jeudi 21 juillet 2011

Chronique d'une fin du monde annoncée.




Salut à toi fidèle lecteur, ça fait un p’tit bout que je t’ai écrit… Calme-toi!  Vois-tu,  je suis occupé à vivre pis à baigner dans mon jus. Laisse-moi quand même te gratifier d’une petite chronique caniculaire. Sers-toi ton breuvage frais préféré. Mets-toi en bedaine. Il va faire chaud. Parenthèse : ici je ne fais pas de sexisme, je suis féministe, donc tout le monde torse nu. Free the tits! Liberté pour les totons quels qu’ils soient! Bonsoir elle est partie! (La chronique!)



 La lune brillait. Une légère brise rafraîchissait cette chaude soirée estivale. J’étais sur mon immense terrasse avec vue sur la ruelle, je sirotais de la climatisation en bouteille brune. La lune brillait encore. J’avais le regard hagard. Pensif et rêveur. Soudain, un triporteur de crème glacée surgit dans un rayon de lune. Le pédaleur s’immobilisa et ouvrit la porte de garage de l’entrepôt. Le pauvre vendeur de friandises glacées semblait exténué comme l’Amérique. Sacrament d’Amérique amère malade de son économie, esti d’Amérique omnipotente omniprésente, cibouère d’Amérique qui oublie ses enfants, crisse d’Amérique qui écœure le monde entier avec sa démocratie qu’elle peine à appliquer. Maudite crisse d’Amérique qui méprise les pauvres, tanarnak d’Amérique qui creuse  le fossé entre ses riches et ses pauvres.  Côlisse d’Amérique tu me fais chier. Beau tabarnak de tissu de mensonges hypocrites que l’on nomme Amérique, je t'emmerde!  Alors que je jonglais avec ma crotte de pus anti-américaine, un éclair chimérique hallucinatoire  traversa mon esprit. Check ça!  








Métaphore d’une fin du monde évidente. Ces images évoquaient pour moi la fin, le bout du capitalisme dans toute son horreur et son erreur. Dead end.  Fin du monde évidente. Elle est là. Elle frappe à nos portes. Ce qui se passe aux États-Unis va se produire ici et ailleurs. La mondialisation ne reste que la propagation du mal. Rappelle-toi, le KKKanada a élu les CONservateurs.  Partout cette bêtise règne, sinon c’est un gouvernement populiste totalitaire : Salut Raoul! Salut Hugo! Salut Kim et tous les autres…  Phoque! Ça va mal! Pis là, j’ai pensé à Cormac McCarthy. Horreur pure. J’ai pensé à sa route pas mal moins  romantique et sexy  que celle de Kerouac. La boule est montée! J’ai eu viscéralement  peur pour le Lutin. Géhenne postmoderne, le parc Six Flags de  la Nouvelle-Orléans incarnait un  Titanic du monde occidental. Vas-y Céline chante que ton cœur va battre ostie de conne! Ton cœur était une pompe à fric pour la déchéance du capital… pardonne moi cher lecteur, je m’emporte. Tu me connais, j’ai la mèche courte.  Tout ça pour te dire que l’été n’est pas une saison aussi légère qu’elle ne parait. Perso, mes plus gros spleens sont estivaux… Crissement plus punk que toi ma chouette! Santé les crottés! Savoure cette goutte de WD-40 :









Qu'en penses-tu cher fragile lecteur? Partages-tu mon optimisme abrasif et glissant?






vendredi 1 juillet 2011

Lettre d’amour au Canada






Cher KKKanada,

Je t’écris pour te dire que je t’aime et surtout les raisons pour lesquelles mon cœur s’emballe pour toi. Attention, je brûle littéralement pour toi, plusss meilleur pays du monde…

Je t’aime parce que tu accueilles la belle Kate et son illustre mari. Généreux, tu le fais à tes frais. C’est tout à ton honneur. Tu embrasses la monarchie. Moderne et généreux, c’est toi! Mon amour pour toi ne cesse de grandir quand tu laisses tes citoyens, tes enfants pourrir prisonnier des mauvais pays du monde. Tu te vautres dans la liberté d’en abuser. Protecteur et juste, c’est toi! Mon incandescente passion t’irradie d’un océan à l’autre lorsque je vois le sort que tu réserves à la nature. Je te vois enseveli sous les boues bitumineuses et je bande. Sexy et désirable, c’est toi! Ma douce tendresse ne cesse de t’envelopper parce que tu prends soin des immigrants, des premières nations et de la minorité francophone. Magnanime et paternel, c’est toi! Mon amour inconditionnel dure et durera car tu donnes la parole à des lumineux opprimés comme Don Cherry. Brillant et ouvert, c’est toi! Je t’aime parce que tu te transformes, tu n’es plus le KKKanada de Lester B. Pearson, celui de Pierre Elliot Trudeau, tu es maintenant celui de Monsieur Harpeur. Tu es en avance sur ton temps, à l’avant-garde de la pensée politique, sociale, environnementale et culturelle du 21ème siècle. Je t’embrasse d’amour. Aujourd’hui c’est ta fête, j’en profite pour te souhaiter bonne fête. Que je t’aime, que je t’aime…













Si tu aimes le KKKanada, fais comme moi...