cher lecteur cultivé et allumé, qu'Élizabeth Taylor s'est mariée à Richard Burton à Montréal au très chic Ritz-Carlton... j'y étais bus-boy à l'époque. Donc, le jour de cette très médiatisée union, elle a succombé à mes charmes et vice versa.
C'était à la fin de la réception suivant leur scandaleux mariage. Les derniers fêtards soûls s'accrochaient au bar, Pierre Nadeau jouait avec son micro et Joël Denis dansait le Ya-Ya avec Richard Burton. Pendant ce temps, les Jaguars rangeaient leurs instruments de musique et moi je ramassais les verres vides et sales dans une salle de bal salement vide, même les lustres de cristal en avaient perdu leur lustre... Elle était assise à la table d'honneur et elle sirotait une crème de menthe verte. Son regard violet voguait dans le vague des volutes d'une fin de soirée enfumée qui se dissipait comme un glaçon fondant dans un verre de crème de menthe verte dans un hôtel montréalais en 1964. Je la regardai, elle était belle comme Cléopâtre, mais en mieux. Nos regards se mêlèrent, pigments sur une toile de Franz Marc, le violet cléopâtrien rencontra le bleu gordonien, dans cette valse des couleurs jaillit l'éclair d'un coup de foudre qui illumine encore le cœur du blogueur de ton cœur.
Elle me fit signe de la suivre, je m'exécutai. Richard déhanchait son popotin toujours aux côtés d'un ivre Joël. Pierre, le micro à la main, vidait les fonds verres. Les Jaguars avaient disparu sans une fausse note.
Je retrouvai Élizabeth dans la salle de bain des dames. Elle ne cessait de répéter '' Come with me Honey''. Honey!?!?!?!?? Comment savait-elle que je goûtais le miel, le miel de trèfle puisque j'ai des racines irlandaises. Elle ne m'avait pourtant pas encore prise en bouche. Qui le lui avait dit? Alors que ces questions se bousculaient dans me petite tête elle se retourna brusquement. Elle plongea violemment son regard violet dans le bleu de mes yeux, puis sans crier rhododendron, elle m'embrassa passionnément, je lui rendis son baiser avec la même ardeur, sa langue goûtait la menthe, ses seins s'écrasaient contre ma poitrine ce qui fit gonfler mon membre mielleux. Sentant cette protubérance, Élizabeth tâta le morceau en me regardant toujours dans les yeux. La question est de savoir qui a aimé le premier dit-elle sensuellement. C'est moi dis-je sincèrement. Une vie nouvelle va commencer... Elle fut coupé dans son discours par les cris de Richard: LIZ! LIZ! WHERE THE FUCK ARE YOU? À la vitesse de la fermeture éclair, mon bel amour d'actrice américaine disparut. Je me retrouvai seul dans les toilettes des dames. Une odeur de naphtaline flottait, elle se mélangeait au parfum d'Élizabeth et à son haleine mentholée.
Je terminai mon quart de travail, le cœur gros, la larme à l’œil, un goût de menthe à la bouche et à l'âme. Je ramassai les derniers verres, je passai le balai et rentrai chez moi. À partir de cette nuit-là, je ne cessai de rêver à la bouche d'Élizabeth. Je chéris chacune de ses lettres d'amour où elle joua du ''honey''. Notre relation épistolaire permit à notre passion réciproque d'enflammer le platonisme de cette improbable relation secrète à distance, comme quoi la passion ne réside pas que dans la rencontre de deux corps... Tu l'auras compris cher perspicace et vif lecteur, je n'ai jamais revu la Cléopâtre de mon cœur... Élizabeth à jamais pour toujours, je t'ai aimé, je t'aime et t'aimerai.
Pardonne moi! Je t'embrasse!
P.S. Remarque que l'on parle toujours subtilement de moi dans tous les reportages sur Élizabeth, surtout les vieux où il est question de ses amours. Ouvre l’œil, tu y verras Flash Gordon
samedi 19 mars 2011
Un printemps, un Vaurien et un Lutin qui jasent alors que la neige fond joyeusement.
Avertissement à toutes les Marie-Antoinette qui peuplent le Québec et mon humble lectorat... Ne perdez pas la tête! N'empêche que c'est une esti de bonne toune de printemps!
Printemps: Hey! Les gars pendant qu'vous jasez, je vais arriver comme un voleur, je vais botter l'cul de l'hiver en y disant des gros mots. S'tu ok avec vous autres?
Lutin et Vaurien: Yéaaaaaaa!
Vaurien: Mais s'il vous plaît sacre-nous patience un ti-peu, tu vois pas qu'on laboure notre relation père-fils pour qu'à l'été de nos vies on récolte les joies et les bonheurs d'avoir pris soin du champ qui nous uni...
Lutin: Wow! C'est beau papa, c'est comme de la poésie...
Printemps: Bon, ok je vas aller me chauffer la couenne comme un bienheureux en m'masturbant lentement avant que l'été me traite comme j'ai traité l'hiver...
Vaurien: C'est ça, ciao!
Lutin: Papa... c'est quoi se masturber?
Vaurien: C'est quand t'as la fièvre du printemps pis que t'entaille ton érable pour te faire de la tire pas de neige mais avec plaisir... capiche?
Un sourire espiègle illumina son visage alors que je lui rendais son sourire, t'es drôle papa souffla-t-il entre ses lèvres alors que du coup son visage s'assombrit et que des idées se bousculaient dans sa p'tite tête.
Lutin inquiet: Papa, est-ce qu'il peut y avoir des tremblements de terre ici comme au Japon?
Son regard angoissé plongea dans le mien, à la recherche de réconfort et de rassurance. Vu que ch'uis pas un crosseur d'vendeur d'assurance , j'l'ai rassuré avec la douce voix de la raison et le paradoxal confort moelleux de ma paternité plus solide que le roc. Ma voix le ramena sur la raisonnable voie de la lucidité renouvelée par Printemps. Rien de moins.
Vaurien: Écoute Lutin, les statistiques sont d'not' bord! Le dernier tremblement de terre dont je me souviens, c'était en 89, sais-tu quel âge papa avait dans c'temps là? J'avais 17 ans pis je m'apprêtais à passer la soirée la tête plongée dans la brassière de Nichon Grenat, ma blonde de l'époque quand ça s'est mis à trembler je pensais que c'était le laveuse qui était débalancée... Tantine était dans bus pis elle a rien sentie. Je pense pas qu'on ait un autre tremblement de terre de sitôt, tsé, on peut pas être juste malchanceux... Tabarnak! Ça fait huit ans qu'on est pognés avec Charest pis ses crétins!
Lutin réconforté qui s'éveille: Mauvais mot! Papa! Faut pas dire ça tabarnak!
Vaurien: Viens on va écouter d'la musique, ça adoucit les mœurs.
Lutin: Ouin... mais papa, papa, moi je suis comme pop mais toi t'es comme rock.
P'tit crisse, il a un don pour toujours toucher ma corde sensible, son intelligence comme sa sensibilité me touchent toujours. T'es beau que je lâchai avec amour, moi aussi lâcha-t-il. J'éclatai d'un grand rire gordonien. Ce poète de six ans avait déjà assimilé cet adage rimbaldien, je est un autre. Yéa! Vive le lutin! Vive le printemps! Salut à toi! Profite du printemps, la vie est belle, mords-la!
vendredi 18 mars 2011
50
Ça te donne soif?
lundi 14 mars 2011
Statue fessebouquienne érigée alors que le soleil se levait ce matin.
Alors que je vois des volutes quand Joséphine ose Oser, la nuit je mens en disant des mots bleus à Gaby, oh! Gaby, madame rêve qui me donne les vertiges de l’amour au moment où comme un lego je tue le pianiste et que les résidents de la république ont une petite entreprise, soyons volontaires, volontaires!
Te rappelles-tu de Bashung? 1947-2009
dimanche 13 mars 2011
Post-8 mars Anarcho-Féminisme post-moderne-post-punk-pré-drunk!
J'ai pensé à Ève, j'ai donc croqué une pomme. Ensuite, j'ai eu une illumination et ai pensé à Jeanne D'Arc, je me suis ainsi immolé par le feu en m'écoutant rouler dans le profond. Renaissant de mes cendres comme le phénix, j'ai pensé à mes racine irlandaises, mère grand j'en prends un à ta santé! Suite à tous ces insupportables rebondissements, me suis étendu sur ma psychanalyste en lui susurrant à l'oreille que j'étais Luis Mariano. Inquiète, la pauvre analyste a téléphoné à ma fée marraine pour qu'elle m'amène chez ma sœur afin que celle-ci me rappelle que j'ai aimé, que j'aime et aimerai les femmes. J'ai fait écouter d'le meuzik abrasive à mes neveux et à mon fils, s'était le 8 mars. Un beau. On a mangé du gâteau en prétendant que nous étions morts. Au grand désespoir de ma sœur...
p.s. ce texte est un western-spaghetti d'hyperliens, capiche?
jeudi 3 mars 2011
Les étoiles ne scintillent plus.
Dehors l’hiver tombe à gros flocons qui ralentissent leur chute pour éviter de finir leur destinée dans les bancs de neige. Cette langueur me donne l’impression d’être coincé aussi dans l’immensité du vide. J’glande sur le divan. Gros samedi soir. Crisse que la vie est plate, une vraie beurrée de marde. Tabarnak! J’veux pas rester pogner dans le néant intestinal de l’existence. Ma blonde a le regard fixé sur le téléviseur, un fond de bol qui regarde un anus déféquant. Heureusement l’appareil est ouvert! Comme tout les estis de samedi soir, on regarde la télé. En fait, elle regarde la télé. Moi, je bois. Je bois trop. Comme d’habitude. Obnubilée par son émission musicale hebdomadaire, ma compagne m’ignore. C’est ça un vieux couple. Elle ignore qu’il boit, il boit parce qu’elle l’ignore. Vise vers ça! Bel et Brun demeure une insupportable entreprise de tout le monde sonne pareil… Ça me dégoûte et me donne soif, comme un vieux couple. Pchchitt! Fait la capsule de la bouteille brune comme un mauvais animateur de mauvaises émissions destinées à un public mauvais. Heureusement, toute mauvaise chose a une fin. Dans un solo de bongo le générique en finit de finir alors que la saveur du mois sourit niaiseusement d’avoir poussé sa dernière chanson de marde. D’un bond celle que j’ai déjà désirée nuit et jour, celle que j’ai voulu prendre par tous les trous, celle qui a fait battre mon cœur, celle qui a été ma raison de vivre, celle là se dirige vers notre chambre. Bonne nuit. Le baiser qu’elle a laissé sur mes lèvres a tellement été furtif que je n’ai rien senti. P’t-être, suis-je un peu affecté par la bière, p’t-être que la neige de notre relation a ralenti au point de coincer dans l’immensité du vide, p’t-être qu’elle sait pas qu’on est des flocons pognés dans l’hiver de notre relation. Pchchitt! Tiens encore une bière pour accompagner ma solitude, pour tromper le vide, pour m’humecter le gosier, pour noyer ma solitude dans une mer de bouteille vide… Igloo! Igloo! Igloo! J’ai beau travailler comme un forcené à faire des igloos, j’ai pas réussi à me noyer, mais des vides il y en a. Je les range dans la caisse avec les précédentes. Titubant comme mon couple je me dirige vers la couche conjugale. Alors, que je m’étends lourdement sur le lit, ensommeillée elle lâche un blizzard : C’est qui? C’EST QUI!?!?!?!? Le mercure chute dans un blizzard conjugal. L’ivresse cède sa place à la colère. Je quitte la chambre Antarctique qui frigorifie mon âme comme mon cœur. Ch’uis en tabarnak! J’me retrouve dans le salon à faire les cents pas. Ours polaire prisonnier d’une sourde colère sans phoque à se mettre sous la dent. Je grogne! Histoire de faire tomber la tension j’entreprends de me branler un coup. J’empoigne mon membre viril glaçon de janvier que je caresse frénétiquement, comme si je voulais le faire fondre. Je me venge de ce ‘’c’est qui?’’ en me masturbant en pensant à n’importe qui : des images de seins rebondis se superposent à des bouches pulpeuses qui me sucent, des sexes béants dégoulinent alors que j’les empale. La violence de mes mouvements ont tôt fait de m’exciter au maximum, dans un guttural grognement polaire, j’éjacule, j’asperge les rideaux. Les étoiles ne scintillent pas. J’écarte les estis d’rideaux, dehors la neige tombe mollement comme mon membre qui pend glaçon fondant. Les étoiles ne scintillent plus, dans un frisson je crains qu’elles ne brillent plus jamais…